Manger et boire

La devanture du bâtiment où la Distillerie O’Dwyer produit et distribue ses produits en dit déjà long sur ce qui motive et stimule ses dirigeants : perpétuer l’histoire et les traditions de ce coin de pays. On l’a d’ailleurs fait remarquer à Michael Briand, le directeur des ventes et marketing de l’entreprise créée en 2016 par deux diplômés universitaire, en génie civil et en chimie organique, ce qui a eu l’air de lui plaire.

Associés O'Dwyer
Tout a débuté un beau soir autour d’un verre dans un bar, comme débutent souvent de nombreuses histoires. « Pourquoi on ne produirait pas nous-mêmes quelque chose qui nous rappelle l’histoire des colons irlandais, arrivés ici à la suite de la grande famine de la pomme de terre des années 1845 à 1849 en Irlande, causée par un champignon et qui a décimé un grand nombre d’entre eux ? »
Il n’en fallait pas plus pour que la « grande noirceur » inspire les deux entrepreneurs et certains de leurs amis. Pourquoi O’Dwyer ? « O » c’est descendant, et « dwyer » c’est noirceur, en gaélique. Par ailleurs, la présence de chanterelles en grand quantité autour de Gaspé a fait en sorte que le champignon devienne l’élément de base de la plupart des produits de O’Dwyer.

O'Dwyer produits

C’est ainsi que Radoune (Gin fabriqué à partir de quatre champignons sauvages de la région), Radoune Vieilli (dans des barils de chêne américain vieux de plus de 15 ans, spécialement choisis, ayant servi pour la fabrication de rye whisky, rye canadien et bourbon), le St-Pierre No20 (rappel du whisky de prohibition provenant de St-Pierre-et-Miquelon et connu des Gaspésiens), le Gaspésienne No20 (un acérum, ou eau-de-vie d’érable, issu de la fermentation de la sève d’érable concentrée québécoise, selon des normes strictes), ont été créés et font désormais la fierté des deux associés.
On peut aussi mentionne le Puddingstone, du nom d’une haute montagne près de Gaspé (liqueur de crème gaspésienne ultime aux arômes complexes de chocolat, de café et d’érable) et l’amaretto Dartmouth (un produit unique, entre le sucré et le terreux, incluant lichen, mousse de framboisier, séchés et trempés longuement dans l’alcool 96%).
O’Dwyer produit 80 000 bouteilles annuellement de ces divers produits et on peut se les procurer à la SAQ. Un des gros vendeurs est Le Dartmouth, pour sa spécificité et son goût incomparable.

O'Dwyer produits
Enfin, on a décidé de recycler même les mélanges de champignons et d’épices utilisés pour la distillation, en les déshydratant et en les ensachant pour les amateurs de cuisine raffinée. On peut pour le moment se procurer ce produit uniquement à la distillerie de Gaspé. Une idée qui va certainement faire son chemin.

Distillerie O’Dwyer
odwyerdistillery.com
6, rue des Cerisiers
Gaspé (Québec) G4X 2M2
418.360.0160


De passage à Tadoussac ou en faisant volontairement le détour, l’épicurien qui s’assume ne pourra manquer de visiter le bistro gastronomique Chez Mathilde qui s’est affirmé au fil des ans comme une des meilleures tables du Québec. À l’embouchure du Saguenay et au tout début de la Côte-Nord, c’est un excellent endroit pour découvrir les saveurs boréales inédites de la région et des terroirs québécois. Depuis quinze ans, cette table qui s’est installé à l’origine dans un ancien restaurant familial au cœur de Tadoussac à deux pas du célèbre Hôtel Tadoussac, a évolué pour devenir une adresse gastronomique qui contribue à hisser ce modeste village de 800 habitants dans la courte liste des destinations épicuriennes courues. 

Chez Mathilde

À l’origine de cette belle réussite, il y a deux histoires d’amour, celle de Jean-Sébastien Sicard tombé en amour avec Tadoussac, un village qu’il a découvert en tournée avec son groupe Saud et les Fous du Roy, puis celle de Jean-Sébastien avec Mireille Perron, une fille de Tadoussac quand il est venu s’y installer. Partenaires depuis en amour comme en affaires, Jean-Sébastien et Mireille ont fait grandir Mathilde tout en fondant leur famille dans ce village.


La cuisine créative du chef Jean-Sébastien Sicard

Jean-Sébastien Sicard


C’est à partir de l’expérience acquise initialement en restauration quand il travaillait comme serveur puis en cuisine aux Iles de la Madeleine que le chef autodidacte originaire de Montréal a développé son expertise, appuyé par Mireille pour l’administration et la gestion du service. Il fait partie de cette génération de nouveaux chefs qui développent une cuisine créative en s’appuyant sur la tradition. 

