Hotel et hébergement

Si les activités commerciales, hôtelières et touristiques reliées au nom de la famille Baker font partie du paysage économique et historique encore aujourd’hui à Gaspé, peu de gens connaissent le long et sinueux cheminement qui a marqué son histoire depuis plus de deux siècles.


Les débuts en affaire de John Baker (1851-1930) remontent en 1879, quelques années après que son père John Baker Sr déménage de la péninsule de Gaspé et décide de s’installer au centre-ville. Il entreprend alors d’ouvrir une taverne sur la pointe du Vieux-Port de Gaspé. Deux ans plus tard, après un succès florissant avec sa taverne, John Baker se porte acquéreur de 2 terrains situé sur la rue de la Reine (Queen Street à l’époque) appartenant alors à Ernest Tëtu et y construit un bâtiment de style victorien qu’il va baptiser l’Hôtel Baker.

Hôtel Baker
Par la suite, de nombreux événements et bouleversements, dont les guerres mondiales, des incendies, des décès et des changements législatifs importants au Québec en lien avec les clubs privés de pêche au saumon, ont influencé l’existence de l’hôtel Baker. Les années 20 furent florissantes. Selon certains témoignages des gens de l’époque, la salle de bal de l’Hôtel Baker fût très populaire entre 1920 et 1929 lors des années folles pour les somptueux bals costumés qui s’y déroulaient et qui attiraient l’aristocratie du Gaspé de l’époque.


John Baker possède alors trois bâtiments dont le One Ash Inn et le Baker’s Lodge, qui servent surtout aux pêcheurs et aux chasseurs tandis que l’Hôtel Baker sert surtout à héberger les touristes et les commis voyageurs. John Baker décède en octobre 1930 à Waterloo en Ontario. La succession est partagée entre ses trois petits neveux et la gérance revient à William Baker. L’empire Baker finit par se retrouver dans une mauvaise posture, essentiellement à cause des nouvelles législations gouvernementales, qui éliminent tour à tour les clubs de pêches privées, afin de les remplacer en réserves provinciales. L’hôtel ainsi que le Baker’s Lodge sont vendus. William Baker meurt mystérieusement au One Ash Inn en mars 1956 d’un présumé arrêt cardiaque.


Cela sonnera la fin du règne de la famille Baker en hôtellerie à Gaspé après plus de cent ans. L’Hôtel Baker est encore une fois vendu en mai 1974 à un groupe de gens d’affaires de Gaspé comprenant l’actuel propriétaire, Roger Denis. Coup sombre du hasard, le Baker’s Hotel brûle, le 31 juillet 1975. Quelques mois après l’incendie, le même groupe d’investisseurs décide de prendre en charge la construction d’un nouvel hôtel, au même endroit que l’ancien Hôtel Baker.

 
Situé sur un site exceptionnel en surplomb du bassin Sud-Ouest de la baie de Gaspé, le bâtiment sera opérationnel, dès juin 1978, sous la bannière Auberge des Gouverneurs. Il comportera 44 chambres, ainsi que les 12 unités de motels précédemment construits comme addition à l’hôtel Baker.

Hôtel Baker
C’est donc toute une épopée, évoquée en partie ici, qui a précédé l’arrivée des propriétaires actuels. Le directeur général, Pascal Denis, aussi actionnaire de l’entreprise, avec d’autres membres de sa famille, est fier du maintien d’une propriété québécoise pour l’établissement.

 
Depuis 2001, des changements et des agrandissements majeurs sont venus confirmer la place de l’hôtel comme leader dans les domaines de l’hôtellerie, de la restauration et du congrès en Gaspésie. Ces changements se sont concrétisés par l’ajout de 14 nouvelles chambres, d’un cinéma de 102 places, de même que l’agrandissement des salles de conférences et du restaurant Têtu. « En plus des nombreux services offerts, notre but était de devenir une destination en soi, ce qui est désormais acquis et ce, toute l’année », explique la directrice adjointe, Christine Cabot. Elle rappelle aussi que chaque année, des travaux de mise à niveau et d’entretien permettent de maintenir des équipements de qualité supérieure dans les cinq modèles de chambres offerts et ailleurs dans l’établissement.

Hôtel Baker Hôtel Baker
Parlant du restaurant, dans une ambiance chaleureuse et tout en simplicité, la taverne gaspésienne Têtu se veut être un hybride entre un restaurant familial et un bar sportif. Son nom, on se le rappellera, évoque celui du propriétaire des terrains où a été construit l’hôtel, Ernest Têtu. Souhaitant faire vivre aux clients une expérience aux saveurs de la Gaspésie, et du Québec en général, on revisite des classiques culinaires afin de faire vivre une expérience savoureuse. Pas étonnant que sa salle à manger soit constamment remplie.

