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Cap-Chat est devenu synonyme d’énergie éolienne, car on y trouve un parc de 76 éoliennes à axe horizontal exploitées sur une base commerciale. Astuce pour vos photos : la plus belle vue se trouve à l’ouest, même si à l’est on trouve Éole, la plus haute éolienne à axe vertical au monde (110 mètres). Éole Cap-chat est un centre d’interprétation qui vous fait découvrir cette industrie verte en plein essor dans la région.

Pour les amateurs de plages, chaque ville ou village jouit de vastes plages sur la mer. Si la plupart présentent un mélange de plage sablonneuse et de galets, la plage de l’Anse-au-Goémon aux limites de Cap-Chat et de Ste-Anne-des-Monts est la plus sablonneuse.

À 15 km du cœur de Cap-Chat, le Village Grande Nature Chic-Chocs dominé par la chaîne
de montagnes des Chic-Chocs, redonne vie au village désaffecté de Saint-Octave-de-l'Avenir. Pour une évasion en pleine nature et un séjour confortable, en chalet comme en auberge, et profiter de sa toute nouvelle escale spa et d'une panoplie d'activités de plein air, ça vaut le détour.

À quelques 200 kilomètres de Tadoussac, Baie-Comeau, au cœur de la région de Manicouagan, est la deuxième ville de la Côte-Nord par sa population avec plus de 22 000 habitants. C’est une ville jeune qui a pris son essor après la grande crise économique des années 1930, d’abord comme centre de l’industrie forestière, puis avec le développement hydro-élec-trique des rivières aux Outardes et Manicouagan. Sept barrages et centrales hydroélectriques y seront érigés jusqu’à la fin des années 1970 dans ce qu’on appelle le complexe Manic-Outardes.

La centrale de Manic 5 est une attraction touristique de Baie-Comeau, bien qu’elle soit située à 214 kilomètres au sud de la centrale et du barrage. Hydro-Québec organise quatre visites guidées quotidiennes à l’intention des visiteurs, de la Fête nationale du Québec au 31 août. Dans le plus ancien quartier de Baie-Comeau et tout près de son célèbre Manoir, l’ancienne église Sainte-Amélie, érigée en 1939-40, est maintenant désacralisée et classée comme immeuble patrimonial. Avec ses fresques et des vitraux en trois dimensions de l'artiste florentin de renommée mondiale Guido Nincheri, à qui on doit aussi les fresques controversées de l’église Notre-Dame-de-la-Défense à Montréal, c’est de loin la plus belle église de la Côte-Nord. Aujourd’hui encore, la qualité artis-tique de ces fresques est reconnue mondialement. La superficie occupée par ces fresques est cinq fois plus importante que celle peinte par Michel-Ange au plafond de la chapelle Sixtine à Rome.

L'entreprise récréotouristique MerEveil Aventure vous offre une expérience en tourisme d'aventure. Elle propose principalement des excursions en kayak de mer et des randonnées en montagne, axée sur la familiarisation du milieux marin et côtier et des usages et de la navigation à bord d'un kayak de mer, vous permettant ainsi d'accéder aux merveilles de la Côte-Nord.