Et c’est en mettant en valeur les produits frais et de saison de nombreux producteurs locaux que le chef a créé un menu unique qui nous fait à tout coup découvrir de nouvelles saveurs. Que ce soient les algues marines de De baies et de sève à Natashquan, les produits forestiers des Trésors des Bois, les Petits fruits du nord, les fromages, pains et bières de micro de Charlevoix, de Tadoussac et de la Côte-Nord, les poissons, les bourgots et la mactre de Stimpson pêchés dans l’estuaire. Tous ces délices sont offerts maintenant en soirée de juin à novembre en trois menus dégustation : la Grande Côte, cinq plats à l’aveugle permettant de découvrir le terroir nord-côtier, le St-Laurent, cinq plats mettant en valeur les produits de l’estuaire et du golfe du St-Laurent et l’Appel du Jardin cinq plats végétariens d’inspiration boréale. Le tout offert avec des accords mets vins et servis dans une salle à manger chaleureuse qui s’ouvre sur la cuisine, accompagné parfois de groupes musicaux. Et comme pour toute bonne table gastronomique, il est fortement recommandé de réserver et souvent quelques jours à l’avance en haute saison.

Chez MathildeChez MathildeChez MathildeChez Mathilde
Un comptoir Chez Mathilde express et une gelateria très populaires ont pris le relais depuis quelques années pour les déjeuners et dîners qui ne sont plus offerts depuis deux ans en salle à manger, mais demeurent tout aussi populaires.

Chez Mathilde
227, rue des Pionniers
Tadoussac, Qc
G0T 2A0
418.235.4443


Chezmathildebistro.com

https://fb.watch/nRvQrfpvLh/?mibextid=HSR2mg

Lorsque Carole Savoie a décidé de devenir aubergiste, il y a 25 ans, elle fut bien fière de pouvoir profiter d’une opportunité comme celle-là : une maison ancestrale historique de style victorien construite en 1880, en plein cœur de Bouctouche, jumelée à un restaurant voisin autrefois exploité par son proprio d’alors, un certain M. Arsenault, mais fermé depuis un certain temps.


Avec sa famille, elle a entrepris l’acquisition de cet ensemble immobilier et de transformer la résidence en gîte touristique. Le choix du nom La Sagouine s’est vite imposé. La Sagouine, un des grands personnages créés par Antonine Maillet, originaire de Bouctouche, est devenue la porte-parole de tout un peuple. Cette femme, d'origine modeste, à travers des mots vieillis, rares et poétiques, nous ramène à une chose primordiale : la dignité humaine.

Gîte la Sagouine

Depuis la création du personnage de La Sagouine en 1971, par la comédienne Viola Léger, ce texte est rapidement devenu un phénomène plus grand que nature, non seulement au Canada, mais ailleurs dans le monde.. Il allait donc de soi que le gîte de Carole Savoie en porte le nom.

 Gîte la Sagouine Gîte la Sagouine
Ainsi, on a créé 4 chambres et deux suites, toutes avec salle de bain privée. Les chambres offrent aussi le téléviseur avec câble, le wifi, un mini-frigo et un climatiseur. La suite de luxe comprend en plus un four micro-ondes, un grille-pain et une cafetière.

Gîte la Sagouine
Autant dans les chambres que dans les espaces communs, on trouve du mobilier ancien et de belles antiquités. Chaque espace est décoré dans un style différent. Carole Savoie précise que le gîte La Sagouine a fait l’objet de rénovations au fil des ans, dont les plus récentes sont deux salles de bain en 2023. On a procédé à des travaux de peinture également.

Gîte la Sagouine
En parallèle, le Gîte La Sagouine est aussi propriétaire du restaurant voisin qui porte le même nom et qui est reconnu par les gens du coin autant que par les visiteurs de passage pour sa cuisine acadienne et ses fruits de mer, notamment. Le menu propose également une variété de plats populaires (entrées, soupes, salades, sandwiches, poulet, bœuf, desserts, etc.) en plus du permis de boisson offrant une variété de bières, vins et cocktails.

Gîte la Sagouine
C’est aussi pour ses fameux déjeuners qu’on y vient. Ses assiettes brunch et autres spécialités sont toujours populaires et appréciées. Le fils de Carole Savoie assiste le personnel en cuisine pour le service des déjeuners entre autres. De plus, entre le gîte et le restaurant, on a aménagé une magnifique terrasse pour le grand plaisir de la clientèle.


Par ailleurs, on a créé à Bouctouche il y a 30 ans, un peu avant l’ouverture du gîte, l’attraction historique et touristique Le Pays de la Sagouine. Il s’agit d’un village théâtral sur une petite ile au milieu de la baie de Bouctouche. Le Pays de la Sagouine, c’est tout d’abord un lieu de rencontre où l’imaginaire d’Antonine Maillet donne vie à de nombreux personnages tous plus attachants les uns que les autres.
En 2023, on y a présenté jusqu’à la mi-octobre le nouveau spectacle Akadi Lumina, créé par la firme Moment Factory. Un sentier de 1,5 km dans un boisé s’anime aux couleurs de la culture acadienne à travers la lumière, la poésie, la projection vidéo et la musique, pour percevoir ce qui brille tout au fond de l'âme de l'Acadie.