Hôtel Baker  Hôtel Baker
Quant au cinéma, la direction de l’établissement a voulu combler l’absence d’un tel service à Gaspé à l’époque pour le plaisir de la population autant que des clients de l’hôtel. On y présente une film populaire chaque semaine selon un horaire diffusé sur le site Web.
Enfin, mentionnons que l’hôtel est fréquenté par des groupes de touristes venus en autobus et en hiver, ce sont les groupes de motoneigistes et de quads qui arrivent par les sentiers pour se loger le temps d’une halte repos et repas.

Hôtel Baker
hotelbaker.ca
178, rue de la Reine
Gaspé (QC) G4X 1T6
418-368-3355

Ne vous détrompez-pas : les aubergistes ne vous feront pas circuler par un sombre couloir derrière un bâtiment pour vous accueillir à La Ruelle, à Saint-Siméon-de-Bonaventure. Au contraire, dès qu’on s’engage sur le site de ce complexe touristique créé en 2013 par Marie-Josée Dugas et Serge Boulanger, on a l’impression d’entrer sur un domaine où trône en premier plan la magnifique maison ancestrale et patrimoniale Arsenault-Gallagher.


La Ruelle AG
Au départ, le couple décide d’y fonder l’atelier-boutique La Ruelle fourrure, puisque Serge est un artisan de la fourrure depuis 1977. Il y propose des vêtements et accessoires exclusifs fait de fourrure et d’autres matières récupérées. Et il a choisi comme décor de recréer une ruelle du Vieux-Québec, pour bien situer son produit. Voilà pour l’origine de La Ruelle.
Puis en 2017, quand l’accueillant duo d’entrepreneurs transforme une écurie de sa magnifique propriété en deux appartements touristiques et que l’année suivante, on crée aussi un loft dans sa maison centenaire, l’appellation La Ruelle est déjà bien installée.
Comme l’explique Marie-Josée, « j’accueille personnellement chaque personne ou groupe qui vient loger ici et je leur présente toute l’information utile pour qu’ils se sentent bienvenus et à l’aise avec notre concept. Je veux qu’ils se sentent chez eux ».
La Ruelle hébergement offre donc trois magnifiques appartements touristiques pour des séjours prolongés d’au moins 7 jours durant la haute saison. Ciblant particulièrement touristes et gens d’affaires, les trois unités proposant une ou deux chambres se distinguent par leur décor chic et rustique mettant en valeur des matières réutilisées et des oeuvres d’artistes et d’artisans gaspésiens.
La Ruelle PP
Dehors, le splendide aménagement paysager proposant des sentiers et une végétation où trônent de grands arbres matures, créé à la fin des années 1970 et rehaussé par les propriétaires actuels vers 2010, exacerbe la beauté naturelle du lieu, à proximité de la mer. On peut aussi profiter d’une terrasse avec barbecue ainsi que d’un foyer extérieur en saison estivale. La plage, bordant la baie des Chaleurs, se situe à quelques minutes de marche.

La Ruelle AG
Avec l’atelier-boutique La Ruelle qui loge dans la maison ancestrale, on est en présence d’un complexe tout confort dans un lieu imprégné d’art, de nature et de patrimoine ! » Fait à signaler, Serge Boulanger vient de transférer la propriété de sa boutique ainsi que de son savoir-faire à Édith Dubuc et Caroline Hardy dans le cadre d’un projet de relève. Depuis octobre 2022, elles opèrent Les Loutres d’hiver – Récupération de fourrure, qu’on peut visiter sur rendez-vous.
Il ne faut surtout pas rater l’occasion de visiter la maison ancestrale (1820) et son parcours patrimonial joliment aménagé à l’été 2021. Ponctué de huit panneaux d’interprétation en français et en anglais au sujet de la maison ancestrale Arsenault-Gallagher, on y accède tous les jours en visite libre du 15 mai au 15 octobre.
Les panneaux témoignent des caractéristiques architecturales de la maison, mais aussi des familles qui l’ont habitée, et de leurs réalités sociologiques et historiques. Plus largement, ils vous lancent à la découverte de plus de 200 ans d’histoire du Petit-Bonaventure (aujourd’hui Saint-Siméon-de-Bonaventure). Leur contenu est tiré de l’information véhiculée dans une revue historique et une exposition réalisées en 2020 et 2021.

