Choses à faire

Glenn-Crawford

Glenn Crawford was the instigator of the Build Our Bank and LGBT Village initiatives in the famously reserved capital since starting the volunteer-run project in 2007. While he has recently stepped down as president of The Village, making room for new ideas from successor Ian Capstick, Crawford has left an indelible mark on a town where there wasn’t a lot of consensus about creating a gay village.

Born out of town hall meetings about the reconstruction of Bank Street, the idea of designating the stretch between Wellington and Gladstone as The Village was about “trying to get a sense of belonging and place, where people feel they can be themselves, have access to services, fool around and shop,” Crawford says. “Gradually a lot of LGBTQ organizations have coalesced into this area… Forming The Village was a natural progression.” When he started fundraising and participating in public advisory committees five years ago, Crawford came up against both the veiled homophobia of a local business improvement association, as well as criticism from the LGBT community that the project was coming 10-20 years too late.

“People were asking Why do we want to create a ghetto? A lot of that criticism comes from people who are out [of the closet],” Glenn says with his typical incisiveness, “from people who have the relationship, two dogs and friend circle. I don’t need a Village either! It’s for people who are struggling in suburban or rural areas; it can be for everyone.” And as a child of the sleepy, inaccessible suburb of Kanata – “not an easy place to grow up gay” – Crawford speaks from experience. Like most LGBT people in any Village in any major city anywhere, the urban geographic bubble exists as much for townies as it does for people who have moved there to escape the stifling places they come from.

And lest you think that Crawford’s project was for commercial reasons alone, it may seem counterintuitive that he’s not a shop-keeper himself, but rather a website and graphic designer who lives just off Bank and works part time in a local gallery. “There’s a social aspect to it. Taking pride in who you are and finding a sense of value in there being a community,” which for him includes keeping the subsidized housing in the area, and watching out for condo development that could “force out the funkier elements.”

“It’s [about] putting roots down; people say it’s 20 years too late, but for me it’s just in time,” Glenn concludes. Echoing a theme that has emerged in everything from architecture to sociology, he adds that “The online world is not the same as having a real community. I worry about that, about younger generations, they’re not valuing the sense of community.”

So maybe when you walk by the “We Demand” mural that The Village commissioned on Gladstone and Bank Streets, you might get a sense of what that community looks like and is for, and clap your fairy hands for Glenn Crawford. Photo by Noreen Fagan

C’est en 1983, alors qu’il vivait en Floride avec son compagnon, que l’idée de Physotech est née, explique Réal Veilleux, devenu propriétaire unique de l’entreprise de soins pour hommes gais en 2022.

 
Tous deux fréquentaient un centre qui offrait des services d’électrostimulation musculaire à Miami. Après avoir discuté avec le propriétaire des lieux, ils ont alors eu une révélation, et dès leur retour à Montréal ils ont entrepris les démarches pour installer un centre du genre dans le Village. Physotech est née en septembre 1983.

PHYSOTECH, 40 ans
Ils ont ensuite commencé à ajouter de nouveaux services à leur offre et sont rapidement devenus le seul salon pour hommes à offrir un service complet à Montréal. « Nous voulions créer un environnement pour les hommes qui veulent soigner leur apparence et où ils se sentiraient à l’aise », dit Réal. Physotech est un centre de santé, de bien-être et d’esthétique qui s’adresse principalement à une clientèle masculine gaie depuis maintenant quelques décennies.

 
L’électrostimulation (manscaping) demeure l’un des services les plus populaires de Physotech, pour tonifier les muscles sans sessions d’entraînement éprouvantes. L’électrostimulation est aussi une méthode de choix pour ceux qui ne peuvent pas s’entraîner à cause d’une blessure. En une session de 30 minutes, cette machine, sophistiquée mais délicate, reproduit le signal émis par le cerveau à destination des muscles sous la forme d’un faible courant électrique, ce qui amène le muscle à se contracter. « Trente minutes d’électrostimulation équivalent à deux heures d’entraînement intensif traditionnel », explique Réal Veilleux.

 PHYSOTECH, 40 ans
Plus récemment, au milieu des années 2010, l’électrostimulation est passée en mode « ultra » avec des entraînements XBody, la combinaison parfaite de l’EMS et d’un entraînement en seulement 20 minutes. « C’est la nouvelle vague en fitness : l’électrostimulation en mouvement plutôt qu’au repos », selon lui, et Physotech est résolument devenu le spécialiste du Manscaping.