Gîte la Sagouine
Les visiteurs de passage ou les gens du coin qui viennent découvrir cette attraction unique peuvent aller savourer le calme du gîte La Sagouine après une journée à explorer Bouctouche, ou encore y déguster un succulent repas. En plus de sa localisation en bord de mer, Bouctouche propose des attractions animées, des dunes caressées par le vent marin et ses habitants sympathiques vous accueillent comme si vous étiez de la famille.

Le Gîte de la Sagouine
sagouine.nb.ca
45, Boul. Irving
Bouctouche, NB E4S 3J5
506 743-5554

Une visite organisée dans le cadre de la première présentation de Fierté Charlevoix, en mai 2023, en collaboration avec l’organisme Fierté agricole de la région, aura permis à une trentaine de personnes de découvrir le résultat du rêve de deux passionnés qui se sont lancés dans l’élevage du canard de barbarie, en même temps qu’un gîte à la campagne dans un environnement exceptionnel à Saint-Hilarion.


Alexis Tanguay et Aleck Vitam, amis et partenaires dans la vie depuis près de 10 ans, se sont engagés dans ce projet d’entrepreneuriat en agriculture en 2021. « La création d’une entreprise agricole s’est vite imposée comme projet de vie permettant de concilier nos ambitions et nos valeurs personnelles », explique Aleck.

Ferme Ambrosia de Charlevoix
Les deux partenaires partagent beaucoup plus que les tâches reliées à l’élevage, à la production de produits alimentaires et à la gestion de leur gîte touristique. Ils sont tous deux animés par une profonde conviction de l’importance de remettre en question le statu quo et toujours chercher l’innovation et l’élévation dans les saveurs, le service, les pratiques d’affaires et les relations humaines.


« Pour nous, il est impératif de placer l’humain au centre de toutes les décisions et promouvoir le respect, l’inclusion et le développement personnel, tant de nos partenaires que des membres de notre communauté », explique Alexis.

Ferme Ambrosia de Charlevoix
Leur impact sur l’environnement est aussi au cœur de leurs préoccupations. Tous deux s’efforcent de rester conscients des excès pour les éviter et chercher à toujours reconnaître et corriger leurs torts dans un monde plus grand que nous-mêmes.


« Il faut toujours chercher à se questionner sur l’empreinte écologique et sociale de nos pratiques et décisions, dans une vision tournée vers un futur propre, équitable et profitable », ajoute Aleck qui présente un profil d’écologiste assez prononcé, avec un accent de philosophe. « Pour moi, la philosophie est à la base de toute science », assure-t-il.

 Ferme Ambrosia de Charlevoix
À cet effet, il précise que leur canard est élevé en liberté et nourri au pâturage, pour une saveur réellement ancrée dans le terroir culinaire du Québec et de Charlevoix. Les oiseaux ne sont pas gavés et sont bien traités. Pour Alexis, « garantir la qualité de tous nos produits par le recours au plus hautes normes et l’utilisation d’ingrédients frais et produits localement, voilà ce qui nous anime en permanence ». Si le canard est un produit alimentaire peu connu pour certains, les dégustations permettent de mieux le faire apprécier.


Parce qu’au-delà de la production de ces canards, qui arrivent sous la forme de canetons fraichement nés, jusqu’à leur abattage pour consommation, il y a la mise en marché de la boutique et de ses produits fins tirés du canard et cuisinés avec amour sur place qui occupe une bonne partie de leur temps et de leurs énergies.

Ferme Ambrosia de Charlevoix Ferme Ambrosia de Charlevoix
Chaque fin de semaine pendant presque trois saisons, ils occupent des espaces de présentation dans des marchés publics, à Québec, à Saint-Irénée, à La Malbaie et à Baie Saint-Paul, en rotation et selon les événements. Leurs produits sont également distribués dans quelques points de vente et boutiques dans Charlevoix, en plus d’être au menu de quelques bons restaurants de la région. Les canards et leurs produits sont aussi vendus directement à la ferme.


La Ferme Ambrosia porte donc une mission double : accueillir des gens pour un séjour agrotouristique unique dans son gîte et produire des aliments savoureux et inspirants, dans le respect de l’environnement et du bien-être animal.

Ferme Ambrosia de Charlevoix
À cet effet, souhaitant devenir une destination agrotouristique dans la région, la ferme vient obtenir une aide financière de 14 000 $ de la MRC Charlevoix, dans le cadre d’un projet de financement de la ferme de 55 823$, afin d’obtenir des équipements neufs, de réduire la dépendance face aux sous-traitants et de faciliter le développement de nouveaux produits.