À l’est de Baie-Comeau, les montagnes des Laurentides se rapprochent de la côte et les villages de Franquelin, Godbout et Baie-Trinité s’égrainent entre mer et montagnes. C’est de ce côté que se trouve le principal centre de ski de la région, le mont Ti-Basse
Le village de Godbout comme Baie-Comeau est relié par traversier à Matane en Gaspésie. Cette traversée de deux heures offre une alternative aux touristes qui veulent explorer les deux rives de l’estuaire du Saint-Laurent. Les villages de Godbout et Baie-Trinité sont bordés de plage de sable fin. Et c’est là que commence une succession de plages magnifiques le long de la côte jusqu’à Port-Cartier et Sept-Iles. La plus prisée des vacanciers est certes la plage de la Pointe-aux-Anglais qui longe la route 138 sur plusieurs km, une plage de 12 km de long très fréquentée par les caravaniers et les campeurs.
C’est à Baie-Trinité, le dernier village de Manicouagan, que se termine officiellement l’estuaire du Saint-Laurent. Le phare de la Pointe des Monts dont le gite accueille les touristes depuis quelques décennies, marque symboliquement le début du golfe du Saint-Laurent. Le passage du fleuve à la mer se termine et plus on avance sur la côte vers l’est, plus la mer prend des allures océaniques.
Mais le village de Baie-Trinité est aussi passé à l’histoire pour avoir accueilli les seuls événements de fierté gaie de la Côte-Nord à l’initiative du maire ouvertement gai du village, Désiré Derosby, et de l’Association des hommes gais de Manicouagan aux tournants des années 2000. Ce qui a valu à l’époque au village le sobriquet de Gaie-Trinité.

Poète de la jeunesse et de l’urbanité selon plusieurs, le 30 mai 2005, l’artiste Gérald Leblanc succombait à une longue lutte contre le cancer. Il avait 59 ans. Originaire de Bouctouche, il aura influencé la vie culturelle acadienne de multiples façons.


L’Acadie a perdu alors l’un de ses plus illustres poètes, pour qui la recherche de ses racines personnelles servait de tremplin à une voix foncièrement acadienne. Son langage poétique est celui du « chiac », ce parler du sud-est du Nouveau-Brunswick dont Leblanc est le champion incontesté. Sa voix poétique, riche et abondante, s’affirme fièrement sans aucune recherche de validation extérieure.

 
Éloge du chiac Gérald Leblanc
Auteur d’une anthologie de poésie acadienne, il stimule d’autres voix. Sa poésie pose la question suivante : « Qu’est-ce que l’identité acadienne ? » Son œuvre littéraire est immense. Les thèmes y sont multiples. En 1986, l'auteur célèbre l'absolu de l'amour dans Lieux transitoires et il en profite pour affirmer son homosexualité.

Lieux Transitoires Gérald Leblanc

Il dirige les Éditions Perce-Neige à Moncton, une maison d'édition qui se consacre à la nouvelle littérature acadienne de 1991 à sa mort. Au cours de cette période, il organise de nombreuses soirées et rencontres littéraires. Il a également été l’un des principaux paroliers du groupe 1755, qui a fait fureur dans les années 70. On lui doit quelques classiques de la chanson acadienne, dont certains seront  repris par Marie-Jo Thériault.

Cet homme de lettres prolifique et engagé s’est aussi livré à quelques reprises sur ce qui l’a inspiré et aussi choqué. Dans une longue correspondance (Lettres à mon ami américain 1967-2003) entretenue avec son cousin Joseph Olivier Roy, un enseignant américain originaire de l’Acadie, 161 lettres écrites pendant 36 ans, il partage son intérêt pour la littérature et son évolution personnelle en parallèle à celle de l'Acadie au fil des ans.


Il y aborde d’ailleurs des éléments qui en disent long sur sa personnalité : « Des alcooliques, des putains, des fanatiques religieux, des homosexuels, etc. J’ai du sang très, très vicieux qui me coule dans les veines, j’ai une hérédité chargée de passion, de haine, de débauche et de péché (remarque que je ne dis pas AMOUR, enfin drôle de race). »


Leblanc affirme qu’il a « toujours aimé écrire des lettres » et que Roy n’est qu’un parmi ses nombreux correspondants d’alors : « […] une quinzaine de personnes, une dizaine de ‘Gay boys’, une lesbienne, quelques autres de ces êtres ‘normaux’ depuis les dix dernières années, si on collectionnait [sic] toute ma correspondance, il y aurait de quoi remplir 2 000 tomes au moins ».