 
Avec les années, la clientèle a changé et les besoins se sont raffinés. Les plus jeunes sont désormais davantage friands de l’épilation que de l’électrostimulation. « Les semaines précédant les grands événements de la Fierté ou les gros partys gays durant l’année, on assiste à une demande assez importante de nos services », affirme le propriétaire. Encore aujourd’hui, la culture du sport et du bien paraître persiste chez plusieurs hommes de tous âges », ajoute-t-il.

PHYSOTECH, 40 ans  PHYSOTECH, 40 ans
Cette année marque donc le 40e anniversaire de l’entreprise qui a maintenant pignon sur rue pas très loin des adresses précédentes, autour de la rue Atateken (autrefois Amherst). Si l’adresse est sur le boul. René-Lévesque, le local loge au rez-de-chaussée d’une tour à condo récente et offre une vue de la section barbier par une large baie vitrée qui occupe le coin de la rue Atateken.


Le propriétaire de Physotech se réjouit de ce déménagement en 2018. Les locaux sont mieux adaptés aux divers services et correspondent davantage au type de clientèle qu’on y accueille. La localisation au cœur de projets immobiliers importants et de projets de développement majeurs en cours contribue au maintien de l’intérêt et à l’attrait de Physotech. « On a su insuffler aux hommes gais montréalais l’art de prendre soin de leur corps depuis 40 ans et cela nous rend fiers », conclut Réal Veilleux.

 PHYSOTECH, 40 ans
Les services sont offerts par une équipe de cinq experts qui sont formés régulièrement pour être toujours à la fine pointe de la connaissance de leurs diverses disciplines. L’électrostimulation, l’épilation laser, le bronzage, la massothérapie et les services de barbier-coiffure sont l’objet d’une optimisation permanente.


Physotech est ouvert cinq jours par semaine (fermé les dimanche et lundi). On prend rendez-vous autant que possible.

PHYSOTECH
physotech.com
1070, Boul. René-Lévesque Est
Montréal (Qc) H2L 0E1
514 527.7587

Du 2 août 2023 au 30 juin 2024


À l’occasion du 50e anniversaire du décès du maître verrier, peintre-décorateur et fresquiste Guido Nincheri (1885-1973), le Château Dufresne, musée et lieu historique patrimonial, commémore de belle façon un personnage d’importance nationale.


Nincheri. Du profane au sacré propose de revisiter le Château en s’attardant, de salle en salle, à l’œuvre remarquable réalisée par Guido Nincheri, à la demande des frères Dufresne. C’est d’ailleurs au Château Dufresne que loge le legs le plus important de l’art profane de Nincheri. Les peintures murales et les verrières réalisées par cet artiste originaire de Florence sont l’attrait majeur de cette ancienne maison bourgeoise transformée en musée.


Plus de 18 années auraient été nécessaires pour réaliser les décors intérieurs du Château, du début des années 1920 jusqu’aux années 1940 environ. Pour souligner cette œuvre unique, le Musée puise dans les réserves de ses collections. Il présente des esquisses créées par l’artiste pour ses projets décoratifs au Château. Ce sont les seules connues et préservées à ce jour. Le nouveau parcours de visite numérique accessible par codes QR remet en contexte et enrichit notre connaissance de cette œuvre in situ de Nincheri qui, à quelques reprises, a bien failli disparaître en totalité.


Quant à l’expression de l’art sacré de Guido Nincheri, elle est encore aujourd’hui très présente dans de multiples lieux significatifs du patrimoine religieux du Québec et d’ailleurs. Elle trouve écho dans notre nouvelle exposition temporaire Sacré Nincheri qui rassemble une sélection de quelque 40 œuvres originales, dessins, aquarelles, études, calques et croquis, ainsi que des documents d’archives inédits et des artefacts provenant du Studio Nincheri. Autant de façons de constater la contribution exceptionnelle et méconnue de cet artiste à l’art religieux. Un artiste étonnant par sa démarche artistique distinctive et par ses talents remarquables.