 
L’entreprise désire également aménager une boutique à la ferme, un espace pique-nique, des structures facilitant l’observation des canards et des affiches d’interprétation pour agrémenter les visites libres.

Ferme Ambrosia de Charlevoix Ferme Ambrosia de Charlevoix
Quant à son volet gîte, il propose déjà trois chambres soigneusement aménagées donnant accès à une magnifique salle de bains. On y sert le petit déjeuner chaque matin. Les invités ont aussi accès aux aires communes de la maison lors de leur séjour. Plusieurs activités en nature sont accessibles sur le site et aux alentours de Saint-Hilarion.

Ferme Ambrosia
fermeambrosia.com
335 Rang 1
Saint-Hilarion (QC) G0A 3V0
(418) 400-8283

St-Félicien et Dolbeau-Mistassini comptent plusieurs tables homosympas. À l’hôtel du Jardin à St-Félicien, le restaurant Le Baumier vous invite à vivre l’expérience des plaisirs de la table dans un décor charmant et convivial. Les chefs Patrick Fournier et Sébastien Simard vous proposent des mets avant-gardistes, inspirés des saveurs nordiques et déclinés au gré des saisons.

Auberge de la Seigneurie menu

Le restaurant de l’Auberge La Seigneurie du Lac, dans l’ancien presbytère centenaire du village maintenant fusionné de Saint-Méthode, se spécialise dans le surf & turf dans un décor très victorien. Ne manquez pas de visiter Bouchard Artisans bio et faites provision de ses délicieux fromages et yogourts biologiques artisanaux fabriqués uniquement avec le lait de cette ferme familiale. Si vous le souhaitez, vous pouvez visiter la salle de transformation de la fromagerie. Vous y trouverez également une variété de produits du terroir de divers producteurs-artisans de la région. Pour les cyclistes, c’est un excellent endroit pour se ravitailler en produits sains et frais car la fromagerie est située sur la Véloroute des Bleuets.
Au Moulin des Pionniers de la Doré, le restaurant La Maison Marie vous fera découvrir ces spécialités régionales que sont la tourtière du Lac, la soupe aux gourganes ou le pouding-chômeur dans une véritable maison d’antan. On y présente aussi des dîners-spectacle.

À quelques kilomètres, ville construite dans un delta sablonneux de ce qui fut lors de la dernière glaciation le Golfe de Laflamme, Dolbeau-Mistassini est reconnue comme la capitale du bleuet sauvage qui y trouve un terrain très fertile. En automne, vous remarquerez ses bleuetières à perte de vue quand le feuillage tourne au rouge. Le monastère trappiste y produit d’ailleurs un excellent chocolat aux bleuets en saison.


Bistro 3F

Au coeur de la ville, sur le boulevard Wallberg, arrêtez-vous pour un bon café, un sandwich ou une viennoiserie à la terrasse de la Maison Gourmande. Les plus gourmands en profiteront pour faire le plein de chocolats et pains artisanaux. À quelques pas, la Microbrasserie Le coureur des bois est le rendez-vous des amateurs de houblon. Vous y découvrirez 26 bières aux aromates nordiques. Tout près, le Marché Wallberg est une épicerie gastronomique qui met en valeur les produits de ce terroir boréal et ravira les plus fins gourmets.
Pour découvrir les spécialités régionales, le restaurant Le Méandre du Motel Chute des Pères vous invite dans le décor inspirant de cette cataracte. Sa spécialité: la cuisine du terroir jeannois.

Si on n’est pas originaire de la Côte-Nord, en particulier de Baie Comeau, le nom de St-Pancrace ne nous est pas familier. Mais là-bas, 10 ans après la fondation de la microbrasserie qu’on a baptisée de ce nom, tout le monde en connaît l’origine, et la légende qui en découle.


Les propriétaires associés de la Microbrasserie St-Pancrace, André Morin, Karine Savard et Pierre-Antoine Morin, sont fiers de leur création et de son évolution. D’abord un pub au centre-ville, Place LaSalle, en 2013, où on crée la première bière, la Uapishka, dans un coin de cuisine et au sous-sol, une bière blanche de blé légèrement voilée qui présente un goût rafraîchissant de coriandre et d’écorce d’orange.

St-Pancrace
On y a ajouté depuis 2017 une usine de production et une boutique, boulevard Comeau, pour répondre aux besoins et à la demande grandissante. On y brasse aujourd’hui 26 bières régulières et saisonnières, en plus de deux sans alcool.


Les associés y ont installé un coin historique où on peut suivre toute l’évolution de l’entreprise et de ses produits au fil des ans, dans une présentation 3D et multimédias des plus fascinantes. Bref, on y apprend que l’inspiration des fondateurs provient d’une légende locale bien connue.

 
Le fleuve St-Laurent était à l’époque le théâtre de contrebande d’alcools. En 1932, dans une baie située entre Baie-Comeau et Franquelin, un navire de la douane intercepte le Aileen McDonald, une embarcation d’un bootlegger renommé. Pris de panique, les hommes de main balancent la cargaison par-dessus bord qui se disperse dans le courant.