La Ruelle
laruelle.ca
253, Boul. Perron Est
Saint-Siméon-de-Bonaventure, QC G0C 3A0
418.534.4143

Pierre Perreault

La maison de tourisme La Mer Veille fait partie du paysage local depuis 23 ans. Par contre, la maison ancestrale qui l’accueille a été construite en 1880. Elle a été aménagée par son propriétaire pour accueillir six studios totalement équipés, favorisant les séjours de cinq jours et plus.
Le site a été en grande partie épargné par les grandes marées du 6 décembre 2010 qui, associées à des vents violents, ont créé des inondations et dévasté des terrains à plusieurs endroits sur la côte, de Rimouski à Sainte-Flavie entre autres.


Mer Veille

Damien Ruest, qui fut maire de Sainte-Flavie pendant quatre ans dans les années 2010, et sa conjointe Lise, sont des hôtes accueillants et charmants. Leur établissement en bordure du Saint-Laurent est bien situé juste à l’entrée du village de Sainte-Flavie. Avec les drapeaux du Québec et des Patriotes qu'arbore fièrement ce militant indépendantiste de longue date, difficile de le manquer. Un parc municipal bien aménagé avec des installations pour la famille en est le voisin immédiat.
Les travailleurs saisonniers, les petites familles de passage est les touristes de partout viennent occuper les lieux tout l’année. Plusieurs y reviennent régulièrement.
La maison de tourisme La Mer Veille est certainement un endroit à considérer si on cherche le calme et la détente en bordure du grand fleuve.

Motel La Mer Veille
motellamerveille.net

336, route de la Mer
Sainte-Flavie, Qc G0J 2L0
418-775-1700

Lorsque Carole Savoie a décidé de devenir aubergiste, il y a 25 ans, elle fut bien fière de pouvoir profiter d’une opportunité comme celle-là : une maison ancestrale historique de style victorien construite en 1880, en plein cœur de Bouctouche, jumelée à un restaurant voisin autrefois exploité par son proprio d’alors, un certain M. Arsenault, mais fermé depuis un certain temps.


Avec sa famille, elle a entrepris l’acquisition de cet ensemble immobilier et de transformer la résidence en gîte touristique. Le choix du nom La Sagouine s’est vite imposé. La Sagouine, un des grands personnages créés par Antonine Maillet, originaire de Bouctouche, est devenue la porte-parole de tout un peuple. Cette femme, d'origine modeste, à travers des mots vieillis, rares et poétiques, nous ramène à une chose primordiale : la dignité humaine.

Gîte la Sagouine

Depuis la création du personnage de La Sagouine en 1971, par la comédienne Viola Léger, ce texte est rapidement devenu un phénomène plus grand que nature, non seulement au Canada, mais ailleurs dans le monde.. Il allait donc de soi que le gîte de Carole Savoie en porte le nom.

 Gîte la Sagouine Gîte la Sagouine
Ainsi, on a créé 4 chambres et deux suites, toutes avec salle de bain privée. Les chambres offrent aussi le téléviseur avec câble, le wifi, un mini-frigo et un climatiseur. La suite de luxe comprend en plus un four micro-ondes, un grille-pain et une cafetière.

Gîte la Sagouine
Autant dans les chambres que dans les espaces communs, on trouve du mobilier ancien et de belles antiquités. Chaque espace est décoré dans un style différent. Carole Savoie précise que le gîte La Sagouine a fait l’objet de rénovations au fil des ans, dont les plus récentes sont deux salles de bain en 2023. On a procédé à des travaux de peinture également.

Gîte la Sagouine
En parallèle, le Gîte La Sagouine est aussi propriétaire du restaurant voisin qui porte le même nom et qui est reconnu par les gens du coin autant que par les visiteurs de passage pour sa cuisine acadienne et ses fruits de mer, notamment. Le menu propose également une variété de plats populaires (entrées, soupes, salades, sandwiches, poulet, bœuf, desserts, etc.) en plus du permis de boisson offrant une variété de bières, vins et cocktails.

Gîte la Sagouine
C’est aussi pour ses fameux déjeuners qu’on y vient. Ses assiettes brunch et autres spécialités sont toujours populaires et appréciées. Le fils de Carole Savoie assiste le personnel en cuisine pour le service des déjeuners entre autres. De plus, entre le gîte et le restaurant, on a aménagé une magnifique terrasse pour le grand plaisir de la clientèle.


Par ailleurs, on a créé à Bouctouche il y a 30 ans, un peu avant l’ouverture du gîte, l’attraction historique et touristique Le Pays de la Sagouine. Il s’agit d’un village théâtral sur une petite ile au milieu de la baie de Bouctouche. Le Pays de la Sagouine, c’est tout d’abord un lieu de rencontre où l’imaginaire d’Antonine Maillet donne vie à de nombreux personnages tous plus attachants les uns que les autres.
En 2023, on y a présenté jusqu’à la mi-octobre le nouveau spectacle Akadi Lumina, créé par la firme Moment Factory. Un sentier de 1,5 km dans un boisé s’anime aux couleurs de la culture acadienne à travers la lumière, la poésie, la projection vidéo et la musique, pour percevoir ce qui brille tout au fond de l'âme de l'Acadie.