L’extrême frontière, long métrage documentaire de Rodrigue Jean (2006) à l’ONF célèbre le poète Gérald Leblanc. Faisant rimer errance et appartenance, cet enfant de la Beat Generation a vécu loin de tous les tabous et propulsé l'Acadie dans la modernité. Le film est sorti un  an après le décès du poète.

En 2020, à l'initiative de deux professeurs de l'université, la Ville de Moncton inaugurait un parc qui porte désormais son nom juste devant l'hôtel de ville.

Parc Gérald-Leblanc Moncton

La flânerie, dans son sens le plus pur, est un acte de création qui engage à la fois le corps et l’esprit. Alors que le badaud se contente de passer sans toucher ni être touché, le flâneur, lui, marche dans un état d’éveil constant. Voilà un peu ce qui résume l’origine du nom de cette boutique de décoration et de cadeaux à Caraquet, en Acadie.


Son créateur et gérant, Jérôme Godin, originaire de Paquetville, designer d’intérieur depuis une dizaine d’années, avec une formation d’ébéniste, souhaitait imaginer un endroit où les clients aimeraient passer du temps, sans se presser, pour choisir les items désirés. Avec l’encouragement et le soutien du propriétaire de la quincaillerie Home Hardware voisine, où il a agi comme concepteur des étalages pendant quelques années, il a décidé de lancer sa propre affaire, avec son conjoint, en mai 2021.

Flânerie
La Flânerie agit en quelque sorte comme la section décoration intérieure du Home Hardware, qui devait récupérer cet espace pour la vente des électroménagers. Disposant ainsi de toute la latitude et la confiance nécessaires, Jérôme a pu organiser sa boutique selon son concept, ses goûts et son imagination pour offrir des produits et des idées originales et populaires auprès de la clientèle.

  Flânerie Flânerie Flânerie 
On y trouve une panoplie d’items pour la décoration intérieur ou extérieure, des savons, des chandelles, des serviettes et tabliers, de la vaisselle, des bijoux d’artisans locaux, des toiles et reproductions pour les murs, des sacs de voyage, des lampes, des meubles décoratifs, des coussins et accessoires mode, des idées de cadeaux divers et originaux, et bien plus encore. La peinture minérale Fusion dans une variété de couleurs pour des projets de décoration de meubles ou d’objets anciens est également offerte. Les amateurs de décorations de Noël originales seront bien servis.

 Flânerie Flânerie Flânerie
Jérôme s’efforce constamment de trouver et d’offrir des produits exclusifs en recherchant de nouveaux fournisseurs. Bref, La Flânerie – Décor et Art de vivre n’a pas son pareil à Caraquet.

 
Par ailleurs, Jérôme et son conjoint Cédric Moreau tiennent une autre boutique à Percé, en Gaspésie. Côté Mer partage un local avec un café au centre du village et propose une gamme de produits de décoration tendance, des cadeaux et des souvenirs.

Flânerie

La Flânerie - Décor et Art de vivre
36, boul. St-Pierre est
Caraquet, NB
506 727-3132
facebook.com/laflaneriecaraquet

Sur les hauteurs de Campbellton, près de la Ristigouche, trône un grand manoir plus que centenaire que Philippe Lévesque a acquis, rénové et aménagé avec amour et bon goût depuis sept ans, un véritable coup de cœur. Mais ce qui ravira d'abord  les voyageurs qui s’y rendront, c’est le luxuriant et vaste jardin qui entoure la propriété.

 
La formation de botaniste du propriétaire n’est pas étrangère à cette profusion de fleurs et de plantes de toutes sortes qu’on peut admirer de mai à octobre. Cela sans oublier de mentionner le grand nombre de plantes vertes et autres types de verdure qui occupent divers espaces à l’intérieur.

Maison Napier

Maison Napier 
Sur ses trois étages, chambres et suites remplies de mobilier ancien ou vintage, font de ce gite un lieu où l’histoire et les traditions régionales se rejoignent depuis 2022 et ce, toute l’année. Cet amoureux de la végétation et de la nature cultive l’art de l’accueil chaleureux tout autant que celui des plantes du vaste jardin.