St-Pancrace St-Pancrace
Il n’en fallait pas plus pour que cette histoire inspire le nom et le logo de la microbrasserie, un baril flottant dans la Baie St-Pancrace.
Fait intéressant : chaque bière a son histoire, sa source de légende. Cela ajoute à l’effet de la fierté régionale de l’équipe de la St-Pancrace. Par exemple, la Sinueuse. Brassée en l’honneur du 40e anniversaire de fondation de Fermont, en 2014, la Sinueuse célèbre la vivacité des gens du Nord. Évoquant la route 389, elle invite à la découverte ceux qui n’ont pas froid aux yeux.


C’est dans les cuves de Pit Caribou en Gaspésie que les premières bières ont été brassées en 2013. Dès l’année suivante, on entreprend le premier brassin à Baie Comeau et les bouteilles arrivent en épiceries et dépanneurs de la région en fin 2014. Au cours des années qui précèdent l’ouverture de l’usine, on élabore des protocoles de recherche en vue de mettre en valeur les saveurs des petits fruits du terroir nordique. On développe également des partenariats avec producteurs et cueilleurs régionaux.

St-Pancrace
Pour ses 10 ans, St-Pancrace s’est fait un cadeau : aller parcourir la Côte-Nord et rencontrer tous ses collègues brasseurs et brasseuses sur l’ensemble du territoire, jusqu’au Labrador. André Morin, directeur de production de la microbrasserie explique que c’est d’ailleurs avec Iron Rock Brewing Co, au Labrador, que la première bière thématique est sortie, la Maibock.

Le but de l’équipe est de profiter de ce 10e anniversaire pour se déplacer, avec un brasseur, dans les autres microbrasseries, et ainsi rencontrer les autres équipes et profiter de chaque arrêt sur la Côte-Nord ainsi qu’au Labrador. Quatre nouvelles bières découlant de cette opération devraient voir le jour d’ici la fin de 2023.


Mis à part les plans de développement et de croissance, l’ajout de nouveaux produits et l’élargissement de la distribution, les dirigeants de la microbrasserie ont le souci de l’équipe avec qui ils travaillent. « Une autre chose importante pour nous, c’était de pouvoir aussi grandir dans l’entreprise. Donc avoir un endroit qui permet de grandir en tant qu’entreprise, mais permettre aux gens autour de nous de grandir également. On est fiers de nos produits, mais on est encore plus fiers d’avoir su créer des carrières et de réelles opportunités d’emploi », affirme Daniel Morin. L’entreprise emploie près de 40 personnes au pub et à l’usine.

St-Pancrace
Il ne manque pas de souligner également l’importance que jouent les partenaires et les producteurs régionaux dans la réussite à ce jour de la microbrasserie.


Curieusement, si on demande quel est aujourd’hui le produit vedette de la St-Pancrace, Pierre-Antoine Morin nous répond sans hésiter : la Uapishka, la première bière créée en 2012. Étonnant quand même, alors que la variété est si importante !


Microbasserie St-Pancrace
microbrasserie.stpancrace.com
55, place LaSalle
Baie-Comeau (QC) G4Z 1J8
418 296-0099

Usine et boutique
110, boulevard Comeau
Baie-Comeau (QC) G4Z 3A8
418 296-0099

L’année 2023 est la 20e de Carl Beaulieu comme propriétaire de restaurant à Baie Comeau. C’est toutefois sans compter ses nombreuses années dans le monde de l’alimentation, notamment comme directeur d’un supermarché dès 1991. On l’a vu également au Café Boutique, devenu ensuite un resto de sushis, puis au populaire l’Orange bleue de 2003 à 2016.


Aujourd’hui propriétaire du très réputé Bistro la Marée Haute, logeant dans les murs du Manoir de Baie-Comeau, il est fier de ce qu’il a accompli à cet endroit depuis qu’on l’a invité à s’y installer en 2016. L’établissement qu’il dirige est locataire de l’hôtel, mais jouit d’une autonomie totale, répondant directement des propriétaires. Ses liens avec la direction sont strictement de nature logistique et organisationnelle. Cela lui donne donc les coudées franches nécessaires pour rencontrer le mandat qu’on lui a confié : fournir l’ensemble des services de restauration et de bars de l’hôtel, en plus de la gestion de l’alimentation pour les réceptions et les congrès et réunions qui s’y tiennent.

La Marée-Haute La Marée-Haute
Le mandat de la Marée Haute est donc de double nature : satisfaire les besoins quotidiens du Manoir de Baie-Comeau (une salle à manger et deux bars, dont un avec terrasse et foyer), avec les 7 salles de réunion, parfaitement équipées et pouvant accueillir jusqu’à 450 personnes. Puis servir les clients du coin ou de passage qui souhaitent profiter du menu de « Bistronomie » et de l’ambiance de l’endroit, incluant sa fabuleuse terrasse avec vue imprenable sur la mer en saison. On y sert les petits déjeuners et on y propose un menu midi également. On peut également aller y prendre un verre seulement et accéder à une carte de cocktails et de vins des plus intéressants et diversifiés.

