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Archive du blog pour octobre 2022


The Musée national des Beaux-Arts in Québec City will be presenting this fall the long-awaited retrospective of the seminal Canadian artist Evergon, born Albert Jay Lunt in 1946 in Niagara Falls, Ontario. This major exhibition will span his entire career, from 1971 to the present, with a view to shedding contemporary light on the artist’s long-term output. More than 200 works will be assembled for the first time to highlight this colourful individual and his multifaceted work.

Evergon is regarded as a genuine cultural icon in Canada. He is an artistic and social pioneer who focuses on contemporary questions concerning cultural and body diversity and diversity of identity. For nearly 50 years, the artist’s career has centred on bold photographic, technological, and aesthetic research. His always moving and occasionally irreverent striking imagery is often an extension of classical painting. The simultaneously political and sensualistic nature of his work raises questions on sexual orientation. He revisits with rare vitality genres such as portraits, landscapes, or nudes. Through collages, the art of photocopy and an entire array of exploratory photographic approaches, including the Polaroid, Evergon deepens the terms of queer masculine and feminine identity, thereby shaking up fixed ideas.

Numerous striking works underpin Evergon’s career, in particular the immense colour Polaroids from the 1980s, for which he is internationally recognized. Critics and several artistic institutions in the world have also paid tribute to his award-winning work in holography. His series devoted to his mother Margaret renews the representation of the ageing body as few artists have done and has received widespread recognition. Evergon is an immense creative force: identity, body diversity, love, desire, and ageing are at the root of his work. Like death and life, it is the latter in all its facets that the artist celebrates. Evergon grafts on to life notions of autobiographical fiction and extimity, a revelation of the intimate in the public sphere that is common today but that he explored early in his career. The artist deems all his works to be love letters.

Evergon’s concerns encompass social and artistic issues that go beyond the body’s socially constructed limitations. He thus abandons clichés by representing atypical bodies and goes beyond the canons of standardized beauty while relying on the seductive powers of photography, capable of inventing fictional worlds or theatres as is true of another major series in his career, in which he imagines the life of an entire community, that of the characters the Ramboys. Evergon continues to be in perfect synchronicity with the emancipatory challenges of photography: he has forcefully called into question the notion of the author by creating various alter egos. He disrupts the foundations of the photographic image through an astonishing baroque aesthetic and brushes aside the conventional canons of beauty by representing atypical bodies that he invests with panache.

Rares sont ceux ou celles qui, de leur vivant, vont léguer le résultat de leur vie professionnelle ou artistique à une organisations sociale, culturelle, caritative ou communautaire qui pourra en profiter ou en prolonger le rayonnement ou la diffusion pour la postérité.
C’est pourtant ce qu’a choisi de faire le réputé talentueux et prolifique photographe montréalais Robert Laliberté, en léguant l’intégralité de ses archives photographiques, c’est-à-dire 45 ans de travail à ce jour. « C’est à l’aube de mes soixante ans que j’ai commencé à songer à la pérennité de ma production photographique. Ayant déployé mes services à maintes reprises au sein de la communauté gaie, les Archives gaies du Québec (AGQ) se sont rapidement imposées comme l’organisme à qui je souhaitais léguer mon œuvre », explique-t-il.
À la suite d’un article publié sur son travail en 2007 dans L’Archigai, le bulletin annuel de l’organisation, Robert a pu mieux comprendre le rôle essentiel que jouent les AGQ comme gardien de la mémoire et de l’histoire en favorisant la recherche et l’éducation, en affermissant les identités et en protégeant les droits de l’homme.

Robert Laliberté Archives
En quoi consistent ces archives ? Environ 200 000 négatifs, diapositives et fichiers numériques. Des dizaines de boîtes de planches contacts et de photos de différentes dimensions. Des livres et des magazines dans lesquels ses photos ont été publiées. De nombreuses photos montées sur carton ou encadrées, etc. De plus, il fait également don de près de soixante-dix photos encadrées, celles qu’il a exposées à l’Écomusée du fier monde, du 21 au 23 octobre, dans le cadre de la campagne de financement des AGQ.
« Je le fais pour aider les Archives dans leur campagne de financement annuelle puisque ces photos étaient en vente et que les profits iront aux AGQ. De plus, cette année j’ai offert aux AGQ une photo pour leur tirage annuel : À FLEUR DE PEAU, 2011, impression à jet d’encre sur papier photo archive. Dimensions : 45,7 x 30,5 cm (18 x 12 po.). Édition : 1/10. Valeur de l’oeuvre encadrée : 1 000 $.
 