Nincheri est l’un des artistes canadiens les plus influents de son époque dans le domaine de l’art religieux et, sans aucun doute, l’un des plus prolifiques. Une vidéo produite pour l’exposition par Simbioz, L’aventure du Studio Nincheri, retrace sa carrière d’artiste- décorateur-entrepreneur qui s’étale sur près de six décennies. Principal artisan de l’essor du vitrail au Québec, il a aussi introduit la technique de la fresque en Amérique du Nord. Concepteur et maître d’œuvre, il a signé les décors d’innombrables églises au Québec, au Canada et dans plusieurs États de la Nouvelle-Angleterre.


Autour de l’exposition

Tout au long de l’année, le Château Dufresne dévoilera une programmation d’activités éducatives et culturelles. Ces activités sont organisées en collaboration avec différents partenaires. Suivez notre page Facebook pour en savoir plus.


Cette exposition a été rendue possible grâce à la participation financière du Fonds du patrimoine culturel québécois en vertu du programme Aide aux projets-Appel de projets pour le soutien aux initiatives de commémoration du ministère de la Culture et des Communications du Québec, de Patrimoine canadien et de la Fondation David M. Stewart. Le Château Dufresne remercie pour leur précieuse collaboration : la famille Nincheri, le Conseil du patrimoine religieux du Québec, la Bibliothèque et Archives Nationales du Québec, la Société historique de la Côte-Nord, la Corporation église Sainte-Amélie de Baie- Comeau, Encadrex, le Musée des beaux-arts de Montréal et le Musée des Sœurs de Sainte- Croix.

Château Dufresne
À propos du Château Dufresne, musée et lieu historique patrimonial
Le Château Dufresne est une somptueuse résidence jumelée, d’inspiration Beaux-Arts, dans laquelle vivait une famille bourgeoise francophone durant la première moitié du siècle dernier. Ce lieu a abrité le premier Musée national d’art contemporain du Québec et un premier Musée des arts décoratifs, avant de devenir lui-même un établissement muséal et patrimonial.

Château Dufresne
chateaudufresne.com
2929, Av. Jeanne-d'Arc
Montréal (QC) H1W 3W2
Renseignements :

communication@chateaudufresne.com 514 259-9201

Le Festival Massimadi, édition spéciale, célèbre le Mois de l'Histoire des Noirs du 15 au 18 février 2024 au Musée Mccord Stewart avec le thème de la Transcendance. Cette célébration cinématographique propose une variété de films, dont le documentaire d'ouverture, Disruptor Conductor (2019), qui offre un regard captivant sur la vie du chef d'orchestre afro-canadien Daniel Bartholomew-Poyser. Parmi les œuvres marquantes, Who I am Not (2023) de Tunde Skovran explore l'expérience intersexuée de manière émouvante, tandis que All the Colours of the World Are Between Black and White (2023) de Babatunde Apalolo aborde les défis des relations LGBTQ+ dans une société où l'homosexualité demeure taboue. RAIZES (2023) de Céline RUFFIN-BAYARDIN plonge dans l'univers de la batucada lesbo-trans-activiste Raízes Arrechas à Paris. Chaque projection sera suivie de cercles de discussion ou de sessions de questions-réponses favorisant un dialogue direct entre le public et les artistes. Le 17 février offre une rare opportunité d'assister à la première performance à Montréal du chef d'orchestre afro-canadien, Daniel Bartholomew-Poyser, en collaboration avec l’Ensemble Obiora. Cette édition spéciale promet une expérience transcendante, célébrant la diversité et la résilience des communautés noires LGBT

La Fierté dans la Capitale a annoncé aujourd’hui la première édition du Défilé sur glace qui aura lieu pendant le Bal de Neige, dans le cadre des événements de la Fierté hivernale. Le tout premier défilé sur glace de la Fierté au pays sera lancé sur la patinoire du canal Rideau, à la zone de repos Concord, le dimanche 11 février 2023, à 16 h, et se terminera à la zone de repos de la 5e avenue, dans le Glebe.

Le Défilé sur glace comprendra des prestations musicales, des DJ, des artistes drag en patins et le drapeau de la Fierté d’une longueur de 10 mètres de la Fierté dans la Capitale transporté par les membres d’Ottawa Pride Hockey. Les festivalières, les festivaliers, les membres de la communauté et les personnes alliées sont invités à se réunir au début du défilé, en patins ou à pied, ou à s’y joindre en cours de route.