La Marée-Haute La Marée-Haute
Comme si cela ne suffisait pas, Carl Beaulieu a choisi d’étendre son offre de restauration avec l’opération de deux camions-bouffe (food trucks), sous l’appellation La Poutinerie. Son menu propose poutines et frites, burgers, hot-dog et pogo, et autres spécialités.

 
Depuis quatre ans, chaque été, on en trouve un en permanence, du mardi au dimanche, sur le terrain de stationnement voisin de l’hôtel, à proximité du parc des Pionniers. Quelques tables de pique-nique installées dans un coin permettent de consommer sur place ou d’apporter chez soi. L’autre camion est mobile et se trouve dans le secteur Mingan, au centre-ville, en plus de se déplacer dans divers événements et festivals durant l’été. Il offre le même menu que celui situé au Manoir de Baie-Comeau.

La Marée-Haute
Carl Beaulieu se réjouit de cette initiative qui a beaucoup de succès. Il est fier aussi de s’assurer que ces deux camions de bouffe de rue servent des produits du Québec dans la majorité des cas.


Pour opérer ces cuisines et servir la clientèle, avec trois repas par jour et ce, sept jours chaque semaine, en plus des banquets, congrès et réunions, Carl Beaulieu peut compter sur une équipe de gens dont plusieurs sont des fidèles depuis plusieurs années. L’été, il s’ajoute un groupe de jeunes étudiants dynamiques et motivés, dont certains reviennent chaque année. Le proprio s’assure de leur offrir un traitement avantageux et même des horaires de travail adaptés à leurs occupations d’étudiants, leur permettant de poursuivre quelques heures par semaine le reste de l’année.

La Marée-Haute
Socialement et professionnellement, Carl Beaulieu est bien engagé dans son milieu. Il siège aux conseils d’administration de Tourisme Côte-Nord, de Québec Maritime et du Symposium de peinture de Baie-Comeau qui célèbre ses 35 ans en 2023. Il est aussi président de l’organisation du Festival de la bière de la Côte-Nord qui se tient chaque année en août dans le parc des Pionniers, voisin du Manoir de Baie-Comeau.


Enfin, le restaurateur se prépare à devoir ajuster ses services en raison du projet d’agrandissement de l’hôtel qui ajoutera de 30 à 40 chambres aux 60 déjà offertes. Cela représente une augmentation de clientèle non négligeable La construction devrait se faire en 2024, précise-t-il. Comme on s’en doute bien, ce ne sont pas les projets qui l’effraient. Il a maintes fois démontré qu’il pouvait relever les défis, même plusieurs à la fois.

La Marée-Haute Carl Beaulieu, propriétaire du Bistro La Marée Haute

À cet effet, il a justement entrepris en 2023 la construction d’une nouvelle maison dans le secteur de Franquelin, un projet qui occupe passablement de son temps, mais qui le passionne totalement.

Bistro La Marée Haute
bistro.cool
8, avenue Cabot
Baie-Comeau (Qc) G4Z 1L8
418 296-3391

La microbrasserie artisanale La Compagnie, à Sept-Îles, fut la première à s’implanter sur le territoire en 2018. Elle devenait alors la quatrième microbrasserie à lancer ses activités sur la Côte-Nord en moins de deux ans, après St-Pancrace à Baie-Comeau, la microbrasserie de Tadoussac et  La Mouche à Natashquan.


La copropriétaire de La Compagnie, Marie-Pier Johnson, précise que le concept a mûri durant deux ans avant que l’on entreprenne les travaux de transformation du local voisin du Centre des congrès, dans l’ancienne salle de quilles, au centre-ville. En plus des équipements de brasseur, on y trouve un pub pouvant accueillir 85 personnes, sans compter une boutique, et la superbe terrasse extérieure qui fait face à la mer.

Par ici La Compagnie
Le nom de l’entreprise est relié à l’histoire de la ville. « Les gens qui venaient travailler à Sept-Îles venaient travailler pour la compagnie, qui fait référence à IOC. On a voulu le souligner dans tous les aspects du projet, que ce soit le nom des bières ou même au niveau du décor dans le pub », explique Marie-Pier Johnson.


Les trois copropriétaires ont pour mission de « célébrer la fierté qui nous unit à Sept-Îles depuis des générations, dans une ambiance décontractée, entre amis pour jaser, rire un coup et boire une bonne bière artisanale. Et si t’as une fringale, lâche-toi lousse sur l’un de nos snacks réconfortants, cuisinés ici même ou dans l’un de nos commerces partenaires » mentionne leur promotion.