Robert Laliberté à fleur de peau
Rencontré lors de l’expo à l’Écomusée, le coordonnateur des Archives gaies du Québec, Pierre Pilotte, se réjouit de cette magnifique opportunité pour l’organisme d’enrichir ses collections uniques et de plus en plus importantes pour la mémoire de la communauté LGBT+, à l’aube de célébrer ses 40 ans d’existence en 2023. Pour sa part, Robert Laliberté précise que si au départ il avait envisagé de séparer sa collection auprès de divers fonds d’archives (BanQ, etc.), on l’a convaincu de tout confier à un seul fonds qui pourra assurer l’accessibilité auprès des futurs chercheurs, historiens ou universitaires, par exemple, intéressés par l’une ou l’autre des diverses collections photographiques de son œuvre

Robert Laliberté
Une
prolifique carrière


Si le travail de ROBERT LALIBERTÉ est d’abord connu de la communauté gaie en raison surtout des quelque 150 pages couvertures du magazine Fugues réalisées au fil des ans, sa carrière va bien au-delà de ça. Il a aussi été directeur artistique et photographe du Groupe Priape de 1990 à 2007.

Pendant 20 ans, Robert a travaillé comme photographe de plateau pour d’importantes compagnies théâtrales montréalaises, ce qui lui a permis de « tirer le portrait » de plusieurs personnalités connues. « J’ai gagné ma vie en faisant du portrait », assure-t-il, rappelant qu’il a eu l’occasion de photographier plusieurs des grands et grandes de ce monde au fil des années.

Il fut également durant 10 ans le photographe officiel des Petits frères des pauvres, un organisme qui s’occupe des personnes âgées vivant dans la solitude. Après quelques années passées à l’enseignement de la photo, Robert a été directeur adjoint de la galerie Beaux-arts des Amériques de 2012 à 2022.

Au cours de sa prolifique carrière, Robert Laliberté a tenu de nombreuses expositions individuelles en plus de participer à plusieurs expositions de groupe. Ses photos ont été publiées internationalement et se retrouvent autant dans des collections publiques (Collection Prêt d’oeuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec, Ville de Montréal, Université de Sherbrooke, Fondation de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, etc.) que dans des collections privées. En 2002 il a été récipiendaire du Prix Arc-en-ciel pour la Culture et l’Écomusée du fier monde à Montréal lui a consacré une exposition rétrospective célébrant ses 25 ans de carrière. Depuis 2020, il fait partie des photographes représentés par la ClampArt Gallery de New York.

Et c’est pas fini….
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Robert Laliberté nous annonce qu’il a déjà entrepris la préparation d’une exposition portant sur plus de 30 ans de portraits, débutant en 1988. Une exposition bien spéciale dont les détails seront livrés plus tard, malgré notre insistance à en savoir davantage. Elle devrait être tenue à quelque part en 2024 ou 2025. Il faudra être patients pour pouvoir en être témoins.

Les Archives gaies du Québec (AGQ)
Pour participer à son financement en ligne : agq.qc.ca/faire-un-don/
Voir la vidéo promotionnelle des AGQ : youtu.be/iFxXvxkP-0k

Cumulant 50 années de carrière et plus de 1 000 expositions personnelles et collectives, Evergon est une figure qui apparaissait incontournable au sein de la programmation du MNBAQ, aux dires même de son directeur, Jean-Luc Murray..
Le mercredi 19 octobre, en conférence de presse, le commissaire de l’expo Evergon, qui sera présentée du 20 octobre 2022 au 23 avril 2023, au magnifique Pavillon Pierre-Lassonde, Bernard Lamarche, conservateur de l’art actuel (2000 à ce jour) au MNBAQ, a indiqué que qu’il était fier d’offrir une rétrospective d’Evergon, artiste photographe phare du Canada.
Le directeur général de l’institution, communément surnommée « le Musée des Plaines », parle de cette exposition comme d’une « aventure culturelle exceptionnelle et un grand privilège ». Cette exposition majeure couvrira l’ensemble de la carrière d’Evergon, de 1971 à aujourd’hui, plaçant sous une lumière contemporaine cette production au long cours. « Ce sont plus de 230 œuvres qui sont réunies pour la première fois afin de présenter ce personnage haut en couleur et son travail à plusieurs visages », a-t-il ajouté.