« La Fierté dans la Capitale est déterminée à défendre les droits de la communauté 2ELGBTIA+ et à créer des opportunités de célébrer notre diversité. Nous avons la chance de d’être en mesure de célébrer cette diversité sur la plus grande patinoire au monde », a déclaré Callie Metler, directrice générale de la Fierté dans la Capitale.

« Bien plus qu’un simple rendez-vous hivernal, le Bal de Neige est l’occasion de célébrer la richesse culturelle et la diversité du Canada sous différentes formes. Que vous soyez adepte de plein air, de spectacles, d’expositions ou de découvertes culturelles, le Bal de Neige offre une programmation intérieure et extérieure qui saura plaire à tout le monde. Du 2 au 19 février 2024, soyez de la fête au 46e du Bal de Neige! »  estime Pascale St-Onge, ministre du Patrimoine canadien

Les activités de la Fierté hivernale auront lieu du 5 au 11 février et comprendront des spectacles de travestisme à l’extérieur sur la rue Sparks, une heure du conte animée par des artistes travestis et d’autres événements familiaux. Cette édition de la Fierté hivernale est présentée en partenariat avec le Bal de Neige.

La Fierté dans la Capitale célèbre la commaunauté 2ELGBTIA+ riche et diversifiée de la région de la capitale du Canada. Sa mission est de créer des opportunités de revendiquer, d’éduquer et d’unir les gens au moyen d’une programmation et d’événements organisés en partenariat avec des groupes, des entreprises et nos commanditaires communautaires.

Une première exposition pour l’ex-ministre Réjean Hébert

Les médecins Réjean Hébert et Yvon Boilard dévoilent un pan méconnu de leur vie dans l'exposition L’homme, dans tous ses états, présentée au Centre culturel Pierre-Gobeil à Sherbrooke.

J'aime encourager les artistes et j'aime le beau ! explique d'emblée Réjean Hébert, aujourd'hui retraité, mais toujours aussi passionné d'art. Yvon Boilard et lui sont bien connus pour leurs recherches et leurs carrières à la faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke. Cette fois, les deux hommes présentent un aperçu de leur propre collection d'œuvres d'art.

Pour l'amour des voyages et de l'art

Ce sont des œuvres qui suscitent une réflexion, qui suscitent une émotion, et nous voulons partager ça avec nos amis et la population. C'est la première fois qu'on rassemble nos œuvres d'art. Les grands voyageurs ont acquis, depuis 25 ans, une centaine d'œuvres d'art, ici comme à l’étranger, notamment en Asie, en Afrique, mais aussi au Canada et au Québec.

Par exemple à Mexico, y'avait un rassemblement d'artistes et le sculpteur était là avec cette œuvre, qui représente la solidarité masculine; ça nous a beaucoup marqués. On a ramené de Cordoue des sculptures en papier mâché, il y a des œuvres du Vietnam, d'autres d'Europe, de Monaco et de Nice où on a habité il y a quelques années d'ailleurs, raconte Réjean Hébert. Des trouvailles dénichées un peu partout, soit au hasard des rencontres, dans des galeries, des restaurants ou dans le cadre d'encans.

L'homme dans toute sa beauté

L'exposition présente donc 85 œuvres, qui illustrent toutes la figure humaine masculine, à travers différents médiums. Il y a des portraits de bébés, de personnes âgées masculines, des sculptures, des personnages troublés, des estampes. résume la commissaire de l'exposition, Suzanne Pressé, emballée par la proposition.

Réjean Hébert ne se définit pas comme un collectionneur professionnel. Un collectionneur, c'est quelqu'un qui est capable de sentir les tendances et de pouvoir faire des achats d'œuvres d'artistes qui deviendront des figures marquantes de l'art contemporain. "On n'est pas dans ce genre de collections. On est dans une collection où on aime ce qu'on achète, explique l'amateur d'art.. Ce n'est pas pour détecter de nouveaux talents, c'est plus pour embellir".

Avancez dans la pénombre, entouré de murmures de noctambules. La nuit se dévoile, dans un salon, dans la ville ou dans le cosmos.

 
C’est connu : la communauté gaie, particulièrement les hommes gais, a depuis longtemps compté parmi les plus grands amateurs d’activités nocturnes, que ce soit dans les bars, les discothèques, les événements de la Fierté ou encore les divers « raves » où on danse dans une atmosphère endiablée et sexy jusqu’aux petites heures du matin et même davantage…

 
La nuit invite à l’excès, au secret, à l’innovation, à l’intimité autant qu’au rapprochement ; la nuit est aveugle du genre, de la couleur, de la race, de la langue et même des préférences sexuelles. Par ailleurs, la nuit est aussi pour plusieurs un refuge où tout est permis, possible et acceptable.