Par ici La Compagnie
Le menu propose des grignotines et des repas comme la fondue, les diverses pizzas, tacos, salades et mac&cheese, entre autres.
Pour les bières, elles ont toutes des noms évocateurs, comme par exemple l’Ouvrière, la Wagon Rouge, la Blanche des Forges, la Pointe-aux-Basques, la Clarke et la Sorensen (IPA). Et la petite dernière, La Corossol, leur première Gose à vie. Elles sont brassées. Elles s'inscrivent dans le contexte de l'entreprise, qui souligne la place de l'industrie dans le développement de la région.


Cette allusion aux travailleurs et aux bâtisseurs industriels de Sept-îles se perçoit aussi dans les messages promotionnels originaux, comme celui-ci : Chez-nous, on n'a pas peur de dire que notre bière est faite de minerai fer, de graisse de baleine, de pulpe de papier et d'histoires d'ouvriers acharnés. Dans l'temps, ils disaient : “ J'm'en vais travailler à Compagnie ”, aujourd'hui ils disent : “ J'm'en vais boire à Compagnie ”.

 Par ici La Compagnie
La Compagnie s’est mérité divers prix dans l’industrie des microbrasseries ces dernières années avec ses bières. « Mais honnêtement, c’qui nous rend le plus fiers dans tout ça, c’est de savoir que ce sont les gens de chez nous qui les boivent », lit-on sur la page Facebook de La Compagnie. « On va s’le dire, on les brasse en premier lieu pour que les Septiliens les aiment… et qu’ils soient fiers de leur microbrasserie », ajoutent les propriétaires qui remercient toute l’équipe.

Par ici La Compagnie
La boutique de l’entreprise offre une variété de produits dérivés aux couleurs de La Compagnie : vêtements, accessoires et cartes-cadeau. Pour le moment, aucun service de livraison à domicile n’est offert. On doit cueillir les achats à la microbrasserie du centre-ville.


La Compagnie emploie une vingtaine de personnes et son pub est ouvert à l’année. On trouve plusieurs de ses 10 produits dans les dépanneurs depuis 2020. On prévoit maintenant stabiliser les opérations et la distribution avant de parler de développement de nouveaux produits, assure Marie-Pier Johnson.

Microbrasserie et pub La Compagnie
microlacompagnie.com
15, rue du Père-Divet
Sept-Îles (Québec) G4R 5B6
418.961.2337

Depuis juin 2019, le restaurant fait le bonheur de la clientèle qui grandit constamment. Même la pandémie n’a pas eu raison de leur ardeur et de leur passion. Puis le voisin d’en face, en bas de la ville à Sept-Îles, près de la marina et du port, l’épicerie fine Mel&Lau, est sauvée de la fermeture par les restaurateurs. Finalement, à quelques pâtés d’immeubles plus à l’est, sur la rue Arnaud, un ancien resto se transforme en juillet dernier en bar à tapas et cocktails, Timie&Tiloup, grâce aux bons soins de ces mêmes entrepreneurs.


Démarrer, faire croître, récupérer, sauver et poursuivre l’opération de trois commerces du monde de l’alimentation en 4 ans, dont les deux dernier en l’espace de quelques mois seulement, ça relève presque de la magie. Ou encore de la folie, diront certains ! Tout cela permet quand-même à plus de 35 personnes d’y trouver un emploi toute l’année.

Le Bavard & l’Ivrogne
Le Bavard et l'Ivrogne, Pierre-Olivier Simard (à droite) et Billy Tanguay-Labrie (à gauche), se sont rencontrés dans un autobus scolaire il y a bien des années. C'est lors d'une soirée bien arrosée que l'idée de leur propre restaurant leur est venue. Les connaissances en cuisine italienne acquises à l'ITHQ et en Italie de Billy (l'Ivrogne) jointes à l'entregent et à la loquacité de Pierre-Olivier (le Bavard), davantage un technicien en télécom qu’un restaurateur, c'est exactement ce qu’il fallait pour établir un endroit si unique.

 Le Bavard & l’Ivrogne Le Bavard & l’Ivrogne
Le but des deux propriétaires est simple : de la nourriture faite maison, des produits locaux en majorité, des portions pour tous les appétits, le tout dans une ambiance où l'on se sent comme à la maison. Le menu propose une variété de mets originaux, savoureux et uniques en leur genre, du lundi au vendredi. « Pas d’ouverture le week end pour l’instant. Ce n’est pas dans nos plans », assure le co-proprio.
Les groupes peuvent profiter d’un menu-dégustation spécial permettant de profiter au maximum de l’expérience de l’endroit. On y propose deux services plus un dessert dans une variété de choix.

Le Bavard & l’Ivrogne
À travers les années, les aventures, les projets et les différentes entreprises, l'équipe du Bavard & l'Ivrogne est rapidement devenue une famille. « Une belle famille étant maintenant une trentaine à en faire partie », ajoute Pierre-Olivier. Depuis le début, les deux propriétaires s’entendent pour créer un environnement de travail agréable, dans la rigolade, où l'on se sent chez soi.