Maison Napier Maison Napier
Selon certains commentaires lus sur le site de réservation, la qualité du séjour à la Maison Napier est digne de mention. « L’architecture et les meubles associés, Napier House est restée dans son jus ! L’accueil de Philippe est très chaleureux, le petit déjeuner juste parfait, avec l’argenterie et les confitures maison », peut-on lire parmi les mentions.

Dès l'entrée, on hume les effluves de quelque chose qui cuit au four, ce qui ajoute au plaisir du séjour. Les petits déjeuners sont toujours un moment précieux de la journée.

Maison Napier
La Maison Napier offre 4 chambres à coucher et un appartement de deux chambres à louer quotidiennement ou à la semaine. Le décor de la maison est en respect avec son style d'architecture et son âge, mais elle offre tous les conforts de la vie moderne.

Maison Napier
Son hôte et propriétaire poursuit son œuvre d’aménagement et de rénovation de la résidence qui, jadis, accueillait un haut dirigeant étatsunien d’une entreprise manufacturière qui y séjournait avec sa famille lors de son mandat auprès de l’entreprise de Campbellton.

Philippe Lévesque

Fait à signaler, l'endroit n'est qu'à quelques enjambées du pont Interprovincial qui relie Listuguj et Pointe-à-la-Croix au début de la Baie des Chaleurs au Québec, et la région de Restigouch du côté du Nouveau-Brunswick.

Maison Napier
5, rue Stanley
Campbellton, NB
506-760-1945
phili664.wixsite.com/maison-napier

Un peu après que la rivière Matapédia a terminé sa course dans la Restigouche, vis-à-vis le village de Matapédia, on arrive au pont Interprovincial qui enjambe la rivière pour nous emmener au Nouveau-Brunswick. Les deux provinces, se partagent les rives à partir de ce point.


C’est le début de la route 11 qui traverse une grande partie du Nouveau-Brunswick et devient une autoroute après la ville de Campbellton. Mais entre ces deux points, Jo-Anne et Danny Lagacé ont créé en 2022 une oasis unique sur un grand terrain bordant la Restigouche : le Appalaches Dômes & Spa.

 Dome&Spa
Ce couple d’entrepreneurs a développé son projet autour de 2019. Après avoir cherché le site idéal pendant un certain temps, et pandémie de COVID oblige, ce n’est qu’en 2022 qu’ils ont finalement acquis ce site qui comprenait déjà une maison. Pour eux, ce type d’hébergement ne cesse de gagner en popularité auprès des gens qui cherchent une alternative au camping traditionnel et à l’hôtel. Il s’en trouvait dans plusieurs régions, au Québec et au Nouveau-Brunswick, mais pas au Restigouche. C’est dans ce contexte que le retraité des Forces armées et sa conjointe ont choisi de se lancer dans ce projet.

Dome&Spa
Pour l’été 2024, ce sont trois dômes qui sont offerts aux villégiateurs. « Il y a plusieurs chalets dans le coin, mais rien qui s’apparente à l’expérience des dômes », explique Danny Lagacé. Contrairement à d’autres installations du genre, ces dômes ont la particularité que leur structure est constituée de bois et d’aluminium. Un concept développé avec un fournisseur de l’Ontario : beau, solide et bien isolé.


Toutefois, ce qui les rend davantage uniques encore, ajoute-t-il, c’est qu’ils sont situés devant un des plus beaux paysages de la province. D’autres dômes s’ajouteront au cours des années. D’ici là, le bâtiment voisin de la réception sera aménagé pour optimiser l’accueil des clients. On y aménagera aussi une boutique offrant des produits dérivés de même que des produits locaux de diverses catégories.
Se faire le cadeau de la nature et d’une expérience exceptionnelle