Voir la nuit
Depuis la nuit des temps, l’humain cherche à repousser la nuit.


Le Musée national des beaux-arts de Québec (MNBAQ), en collaboration avec le Musée de la civilisation de Québec, a décidé de présenter la nuit et de la montrer au grand jour, avec une exposition intitulée « Voir la nuit » ! Mettant en valeur les œuvres de la collection du MNBAQ, l'exposition collective, présentée jusqu’au 17 mars prochain, se déploie autour du thème de la nuit et des nocturnes. Elle place les œuvres au cœur d’une atmosphère enveloppante et intime, dans laquelle les visiteurs seront guidés par leurs sens et leurs émotions, voire leurs souvenirs.


De salle en salle, on fait place à l’imaginaire. Les flammes vacillantes et les néons clignotants transpercent la noirceur. En tendant l’oreille, la musique étouffée d’un bar tout proche se fait entendre, des pas résonnent, l’orage gronde au loin, les bruits nocturnes sont amplifiés dans cet univers feutré. Une invitation à prendre son temps, à être à l’écoute de ses sens. Et à se demander comment la nuit résonne en nous.

Voir la nuit
« En plongeant les salles d’exposition du pavillon Pierre-Lassonde dans l’obscurité, en recouvrant le sol de tapis pour étouffer le bruit des pas et, pour une première fois au MNBAQ, en éliminant les textes explicatifs qui accompagnent traditionnellement les œuvres pour les rassembler plutôt près de la sortie, les artisans de Voir la nuit pensent pouvoir ralentir le rythme des visiteurs et les inciter à réfléchir davantage à ce qu’ils contemplent », explique la commissaire de l’exposition, Maude Lévesque.

Voir la nuit
« La nuit nous prive d’une vue parfaite. On devient plus attentif à ce qui se passe autour de nous. Nous sommes plus intuitifs. C’est pour cela que ça avait du sens de ne pas mettre de textes », renchérit Mme Lévesque.


Voir l’art autrement
L’exposition veut mettre en lumière la virtuosité des artistes pour rendre sensible l’obscurité, en faisant émerger de l’ombre, formes, visages et paysages, ou encore, en représentant les méandres des rêves. « Voir la nuit », c’est une rencontre avec la lumière nocturne, qu’elle soit naturelle comme celle de la lune et des étoiles, ou bien artificielle, comme celle des bougies et des ampoules électriques.

Voir la nuit
Constituée de plus de soixante œuvres de la collection du MNBAQ, de l’art ancien à l’art actuel, et d’une quinzaine d’œuvres de la collection du Musée de la civilisation, l’exposition réunit une sélection de dessins, d’estampes, de peintures, de photographies, de sculptures, de vidéo ainsi que différents objets intrigants.

 
Les organisateurs ont également produit un balado sous le thème L'ART DANS MA NUIT. L'exposition, mais surtout la nuit, racontée par ceux et celles qui la vivent différemment : adepte d'astronomie, employé d'aéroport, d'hôpital ou de bar et, bien sûr, gardien de musée ! Disponible sur le site Web du MNBAQ.

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Présentée jusqu’au 17 mars 2024.
Le MNBAQ est fermé le lundi, mais ouvert les autres jours de 10 heures à 17 heures (le mercredi jusqu’à 21 heures, demi-tarif dès 17 heures). Gratuit les premiers dimanches du mois pour les résidents de Québec.

Pour la billetterie en ligne (réduction automatique de 3$) : mnbaq.org/billetterie
Par téléphone : 1 866 220-2150

Voir la nuit


Par Gaëtan Vaudry

Je n’aurais jamais pensé que durant ma tournée automnale, j’allais faire l’essai de la thermothérapie, une technique qui consiste à utiliser les variations de températures normalement comprises entre 10 et 40 degrés Celsius, pour détendre et soulager les systèmes musculaire et articulaire du corps.