Gîte la Sagouine
Les visiteurs de passage ou les gens du coin qui viennent découvrir cette attraction unique peuvent aller savourer le calme du gîte La Sagouine après une journée à explorer Bouctouche, ou encore y déguster un succulent repas. En plus de sa localisation en bord de mer, Bouctouche propose des attractions animées, des dunes caressées par le vent marin et ses habitants sympathiques vous accueillent comme si vous étiez de la famille.

Le Gîte de la Sagouine
sagouine.nb.ca
45, Boul. Irving
Bouctouche, NB E4S 3J5
506 743-5554

À mi-chemin entre Baie-Comeau et Sept-Iles, au coeur du petit village de Rivière-Pentecôte, aujourd'hui fusionné à la ville de Port-Cartier, l'Auberge du Nord-Côtier est l'endroit idéal pour découvrir l'univers des petits villages de la Côte-Nord d'avant le grand essor industriel d'après-guerre lié à l'extraction minière. Car le village fut  à la fin du XIXe siècle un des principaux centres de l'industrie forestière sur la Côte-Nord. Et c'est dans un ancien bâtiment de la compagnie papetière où logeaient les cadres que Patrick Weinspach et Eliane Didier, un couple d'origine alsacienne, ont décidé d'ouvrir leur auberge, un projet de préretraite après être tombé en amour avec la région.

Nord-Côtier 3A

L'ancien bâtiment de la Cie forestière était particulièrement bien situé sur un promontoire avec vue sur la Rivière Pentecôte et la mer, juste en-haut du quai qui bourdonnait autrefois d'activités. D'autant plus que c'est là que se termine la très belle plage de 13 km de Pointe-aux-Aux-Anglais. L'auberge est aujourd'hui à proximité des bâtiments centenaires du village qu'on peut visiter,

Patrick et Eliane ont revampé l'ancien bâtiment de compagnie avec goût et ils offrent aujourd'hui aux visiteurs de forts jolies chambres qui n'ont rien à envier au confort des grands hôtels. Avec en prime une vue plongeante sur la mer pour la plus grand plaisir des yeux. Ils offrent aussi des appartements autonomes pour les groupes et familles. 

Au rez-de-chaussée, le salon, la salle à manger et la cuisine sont accessibles aux visiteurs. Alors que pendant plusieurs années, l'Auberge a opéré une table gastronomique, aujourd'hui l'auberge n'offre que le petit déjeuner continental et c'est une cuisine complète qui est offerte à la clientèle où on peut se faire à manger pour les autres repas. 

L'auberge accueille périodiquement des événements culturels en collaboration avec les organismes culturels de la région et ses murs sont offerts pour exposition aux artistes en arts visuels. L'été, le vaste perron et une petite terrasse permettent aux visiteurs de profiter du beau temps tout en déjeunant.

Auberge du Nord-Côtier

4373, des Pionniers

Rivière-Pentecôte

aubergenordcotier.com

 https://youtu.be/vLqKFIszIP4?feature=sharedwym-1694356254314

Une visite organisée dans le cadre de la première présentation de Fierté Charlevoix, en mai 2023, en collaboration avec l’organisme Fierté agricole de la région, aura permis à une trentaine de personnes de découvrir le résultat du rêve de deux passionnés qui se sont lancés dans l’élevage du canard de barbarie, en même temps qu’un gîte à la campagne dans un environnement exceptionnel à Saint-Hilarion.


Alexis Tanguay et Aleck Vitam, amis et partenaires dans la vie depuis près de 10 ans, se sont engagés dans ce projet d’entrepreneuriat en agriculture en 2021. « La création d’une entreprise agricole s’est vite imposée comme projet de vie permettant de concilier nos ambitions et nos valeurs personnelles », explique Aleck.

Ferme Ambrosia de Charlevoix
Les deux partenaires partagent beaucoup plus que les tâches reliées à l’élevage, à la production de produits alimentaires et à la gestion de leur gîte touristique. Ils sont tous deux animés par une profonde conviction de l’importance de remettre en question le statu quo et toujours chercher l’innovation et l’élévation dans les saveurs, le service, les pratiques d’affaires et les relations humaines.


« Pour nous, il est impératif de placer l’humain au centre de toutes les décisions et promouvoir le respect, l’inclusion et le développement personnel, tant de nos partenaires que des membres de notre communauté », explique Alexis.