 
« Offrir des salaires compétitifs et de bonnes conditions de travail, proposer des rabais sur les produits des commerces et promouvoir les emplois disponibles auprès d’étudiants internationaux : voilà ce qui est notre approche en matière de ressources humaines. On réussit à garder nos employés et on réussit à en développer de nouveaux. On a des gens qui sont des piliers qu’on peut affecter un peu partout, qui restent avec nous et avec lesquels on peut se développer », expliquait Billy Tanguay en entrevue récemment.

Deux nouveaux « bébés » à faire grandir

Le Bavard & l’Ivrogne
« Timie & Tiloup est une continuité de cette vision », précise Pierre-Olivier. Leur deuxième restaurant officiel porte le nom des surnoms de deux membres de l’équipe qui y proposent leurs talents : bar et tapas. Ouvert trois soirs par semaine pour le moment, du jeudi au samedi, de 17h à minuit. On y ajoutera musique et spectacles bientôt.


Par ailleurs, en février dernier, la propriétaire du MelLau annonçait qu'elle devait mettre la clé sous la porte en raison d'une surcharge de travail due au manque de main-d'œuvre. Il s'agit du seul commerce à Sept-Îles qui offre des plats préparés à emporter et qui fait office d'épicerie fine. « La poursuite des activités du marché sous le nom de Mel&Lau permet de consolider l'offre alimentaire de la ville », assure Pierre-Olivier.

Le Bavard & l’Ivrogne 
« C'est un projet qu'on tenait à cœur depuis longtemps », témoigne Billy Tanguay. « On s'est dit qu'on voulait essayer de le maintenir en vie, d’en faire un projet phénix un peu. La Ville a un besoin de ce genre de commerces », souligne-t-il. Non seulement on y poursuit maintenant l’offre de produits cuisinés selon les recettes du Bavard & l’Ivrogne, mais on y offre également pains et pâtisseries, viennoiseries, salades et autres spécialités, dont des produits vegan, sans viande, sans gluten ni produits laitiers. Quant aux produits d’épicerie fine, les tablettes se regarnissent un peu plus chaque semaine.

Le Bavard & l’Ivrogne 
Chaque semaine, on propose un menu du jour différent au quotidien, pour consommer sur place ou pour emporter. De plus, les produits de Fumeur en Nord qui annonçait lui aussi sa fermeture, en avril dernier, sont maintenant offerts chez Mel&Lau.

Le Bavard & L’Ivrogne
lebavardetlivrogne.ca
14, rue Père Divet
Sept-Îles (QC) G4R 2X1
(418) 962-4011

Mel&Lau
facebook.com/MarcheMelLau

Timie & Tiloup

timietiloup.com

Il y a 34 ans en 2023, on procédait à la transformation d’un bâtiment qui avait abrité un garage, puis un entrepôt, afin d’en faire un établissement chaleureux, accueillant et lumineux. Le Café bistro L’Anse-aux-Coques est né de la détermination de gens qui, à l’époque, souhaitaient miser sur une ambiance de bord de mer, avec une incroyable vue sur le fleuve pour créer un arrêt privilégié permettant de déguster les joyaux de la mer.

Anse aux Coques 

C’est cette même détermination et cette passion qui animent le propriétaire de l’endroit depuis 2020, Dave Roussel. Aux commandes de l’établissement après un séjour d’une quinzaine d’années sur la Côte-Nord où il a opéré restaurant et hôtel de même qu’une boulangerie artisanale, c’est un retour aux sources pour ce fils de la région du Bas-Saint-Laurent. Pour lui, l’Anse-aux-Coques est une valeur sûre qui doit se perpétuer, tout en y apportant quelques améliorations.

Anse aux Coques
L’établissement ouvert d’avril à septembre offre 90 places sur la terrasse, en plus des 70 places intérieures. Durant l’été, le bistro attire de nombreux touristes, mais la plus grande partie de la clientèle de l’Anse-aux-Coques est locale et régionale. Chose certaine, les fameuses clams (coques) demeurent parmi les vedettes de l’endroit, tout comme les autres produits locaux et régionaux au menu : moules, fines pizzas, pâtes poêlées, produits de la mer (poissons) et de la terre (viandes), pour ne nomme que ceux-là.
Dave Roussel parle d’un bar au 2e étage et de spectacles avec chansonniers et musiciens plus tard en saison. Et cette vue superbe d’un des plus beaux endroits de la côte, l’anse-aux-coques de Sainte-Luce-sur-Mer, dont la plage est l’une des plus populaires de la région.

https://youtu.be/mgmq-2_tggg

Café bistro l’Anse-aux-Coques
anseauxcoques.com
anseauxcoques@gmail.com
31, route du Fleuve Ouest
Sainte-Luce, QC G0K 1P0
418.739.4815