Pour faire l’expérience, je me rends au Thuya spa de Saint-Georges-de-Malbaie (un secteur de la ville de Percé), qui se veut un centre écotouristique proposant un ressourcement complet en contact direct avec la nature. Je revêts mon maillot de bain et voilà prêt à respecter les trois étapes de base afin de maximiser les bienfaits de la thermothérapie sur mon corps et mon esprit.

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Répétition de ce cycle

Je débute par une saucette dans un bassin chaud pour une durée de 15 minutes. Ça détend, ça fait du bien. J'en reprendrais encore. Mais, avec rigueur, je dois me rendre un bon 30 secondes dans le bassin froid. Cette fois, ça surprend. Mais aussi étrange que ça puisse paraître, je me sens très bien. C’est alors le temps de m’offrir un minimum de 15 minutes de détente, dans l’un des hamacs. Je suis aux anges! Vous pensez que c’est tout ? Que non ! C’est à ce moment que l’on m’explique que la répétition de ce cycle me permettra d’atteindre un nouveau de relaxation exceptionnel. Ce que je fais, avec plaisir !

Les installations du Thuya spa sont particulièrement impressionnantes. Les plus récentes rénovation du Le Nordet sont en grande partie éco responsables. À titre d’exemple, le plancher de l’établissement est fait de bois d’érable, reconnu pour sa durabilité. Mais au Nordet, on pousse davantage l’expérience : les vins servis au restaurant sont biologiques, leur café est équitable et provient d’une brûlerie locale, la majorité des alcools proviennent de distilleries québécoises locales, leur sirop d’érable provient du Coin-du-Banc, petit village d’à côté, leurs confitures sont faites maison et j’en passe !

Je vous suggère fortement de faire l’essai de la thermothérapie du Thuya spa. Seul, en amoureux ou encore en famille (14 ans et plus). Vous en ressortirez grandi, reposé!

Thuya spa / Le Nordet1600, Route 132 Est
Saint-Georges-de-Malbaie (Québec)
418 645-2223
nordet.ca


Par Gaëtan Vaudry

Si je vous dis le mot « glamping », ça vous dit quelque chose ? Il s’agit de la contraction des mots glamour et camping, qui propose de l'hébergement écoresponsable en immersion avec la nature, tout en y alliant le luxe et les commodités d'une chambre d'hôtel. Et c’est exactement ce qu’offrent nos amis d’Exode en nature de Sainte-Rose-du-Nord, municipalité située sur la rive nord du fjord du Saguenay.

À mon arrivée sur le site, je suis accueilli par le charmant Vincent Fréchette, l’un des quatre actionnaires de l’endroit et qui s’est avéré un guide étonnamment professionnel et passionné. Le jeune homme commence par me raconter la petite histoire qui a inspiré le nom de cette belle aventure. Selon la légende, Exode était le nom du voilier des premiers actionnaires Vicky Maltais et Patrick Prévost, lors de leur incroyable aventure aux Bahamas. À l’été 2020, Exode a été volé dans les Bahamas et le couple a voulu conserver ce magnifique souvenir en donnant le même nom à leur futur centre d’hébergements insolites.

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Le calme d’un séjour en pleine nature

Exode en Nature offre cinq résidences fort originales et bien différentes, décorées avec goût et tissant des liens avec leur expérience dans la mer des Caraïbes, avec des filets de catamaran. Situé sur un site enchanteur de 8,5 acres au bord de la rivière Pelletier, au pied des Monts-Valin, on y retrouve les chalets La Mélilot et La Baumier, de même que la Yourte Myrica et le Dôme La Thuya, de même que la maisonnette Pod Le Sumac. Les cinq établissements peuvent accueillir confortablement de deux à quatre adultes (il est possible d'accueillir jusqu'à six personnes avec un sofa-lit) et offrent les commodités d’usage, dont une douche, la literie, la vaisselle, le wi-fi et un poêle au gaz propane. Il ne faudrait pas oublier les espaces extérieurs réservés à la détente près du cours d’eau, dont le ruissellement ajoute au calme d’un séjour en pleine nature, avec en plus des foyers extérieurs et des spas nordiques chauffés au bois!

Fait intéressant, les propriétaires d’Exode en nature acceptent avec plaisir les animaux domestiques en laisse : « Nous souhaitons que les gens viennent vivre une aventure mémorable au cœur de la nature », souligne généreusement la copropriétaire Vicky Maltais. « Les animaux de moins de 50 livres sont les bienvenus, car nous savons à quel point plusieurs de nos clients souhaitent venir se ressourcer, accompagnés de leurs animaux de compagnie. » Et parlant de ressourcement, Exode en nature est l’endroit idéal pour une escapade en amoureux, ou encore un week-end en famille ou entre amis.