Ferme Ambrosia de Charlevoix
Leur impact sur l’environnement est aussi au cœur de leurs préoccupations. Tous deux s’efforcent de rester conscients des excès pour les éviter et chercher à toujours reconnaître et corriger leurs torts dans un monde plus grand que nous-mêmes.


« Il faut toujours chercher à se questionner sur l’empreinte écologique et sociale de nos pratiques et décisions, dans une vision tournée vers un futur propre, équitable et profitable », ajoute Aleck qui présente un profil d’écologiste assez prononcé, avec un accent de philosophe. « Pour moi, la philosophie est à la base de toute science », assure-t-il.

 Ferme Ambrosia de Charlevoix
À cet effet, il précise que leur canard est élevé en liberté et nourri au pâturage, pour une saveur réellement ancrée dans le terroir culinaire du Québec et de Charlevoix. Les oiseaux ne sont pas gavés et sont bien traités. Pour Alexis, « garantir la qualité de tous nos produits par le recours au plus hautes normes et l’utilisation d’ingrédients frais et produits localement, voilà ce qui nous anime en permanence ». Si le canard est un produit alimentaire peu connu pour certains, les dégustations permettent de mieux le faire apprécier.


Parce qu’au-delà de la production de ces canards, qui arrivent sous la forme de canetons fraichement nés, jusqu’à leur abattage pour consommation, il y a la mise en marché de la boutique et de ses produits fins tirés du canard et cuisinés avec amour sur place qui occupe une bonne partie de leur temps et de leurs énergies.

Ferme Ambrosia de Charlevoix Ferme Ambrosia de Charlevoix
Chaque fin de semaine pendant presque trois saisons, ils occupent des espaces de présentation dans des marchés publics, à Québec, à Saint-Irénée, à La Malbaie et à Baie Saint-Paul, en rotation et selon les événements. Leurs produits sont également distribués dans quelques points de vente et boutiques dans Charlevoix, en plus d’être au menu de quelques bons restaurants de la région. Les canards et leurs produits sont aussi vendus directement à la ferme.


La Ferme Ambrosia porte donc une mission double : accueillir des gens pour un séjour agrotouristique unique dans son gîte et produire des aliments savoureux et inspirants, dans le respect de l’environnement et du bien-être animal.

Ferme Ambrosia de Charlevoix
À cet effet, souhaitant devenir une destination agrotouristique dans la région, la ferme vient obtenir une aide financière de 14 000 $ de la MRC Charlevoix, dans le cadre d’un projet de financement de la ferme de 55 823$, afin d’obtenir des équipements neufs, de réduire la dépendance face aux sous-traitants et de faciliter le développement de nouveaux produits.

 
L’entreprise désire également aménager une boutique à la ferme, un espace pique-nique, des structures facilitant l’observation des canards et des affiches d’interprétation pour agrémenter les visites libres.

Ferme Ambrosia de Charlevoix Ferme Ambrosia de Charlevoix
Quant à son volet gîte, il propose déjà trois chambres soigneusement aménagées donnant accès à une magnifique salle de bains. On y sert le petit déjeuner chaque matin. Les invités ont aussi accès aux aires communes de la maison lors de leur séjour. Plusieurs activités en nature sont accessibles sur le site et aux alentours de Saint-Hilarion.

Ferme Ambrosia
fermeambrosia.com
335 Rang 1
Saint-Hilarion (QC) G0A 3V0
(418) 400-8283

L’équipe de Gestion Laprise, avec Julie Tremblay et Stéphane Laprise comme co-propriétaires, vient d’établir une nouvelle image de marque pour ses deux établissements hôteliers : le Motel 4 saisons de Forestville et le Complexe hôtelier Escoumins, sur la Côte-Nord.

 Forestville
Ce faisant, ils peuvent maintenant afficher une enseigne hôtelière commune, ce qui rehausse la notoriété de l’entreprise et créée une meilleure impression auprès de la clientèle. Le couple a acquis l’établissement des Escoumins, fondé il y a une quarantaine d’années, en mai 2023, alors qu’ils sont propriétaires de celui de Forestville, établi y a plus de 30 ans, depuis 2012.


Julie Tremblay et son conjoint sont aussi propriétaires de plusieurs immeubles à logements à Forestville et à Baie Comeau, comprenant différents types et grandeurs de logements, regroupés sous la bannière Gestion Laprise.

Forestville
Pour sa part, le Motel 4 Saisons est réputé pour sa propreté irréprochable et sa tranquillité. Les voyageurs de passage dans la région par plaisir ou par affaire, sauront apprécier l’une ou l’autre des 25 chambres, dans le bâtiment principal ou dans le motel connexe. On y trouve aussi une mini-suite. Les travailleurs saisonniers ou occasionnels ont accès à des chambres spécialement aménagées pour eux à des prix abordables. On y sert le petit déjeuner continental, inclus dans le coût de la chambre, tous les matins dans la salle à manger près de la réception.