Dome&Spa  Appalaches Spa & Cottages AG
Appalaches Dômes & Spa, c'est le glamping à son meilleur, idéal pour les célibataires, les couples, les amis, les lunes de miel, les petits groupes, les escapades romantiques, les cadeaux de mariage ou de Noël, les personnes occupées qui ont simplement besoin d'une pause.
Avec une vue panoramique imprenable sur les montagnes et les rivières, le ciel bleu, les couchers de soleil et l'observation des étoiles la nuit. Ce dôme isolé confortable en toute saison repose sur ses propres fondations, est protégé du froid et de la neige et offre les petits luxes, comme des planchers chauffants partout, l'air climatisé, un poêle à granules, etc. Confortablement installé dans des chaises berçantes ou grâce au WIFI inclus, on peut naviguer sur son ordinateur portable ou sa tablette avant de se blottir dans un lit chaud.

 Dome&Spa Dome&Spa
Chaque dôme dispose d'une salle de bains complète, d'une cuisine équipée d'une plaque chauffante, d'un grille-pain-four, d'un réfrigérateur et d'un congélateur, d'un four à micro-ondes, d'une machine à café Keurig latte et de la plupart des équipements nécessaires pour préparer un bon repas, Enfin, on peut se détendre dans le bain à remous peu importe la saison.

Dome&Spa Dome&Spa
Après avoir investi dans la conversion de l’église voisine de Flatlands en chalet haut de gamme, le Island View, en 2022, offert en location par Old Church Cottages, voilà maintenant que Jo-Anne et Danny Lagacé ont le vent dans les voiles pour mener à bien leur projet touristique et contribuer ainsi au développement de l’offre dans le Restigouche.


« Les voyageurs se rendant en Gaspésie ou aux Iles-de-la-Madeleine, ou encore d’autres destinations dans les Maritimes, trouveront à quelques kilomètres du pont Interprovincial un lieu exceptionnel pour une halte d’une ou de plusieurs nuits dans un décor enchanteur, et ce en toute saison », assurent-ils.

Dome&Spa

Appalaches Dômes & Spa
booking.oldchurchcottages.com
62 Islandview Dr.
Flatlands, NB
506 329.5444

En plein cœur de Causapscal, au confluent des rivières Matapédia et Causapcal, face au site patrimonial de pêche Matamajaw, se trouve une maison blanche à pignons, parée sur trois côtés d'une galerie ouverte. Cette ancienne résidence de religieux, qui fut aussi celle de la famille Bouchard, est située sur une petite butte tranquille et abrite, depuis l'été 1984, l'Auberge La Coulée Douce.


Ses premiers propriétaires souhaitant prendre leur retraite après une trentaine d’années d’opération des lieux, et n’ayant pas de relève familiale, c’est à une de leurs employées de 14 ans d’ancienneté, Julie Ménard, et à son conjoint Francis Potvin, qu’ils en ont confié la poursuite des activités.

CouléeDouce
C’est donc en mai 2013 que le couple vivant dans la région depuis quelques années avec leurs deux enfants, s’est engagé dans cette belle aventure d’aubergistes. Julie et Francis se sont connus dans la région de Montréal en 1983 au restaurant où elle travaillait. Ce fut le début d’une belle idylle pour ce natif de la Matapédia. Quelques années plus tard, ils ont choisi de venir s’installer dans la région et Julie est tombée en amour avec la région.

CouléeDouce CouléeDouce
L’endroit avait besoin « d’une peu d’amour », explique Francis. Ils dont donc entrepris quelques travaux pour remettre l’endroit au goût du jour : peinture, décor, portes et fenêtres, aménagement des chambres, etc. Ils souhaitaient s’assurer que la clientèle allait profiter des meilleurs services, autant à l’hébergement qu’à la salle à manger.


La Coulée Douce offre huit chambres à l’auberge, en plus de cinq chalets situés à l’arrière et offrant toutes les commodités. Depuis cette année, le couple a choisi de fermer la salle à manger en soirée pendant deux semaines au printemps pour se permettre des vacances. Le personnel a assuré la gestion de l’hébergement et des déjeuners et dîner pendant cette période.