Evergon
Considéré comme une véritable icône de la culture au Canada, Evergon (un surnom adopté en 1975) est né Albert Jay Lunt en 1946 à Niagara Falls, en Ontario, et s’est établi au Québec il y a plus de 20 ans. Reconnu pour sa contribution singulière à l’art contemporain québécois et canadien, il s’est illustré dans la photographie mise en scène et fait figure de pionnier dans plusieurs domaines, notamment sur les plans artistique et social, en croisant des enjeux actuels concernant la diversité culturelle, corporelle et identitaire.
L’artiste maintenant âgé de 76 ans, a mené depuis près de 50 ans une carrière marquée par une recherche photographique, technologique et esthétique audacieuse. Il a produit une imagerie forte, toujours émouvante, parfois irrévérencieuse, souvent dans le prolongement de la peinture classique.


LA vérité queer en pleine face

Evergon
Evergon est une force créatrice immense : on en est saisi violemment dès l’entrée dans les salles. L’identité, la diversité corporelle, l’amour, le désir, le vieillissement sont au cœur de son travail. Il fut un militant de la première heure des droits des personnes gaies. Très tôt dans sa carrière, il a porté haut et fort la voix d’une culture homosexuelle reléguée à l’invisibilité, par l’expression d’une masculinité différente des stéréotypes habituels définis par les conventions.
Il célèbre toutes les facettes de la vie, souvent avec humour. Evergon y greffe des notions d’autofiction et d’extimité, une révélation de l’intime dans la sphère publique, courantes aujourd’hui, mais qu’il a explorées tôt dans sa carrière.
À travers le collage, l’art de la photocopie et toute une série d’approches photographiques exploratoires, dont le Polaroïd, Evergon approfondit les termes d’une identité masculine et féminine queer, secouant les perceptions trop arrêtées. Il va même inventer des personnages, comme les Ramboys, une société masculine, secrète, crééé de toutes pièces par lui. L’exposition s’ouvre d’ailleurs sur une immense photo d’un représentant de cette société aux cornes de boucm « Ramboy Offering Polaroid Of Self Exposed in Hiding ». (photo avec le Commissaire et l’artiste)
EvergonLe visiteur découvrira avec surprise une section de l’exposition présentant des images proposant des sujets plus osés, plus sexuellement explicites, qui lui rappellera une époque pas si lointaine des fameux clubs vidéos. Un beau clin d’œil des concepteurs.
La carrière d’Evergon a été portée par nombre d’œuvres saisissantes, notamment les immenses Polaroïds en couleurs des années 1980, pour lesquels il a été mondialement reconnu. Primés, ses travaux en holographie ont aussi été salués par la critique et plusieurs institutions artistiques dans le monde.
En parallèle à sa carrière artistique, il a longuement enseigné la photographie à l’Université d’Ottawa et à l’Université Concordia, à Montréal.
Une escapade au MNBAQ est un « must » pour découvrir ou encore revisiter Evergon, le photographe pour qui les œuvres sont des lettres d’amour, adressées à ses collaborateurs, amants, amoureux et modèles, à sa mère Margaret, ainsi qu’à toute personne qui regarde.

Evergon. Théâtres de l’intime.
Du 20 octobre 2022 au 23 avril 2023
Pavillon Pierre-Lassonde du MNBAQ
Québec

Dans l’estuaire de la rivière Ristigouche, au fond de la baie des Chaleurs, se trouve le lieu historique national de la Bataille-de-la-Ristigouche, à 3 km à l’ouest de la municipalité de Pointe-à-la-Croix. Ce site historique commémore la dernière bataille navale de la Guerre de Sept Ans entre Français et Anglais pour la possession de la Nouvelle-France…

Mais c’est aussi à proximité de ce site, à l’est de Pointe-à-la-Croix, que s’étaient réfugiés plus de mille Acadiens fuyant la déportation, dans ce qui s’appelait, en 1758, le village de Petite-Rochelle. Au moment de la chute de Québec, en septembre 1759, le village n’était défendu que par un poste fortifié et une poignée de soldats. Sous la menace anglaise, ce refuge acadien fut pourtant le dernier bastion français à capituler. Voici pourquoi…

La dernière bataille navale

Fin mai 1760, le poste de Petite-Rochelle reçut une aide inespérée. L’hiver avait été dur et la population avait beaucoup souffert de la famine. Une flottille française commandée par le lieutenant François Chenard de La Giraudais se réfugia au fond de la baie des Chaleurs. Composée de la frégate Le Machault et de deux bateaux de ravitaillement chargés de secourir le Canada, elle avait préféré éviter de croiser une flotte anglaise plus nombreuse qui la précédait à l’entrée du fleuve Saint-Laurent. Le 27 juin, les trois navires français se retrouvèrent pris au piège par une flotte anglaise de cinq vaisseaux de guerre commandée par le capitaine John Byron, qui engagea le combat. La défense du poste de Petite-Rochelle s’était cependant organisée et bénéficiait du concours de miliciens acadiens et de guerriers micmacs. François-Gabriel d’Anjeac, capitaine des troupes à bord des navires français, avait pris le commandement du poste et dirigé la construction d’une batterie et d’un poste de garde sur le site de Pointe-à-la-Garde (à l’est de Pointe-à-la-Croix). Cette batterie causa de réels dommages aux Anglais et retarda leur progression vers les navires français. Mais le combat était inégal…