Forestville Julie Tremblay, copropriétaire


Julie Tremblay souligne que son équipe de huit personnes est dynamique et professionnelle. Chacun respecte et fait sien les valeurs de l’entreprise : service-client, souci de la qualité, travail d’équipe. De plus, elle rappelle qu’en plus d’un hébergement de qualité, l’établissement est situé à proximité de plusieurs lieux d’intérêt et ce, en toute saison, dont une plage, des pistes de ski de fond et de raquettes, les sentiers pédestres de la Baie-Verte, la route de motoneige TQ3, des activités de chasse, pêche et canot, le Club de golf Le Méandre, la Véloroute des baleines et le Musée de la petite Anglicane.

Les Escoumins : poursuite des activités comme avant
À propos du Complexe hôtelier Escoumins, Julie Tremblay se réjouit d’avoir pu compter sur le maintien de l’équipe d’employés en place lors de l’acquisition et du soutien de l’ex-propriétaire pour la prise en charge. Le principal changement apporté par les acquéreurs, c’est la réouverture du bar au début de l’été, qui était fermé depuis la pandémie de COVID.


On projette également de réaménager et de rénover les aires communes. L’endroit étant en excellent état, il n’est pas prévu d’autres travaux à court terme.

Forestville
La priorité est accordée à l’uniformisation du produit et de l’image de marque pour les deux établissements, d’établir un système de réservation commun et d’assurer une qualité de service.


Motel 4 Saisons
motel4saisons.com
157, route 138 Ouest
Forestville (Qc) G0T 1EO
418-587-6666

Si en 2022 l’hôtel Econo Lodge de Forestville a reçu de Choice Hotels Canada, le prix Satisfaction de la clientèle Platine 2022, soulignant « son excellence opérationnelle et le dévouement de son personnel à offrir un service de qualité supérieure », ce n’est pas le fruit du hasard.


« L’Econo Lodge de Forestville, un chef de file dans l’industrie hôtelière, a démontré qu’il est tout à fait possible d’atteindre un haut niveau de satisfaction de la clientèle », a déclaré Brian Leon, président de Choice Hotels Canada. L’hôtel, qui a déjà remporté trois prix Satisfaction de la clientèle Or et un prix APEX (Awards for Property Excellence), a alors reçu son premier prix Platine.

ÉconoLodge Forestville
« Nous sommes honorés de recevoir ce prix, qui reconnaît le travail et l’attention que nous accordons à l’hôtel et à l’expérience de nos clients au quotidien, a affirmé Anna Marino, copropriétaire avec son frère, Renato, de l’établissement familial qui existe depuis 1956. Ce prix, qui reflète un véritable travail d’équipe, est dédié à tous les employés de notre établissement » a-t-elle commenté en son nom et celui de son frère Renato, copropriétaire de l’entreprise familiale.

ÉconoLodge Forestville
Le complexe hôtelier familial est rapidement devenu un emblème bien connu de cette ville. En 2006, le resto-pub Le Chianti fut ajouté pour compléter l’offre du restaurant ; un resto-pub chaleureux avec un menu varié qui a su impressionner et devenir l’endroit idéal pour se divertir en famille ou entre amis.


Un immigrant qui a fait son chemin
Plus de 65 ans après que leur père, Jos Marino, un immigrant Italien ayant fui son pays pendant la guerre en 1943, ait créé le restaurant Le Danube Bleu offrant alors 28 places, un bar salon et 12 chambres à Forestville, ses héritiers gèrent maintenant un établissement 3 étoiles offrant 55 chambres, un restaurant de 150 places, un resto pub, des salles de réunion et une salle de congrès pouvant accueillir 225 personnes.

ÉconoLodge Forestville ÉconoLodge Forestville
Les amateurs d’histoire comprendront que le nom du restaurant vient du fleuve Danube, en Europe centrale, que le jeune Jos a traversé dans sa quête de liberté après avoir subi les camps de concentration. Après avoir traversé l’océan au début des années 1950, il s’est retrouvé sur la Côte Nord où des milliers d'ouvriers travaillaient en haut de Forestville, au barrage Bersimis.


Jos Marino a profité de cette occasion pour implanter son établissement. D'autres membres de sa famille, dont son frère Michel, sont venus le rejoindre et ont également lancé des commerces à Forestville. Quand tout ce beau monde venu de partout, dont un certain nombre d'étrangers, se retrouvaient dans les hôtels de Forestville, ça brassait en grand, raconte-t-on. L'alcool coulait à flot, les bagarres étaient nombreuses, et les quelques femmes, très recherchées. 