CouléeDouce CouléeDouce
Autrement, l’auberge et le restaurant sont ouverts toute l’année. On peut y venir manger pour les trois repas chaque jour et ce toute la semaine. Julie est reine des cuisines avec son équipe. Le menu propose, sans prétention, l'une des meilleures tables du circuit gaspésien ! On y sert une excellente cuisine régionale composée de produits du terroir sans oublier la spécialité maison : le saumon atlantique. En soirée, on peut déguster aussi le filet mignon, des pâtes, des fruits de mer, des plats végétariens, sans parler de succulents desserts.


La Coulée Douce est membre de la Gaspésie gourmande et de l’ARQ. On y offre également diverses formules soit pour les réunions d'affaires, un 5 à 7, des menus de groupe, pour une fête de famille ou pour un cocktail dînatoire. La population locale constitue maintenant une partie importante des clients du restaurant, ce dont le couple est très fier.

CouléeDouce
Du côté de l’hébergement en chambre dans le bâtiment principal, chaque pièce est unique et présente des styles différents, soit plutôt champêtre ou moderne. L’atmosphère est propice à la détente. Les chalets plutôt modernes offrent toutes les commodités d’une maisonnette : une cuisinette avec tous les équipements nécessaires pour les repas, la literie, des séchoirs à cheveux, le wi-fi gratuit, etc. On peut aussi utiliser un BBQ pour cuisiner à l’extérieur.

 
Pêcheurs, chasseurs, randonneurs, motoneigistes, s’y retrouvent depuis toujours. L’auberge est certifiée comme établissement « Bienvenue Cyclistes » par Vélo Québec. L’endroit est reconnu « Qualité tourisme » et est partenaire du Sentier international des Appalaches (SIA).

L’auberge La Coulée Douce
lacouleedouce.com
21, rue Boudreau
Causapscal, (Québec) G0J 1J0
(418) 756-5270

Offrir des services d’information, de sensibilisation, de soutien et de consultation aux populations LGBT en région relève presque du missionnariat. À Rimouski, le groupe communautaire Uniphare a pris la relève de MAINS-BSL il y a deux ans. L’organisme à but non lucratif existe depuis 1994. Il célèbre donc ses 30 ans en 2024.

Actuellement, Uniphare peut compter sur deux personnes dévouées et engagées pour offrir les services en santé sexuelle, affective et en identité de genre : le directeur général, Maxence Gene-Morneau, et l’agente et intervenante Helly Bérubé (photo du haut). Des concours destinés à embaucher d’autres ressources étaient lancés en avril dernier.

Uniphare Uniphare

Un premier mandat consiste à informer, à sensibiliser et à prévenir l'infection due au VIH au Bas St-Laurent; à apporter aide et support aux personnes vivant avec le VIH/sida et leurs proches dans les régions du Bas St-Laurent et de la Gaspésie. Un second mandat consiste à informer, à sensibiliser et à prévenir les ITSS (Infections Transmises Sexuellement et par le Sang) tout en apportant aide et support aux personnes vivant avec une ITSS au Bas St-Laurent. Un troisième mandat vise à informer et à sensibiliser à la réalité homosexuelle, à développer des stratégies de lutte à l'homophobie et à apporter aide et support aux personnes vivant une problématique liée à la réalité LGBT (Lesbienne, Gai, Bisexuel et Transgenre) au Bas St-Laurent.

Uniphare

Agir pour une société en santé libre d’être et d’aimer !

Uniphare travaille pour une société en santé, libre d’être et d’aimer, comme le propose sa mission. Les membres du conseil d’administration s’assurent que les actions portent dans ce sens. La clientèle d’Uniphare est composée d’une diversité de communautés de personnes du monde LGBT. Le territoire d’intervention comprend les 8 MRC du Bas-Saint-Laurent: le Kamouraska, le Témiscouata, Rivière-Du-Loup, Les Basques, Rimouski-Neigette, La Mitis, La Matapédia et La Matanie.