Estuaire de la rivière Ristigouche et pont Van Horne
Estuaire de la rivière Ristigouche et pont Van Horne reliant Campbellton à Pointe-à-la-Croix, vus du mont Sugarloaf, au Nouveau-Brunswick. C’est à cet endroit que se trouvent encore, au fond de la rivière, des vestiges du Machault (auteur Blob5825, sans modification, licence CC BY 1.0)
Le 8 juillet, à l’issue d’un combat acharné, La Giraudais fit saborder ses navires pour empêcher les Anglais de s’emparer des vivres et des armes. Très vite, le capitaine d’Anjeac conduisit la retraite de ses troupes dans les bois. La flotte anglaise préféra cependant se retirer. Ainsi s’achevait la bataille de la Ristigouche. Les Anglais avaient brûlé toutes les maisons qu’ils avaient trouvé sur la rive. Le désastre était total. D’Anjeac réussit tout de même à organiser la résistance du poste de Petite-Rochelle qui abritait toujours un millier de réfugiés acadiens. Peine perdue… Les troupes françaises durent déposer les armes le 30 octobre, après la capitulation de Montréal. Les Acadiens furent laissés sur place, plongés dans une grande incertitude, ce qui n’empêcha pas les corsaires acadiens de poursuivre une guerre de course implacable contre les bateaux anglais. Plusieurs familles avaient tout de même réussi à s’enfuir le long de la baie des Chaleurs et avaient fondé le village de… Bonaventure.

Invité au Salon du livre de la Péninsule Acadienne à Shippagan durant la fin de semaine de l'Action de grâce, l'historien André-Carl Vachon n'était pas peu fier de dévoiler une surprise pour le lancement de son nouveau livre qui se fera conjointement pour l'occasion avec un nouveau produit de la Distillerie Fils du Roy de Paquetville dans l'environnement inspirant du Cielo Glamping.

"Voilà! Dévoilement de la surprise! L'année dernière, j'ai approché la Distillerie Fils du Roy afin de savoir s’il avait un intérêt à commercialiser un produit alcoolisé en lien avec la sortie de mon nouveau livre "La colonisation de l’Acadie. 1632-1654".... Nous sommes très heureux de vous partager cette collaboration qui sera dévoilé au Cielo – Glamping Maritime le 8 octobre." A-t-il annoncé sur les réseaux sociaux.

Pour l'occasion, la Distillerie lancera un nouveau whisky, le "Port-Royal II".

Sébastien Roy

"Nous avons tous travaillé à créer la première œuvre de ce qui illustre la deuxième habitation de Port-Royal vers 1650" explique Sébastien Roy

Détenteur d'une maîtrise en histoire acadienne, André-Carl Vachon est auteur de plusieurs essais sur l'histoire de l'Acadie. Il est l’auteur de l’essai Les déportations des Acadiens et de leur arrivée au Québec, publié en 2014 aux éditions La Grande Marée. En 2015, M. Vachon a reçu entre autres le prix intergouvernemental Acadie-Québec, ainsi qu’une mention du jury du prix international France-Acadie 2015. En 2016, M. Vachon publie deux essais aux éditions La Grande Marée qui se sont vus décerner le prix Robert-Prévost 2018. Le premier, Les Acadiens déportés qui acceptèrent l’offre de Murray, l’auteur a reçu la bourse de création des Écrivains francophones d’Amérique 2016, le prix Percy-W.-Foy 2016 et le prix France-Acadie 2018. Le deuxième, Une petite Cadie en Martinique, l’auteur a reçu la médaille de la ville du Morne Rouge, Martinique. En 2018, l’auteur a publié un livre publié également aux éditions La Grande Marée : Histoire des Acadiens de la fondation aux déportations, tome 1 (1603-1710). En 2019, il a publié son premier récit, Raconte-moi la Déportation des Acadiens, dans la collection jeunesse des éditions Le petit homme.

Cielo GlampingLe Cielo Glamping à Shippagan, hôte du lancement

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