Par malheur, en novembre 1967, un incendie a totalement détruit l’établissement, faisant un mort, le beau-frère de Jos Marino. Lui et son frère Michel ont tenté de le sauver et ont été brûlés dans leurs manœuvres à travers les flammes, sans succès. L’hôtel et le restaurant furent reconstruits rapidement.


Jos a rencontré celle qui allait devenir sa femme, Béatrice Nicolas, native de Forestville, et ensemble ils ont eu trois enfants. En 1989 et 1991, Renato et Anna, deux des trois enfants de Jos, se sont joints à l'entreprise pour en prendre les commandes quelques années plus tard. En 2003, un partenariat pour l'hébergement fut conclu avec la franchise mondiale Choice Hotels et est devenu Econolodge Forestville. Au fil des années, toutes les chambres ont été soigneusement rénovées entre 2005 et 2015. Elles sont dotées de salles de bains modernes et de nouveaux revêtements de sol.

ÉconoLodge Forestville
On a également réaménagé la salle de congrès pour accroître son efficacité et sa versatilité. Fait à signaler, cet hôtel accepte les animaux de compagnie.

 
Ana Marino ne tarit pas d’éloges pour son père qui, dit-elle, « était avant-gardiste et avait un sens très développé des affaires dès ses débuts ». Lui qui n’avait pas d’expérience dans le domaine a su faire sa place et conquérir une clientèle qui grandissait sans cesse avec le boom de la construction des centrales hydroélectriques et les opérations des industries forestières, entre autres.


Diplômée en gestion de services alimentaires de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) en 1991, elle a rejoint son frère Renato qui préside l’entreprise et voit à la gestion stratégique. Pour sa part, elle voit à la gestion opérationnelle de l’établissement.


Hôtel ÉconoLodge Forestville
Restaurant Danube Bleu et Pub le Chianti
econolodgeforestville.com
5, route 138 Est
Forestville (Qc) G0T 1E0
418 587-2278

 Pendant plus de 25 ans, Magella Landry, autrefois pêcheur commercial de crabe avec plusieurs bateaux, qui passait alors ses hivers à Montréal, s’est impliqué dans le développement touristique de Natashquan et de la Côte-Nord. Aujourd’hui, il retrouve une vie un peu moins mouvementée en veillant à la gestion et à la promotion de l’Auberge Port d’Attache qu’il a construite et qu’il opère depuis 1995.


Située à l’entrée ouest du village, directement au bord des eaux du Golfe St-Laurent, l’auberge offre huit chambres personnalisées offrant téléphone et télévision. On peut aussi s’y détendre dans le salon de lecture ou simplement admirer la magnifique vue. Au matin, on y prend le petit-déjeuner avec les autres voyageurs dans la salle à manger, amoureusement préparé par le chef qui se fait un plaisir de servir des oeufs, des crêpes ou du pain doré. Le tout inclus dans le tarif d’hébergement.

Natashquan Natashquan
Comme de nombreux autres villages de la région, l’offre d’hébergement touristique est plutôt limitée à Natashquan. On s’est d’ailleurs penché sur la question au cours des dernières années en vue de pouvoir offrir des logements pour les travailleurs et les nouveaux arrivants. Le séjour au Port d’Attache est rempli de beaux souvenirs alors que l’endroit est superbement décoré de meubles anciens, d’images historiques, de tableaux illustrant des scènes locales, entre autres.

Natashquan
Magella Landry demeure une figure importante dans le paysage Macacain *, ayant été vice-président de Tourisme Côte-Nord et président de l’organisme de développement touristique et culturel qui est devenu récemment Destination Natashquan.

 Natashquan
Il s’est aussi impliqué et a coordonné au milieu des années 2010, avec une centaine d’autres citoyens, un mouvement voué à la sauvegarde et à la promotion du site patrimonial Gilles Vigneault à Natashquan ou, en d'autres mots, pour assurer la survie de « La Source ». On souhaitait ainsi éviter la vente de ce site au privé qui dénaturerait ces lieux débordant d'histoire et stopper la dégradation des bâtiments de ce lieu qui sera bientôt irréversible.

Natashquan
Les gens de Natashquan désiraient sauver ces bâtiments - deux maisons et trois dépendances - pour en faire un lieu de mémoire vivante, un lieu de partage de la source d'inspiration du poète, d'accueil, de création et de résidence d'artistes. On avait ainsi initié une collecte de fonds nationale en vue d’amasser 500 000 $ dans le Fonds Natashquan pour la sauvegarde de la Source. « Une bien petite somme considérant l'envergure de l'acte de mémoire et de transmission de la source que les gens de ce tout petit village s'engagent à réaliser pour l'ensemble de la province », avait déclaré Magella Landry lors du lancement de la campagne.