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Des activités pour tous les goûts

Les amateurs d’activités et d’aventures ne seront pas en reste chez Exode en nature. En hiver, dans un rayon de quelques kilomètres, il vous sera possible de faire de la motoneige, du ski alpin, du ski de fond, du patin, du traineau à chien, de la glissade et même de la pêche blanche. Prenez note que tous les hébergements d’Exode en nature vous offrent gratuitement des raquettes, question de vous évader en pleine nature. En été, la liste des activités s’allongent avec la pêche, qui peut y être pratiquée dans près de 650 lacs, la chasse, le kayak, le canot, le vélo de montagne, la plage, le golf et bien sûr, la randonnée pédestre.

Exode en nature, c’est le travail acharné des quatre membres de cette magnifique famille grandement accueillante - Gabrielle Prévost, conjointe de Vincent, complète le quatuor - qui ne souhaite qu’une seule chose : vous offrir un séjour à la hauteur de vos attentes.

Exode en nature
1516, Route de Tadoussac
Sainte-Rose-du-Nord
418 540-1455
exodeennature.com


Par Gaëtan Vaudry

Ce n’est pas la première fois que je débute l’un de mes textes en vous précisant que j’ai eu la chance de rencontrer un véritable passionné et c’est une fois de plus le cas, grâce à ma rencontre avec le sympathique homme d’affaires Frédéric Dumoulin, qui fondait l’entreprise SurfShack à l’été 2010.


Située dans le secteur Moisie à Sept-Îles, aux abords d’une plage où les vagues déferlent et se brisent sur un fond de sable, SurfShack est la première entreprise à développer le surf dans la région. Il suffit de vous y déplacer, de rencontrer Frédéric et son équipe pour constater que le concept se veut rassembleur pour les adeptes de surf d’ici et d’ailleurs, facilitant l’accès à la mer pour tous.

Conditions idéales pour les débutants et les intermédiaires

Depuis l’été 2021, SurfShack a pignon dans un nouveau local de la rue Mars, à quelques pieds de la mer. Idéale pour les familles qui souhaitent profiter d’une journée sur l’eau, elle propose la vente et la location d’équipement, de même que de la formation de base et plus avancée pour surf et la planche à pagaie : « Notre site offre les conditions idéales pour les débutants et les intermédiaires », souligne son fondateur. « La Côte-Nord comporte certes bon nombre d’endroits pour le surf. Toutefois, dans l’optique de préserver leur intégrité, il est de la responsabilité de SurfShack de concentrer ses activités en des lieux sécuritaires. »

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Pendant la saison hivernale, n'allez pas croire que Frédéric est du genre à se croiser les doigts. Bien au contraire ! L’enseignant de profession en profite plutôt pour développer de nombreux projets pour la prochaine saison, dont la création d’un concept corporatif qui viserait les grandes entreprises de Sept-Îles et des environs : « Notre site nous permet d’accueillir 70 personnes qui pourraient profiter de la plage et de la mer, en plus d’un bon repas/buffet et même d’un spectacle », nous explique-t-il. « Une entreprise de la région pourrait réserver le SurfShack, afin d’offrir une journée paradisiaque à ses employés. »

L’endroit est aussi un lieu de prédilection pour les groupes de jeunes étudiants, à qui l’on offre une activité parascolaire fort appréciée. Encore là, Frédéric et son équipe possèdent l’expérience nécessaire afin de recevoir adéquatement ces groupes. « Cependant, il faut que les organisateurs réservent un bon moment à l’avance. En cette période où la pénurie de main-d'œuvre sévit lourdement dans la région, il nous faut avoir le temps de bien orchestrer les choses et de s’assurer que ce sera une superbe journée haute en couleur et très sécuritaire pour tous », termine le principal intéressé.

Si vous passez à Sept-Îles l’été prochain et que vous avez le goût de l'aventure, permettez-vous un arrêt dans ce lieu bucolique de la Côte-Nord. Vous ne serez vraiment pas déçu!

SurfShack
1075, rue Mars, Sept-Îles
418 444-7873
surfshack.ca