Uniphare est d’ailleurs le seul organisme du Bas St-Laurent ayant le mandat d’offrir ce genre de services à ces communautés et ce, avec le support et la collaboration du CRSSS.

Défi premier : le financement
Pour le directeur général, le plus important défi pour l’avenir, c’est d’assurer un meilleur financement de l’organisme. Un plan d’action est en développement en ce sens. Uniphare devra aussi modifier ses règlements généraux pour faciliter l’atteinte de ses objectifs. Certains éléments de ces règlements ne sont plus adaptés à la réalité d’aujourd’hui.

Uniphare

L’organisme compte actuellement 40 membres. La diffusion de ses messages et sa promotion passent principalement par les nédias sociaux et le site Web. Au local permanent d’Uniphare, on trouve de nombreux outils d’information et un grand nombre de documents portant sur les questions touchant la santé sexuelle, l’identité de genre et d’autres sujets pertinents aux communautés LGBT en questionnement, par exemple.

Uniphare travaille aussi étroitement avec les autres organismes communautaires LGBT+ de la région et des régions environnantes.

L’équipe d’Uniphare répond aussi à des demandes d’institutions et d’organisation et offre des formations et conférences pour les personnes enseignantes, intervenantes et autres. On accompagne également toutes les personnes des communautés, grâce à une équipe d’intervention psychosociale sur place afin d’offrir un espace pour l’écoute en individuel et en groupe et faire des suivis dans la confidentialité et la sécurité. L’accompagnement peut être par exemple le soutien au dévoilement d’une orientation sexuelle ou d’une identité de genre, l’accueil des personnes en questionnement et l’écoute ou l’intervention en réduction des méfaits pour les personnes travailleuses du sexe, entre autres.


UNIPHARE
uniphare.com
418-722-7432
info@uniphare.com

En traversant la vallée de la Matapédia, on rejoint la rivière Ristigouche dont la Matapédia est un affluent. La Ristigouche se jette dans la Baie des Chaleurs en plein cœur des Appalaches. C’est une rivière reconnue mondialement comme rivière à saumon qui fait partie du patrimoine canadien. Le nom Ristigouche (en anglais Restigouche) vient de la francisation de Listuguj, le nom de la communauté mi’gmak qui campait sur ses berges des centaines d’années avant la venue des premiers colonisateurs français. Encore aujourd’hui, la communauté de Listuguj, l’une des plus importantes communautés mi’gmak des Maritimes se dresse sur la rive québécoise en face de la ville de Campbellton au Nouveau-Brunswick.

Campbellton
Sur la rive droite de la Ristigouche, la nouvelle ville fusionnée de Campbellton constitue avec les communautés de Listuguj et de Pointe-à-la-Croix auxquelles elle est reliée par le pont interprovincial la plus importante conurbation de la Baie-des-Chaleurs avec ses quelque 15,000 habitants.
Les Micmacs appelaient le site Wisiamkik, ce qui signifie endroit boueux, en référence aux sédiments dans les étroits de la Ristigouche. Le site prit le nom de Pointe-des-Sauvages vers 1700 à l’époque coloniale française et un petit village y fut fondé par des déportés acadiens en 1755, alors que plus de 1,000 déportés s’établissaient en face à la Petite-Rochelle. Cet important village ne connut qu’une existence éphémère car il fut rasé sous les ordres de James Wolfe après la chute de la Nouvelle-France en 1760. Le site devint un simple poste de traite pendant des décennies alors que les Acadiens se dispersèrent et fondèrent divers villages autour de la baie des chaleurs. La ville ne naquit vraiment qu’avec l’immigration écossaise dans la région au début du XIXe siècle. La ville porta à l'origine divers noms. Le nom actuel fut donné en 1833 en l'honneur de Sir Archibald Campbell, lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick entre 1831 et 1837.

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