Après toutes ces années d’engagement, et afin de pouvoir mieux s’occuper de sa famille, l’aubergiste pense éventuellement trouver un acheteur pour son auberge. Il n’y a pas de relève familiale qui puisse en assurer la suite, il doit donc se tourner vers d’autres ressources. Il espère qu’un acheteur local ou régional se manifestera le moment venu. L’auberge est ouverte toute l’année et jouit d’une localisation exceptionnelle, autant pour les amateurs de beaux paysages en été que pour les motoneigistes en hiver.

Natashquan
Et avis aux intéressés : l’eau de la baie à Natashquan est parfois plus chaude pour la baignade que peut l’être l’air ambiant pendant la belle saison.

Auberge Port d’Attache
aubergeleportdattache.ca70, rue du Pré
Natashquan (Québec) G0G 2E0
418 726-3569

* Macacain : Selon certains, le gentillé «Macacain» serait un dérivé d'«Acadien», peuple à qui l'on doit la descendance des habitants de Natashquan.

La famille Cormier de Havre-Saint-Pierre, sur la Côte-Nord, a un riche passé en matière de développement entrepreneurial dans la région et ce, depuis longtemps. Pas étonnant que l’un des descendants de cette famille, Anthony Cormier, soit au cœur du projet de mini-chalets écologiques et autonomes sur roues Didoche.


C’est d’ailleurs le surnom qu’on donnait à l’un de ces ancêtres Cormier, bâtisseur du Havre St-Pierre, qu’Anthony et sa conjointe et partenaire, Vicky Petipas, ont choisi pour promouvoir ce nouveau concept d’hébergement offert depuis peu en Minganie.

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« Profiter autrement de la nature sur la Côte-Nord », voilà ce qui a motivé le couple pendant les quatre années de démarches qui ont conduit à la construction, en 2021, de ces 5 mini-chalets actuellement offerts en location.  Anthony Cormier, un expert en gestion des finances pour Parcs Canada, n’a pas ménagé les efforts pour mener à terme ce projet qui sort en quelque sorte des sentiers battus en terme de pleine autonomie énergétique, d’expérience d’hébergement tout confort accessible quatre saisons.

 
« J’ai toujours voulu être en affaires. J’avais remarqué il y a quelques années qu’il y avait un besoin en hébergement en Minganie. On a donc fait le tour du Québec pour regarder ce qui se fait ailleurs au niveau de l’hébergement et on a développé un concept qui, on l’espère, permettra à la clientèle de vivre une expérience unique », explique-t-il.

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Les mini-chalets munis de plaques solaires comprennent tout ce qui est utile et pratique pour assurer un séjour non loin de la mer, en toute sécurité et tranquillité. Il y a aussi un aménagement extérieur pour chacun des chalets avec patio, barbecue, pot à feu et table de pique-nique. Ils ont été réalisés avec la contribution de la firme MiniMaliste de Québec, spécialisée dans la conception et la fabrication de mini-maisons.

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Ces minimaisons construites pour atteindre une pleine autonomie énergétique sont installées à Havre-Saint-Pierre et ailleurs en Minganie. D’ici peu, on pourra offrir un lieu permanent pour leur installation. Elles sont conçues pour un maximum de 2 adultes et 2 enfants. Cet hébergement insolite plonge ses visiteurs dans un milieu riche de rencontres : un lieu idéal pour décrocher, faire le plein d’énergie et vivre une expérience d’hébergement à la fois confortable et originale.

 
On suggère à la clientèle de prendre au minimum trois nuits en Minganie pour bien comprendre le territoire et visiter ses attraits. Passionné de tourisme et de sa région, Anthony connaît mieux que personne les bons endroits à découvrir dans sa municipalité natale. L’archipel de Mingan est un incontournable à visiter. Les îles de Mingan demeurent pour Anthony le plus bel endroit au monde.

 
Une unité mobile est disponible. Celle-ci peut être installé partout sur le territoire de la Minganie.

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Enfin, Anthony et Vicky partagent des valeurs humaines et sociales qui s’expriment par l’ouverture aux autres, le respect des différences et la cohabitation de tous et toutes, sans jugement et dans l’harmonie. Tout ça se reflète dans leur entreprise qui conjugue valeurs modernes et développement durable.

Mini-chalets Didoche
chaletsdidoche.com
1697, rue Boréale
Havre-Saint-Pierre (QC) G0G 1P0
877 347-0383