Actualités

141105_sm89q_pluson_andre_brassard_sn635

Le plus important metteur en scène du Québec avec à son actif plus de 140 directions sur les planches, André Brassard  a grandi à Rosemont où il habite toujours. Sa connaissance de l’univers du Vieux-Rosemont qui ressemble passablement au Plateau-Mont-Royal voisin n’est certes pas étrangère à la rencontre qui allait faire de lui le metteur en scène de toutes les pièces de Tremblay pendant presque vingt-cinq ans. C’est sa parenté profonde avec le monde de Michel Tremblay qui a fait d’André Brassard l’un des metteurs en scène les plus estimés et respectés du Québec.

La première bombe du tandem Tremblay-Brassard éclate au Théâtre du Rideau Vert en 1968 avec Les Belles-Sœurs. Pour la première fois, le ‘joual’ québécois monte sur les planches pour exprimer un drame universel. Ce coup d’envoi est véritablement un coup de maître: la dramaturgie québécoise, après Gélinas et Dubé, vient de prendre un envol qui révolutionnera toute la société.

Deux ans plus tard, il inaugure la scène du Centre national des Arts d’Ottawa avec son ami Tremblay dans une adaptation de Lysistrata d’Aristophane. Aux débuts des années 1970, il réalise les films Françoise Durocher, waitress et Il était une fois dans l’Est en collaboration avec Michel Tremblay. Il a reçu pour cette œuvre immense de 1985 à 2007 plusieurs prix du milieu du théâtre. En 2004, la soirée des Masques lui décernait le Prix Hommage pour l’ensemble de son œuvre. On lui doit aussi la première mise en scène des Feluettes de Michel-Marc Bouchard en 1986 pour laquelle il recevra en 1989 le Prix Gascon-Roux.

André Brassard devient ainsi directeur artistique du Théâtre français du Centre national des Arts d’Ottawa de 1983 à 1989. Puis, de 1991 et 2000, il assure également la direction artistique de la section française de l’École nationale de théâtre du Canada établie à Montréal.

Ralenti considérablement par un accident vasculaire cérébral en 1999, Brassard s’est livré sans faux-fuyant dans sa biographie parue en 2010. Il y a affirmé notamment avoir toujours été ouvertement homosexuel, mais ne s’être jamais associé au Village. Son homosexualité, estime-t-il, devait l’ouvrir vers l’universel plutôt qu’entrainer un repli sur soi. La Grande Bibliothèque du Québec lui a consacré l’exposition Échos en 2015. Il célèbrait en 2021 ses 75 ans.

Enregistrer

Dave-St-Pierre

Né à Saint-Jérome, Dave St-Pierre est l’un des plus talentueux chorégraphes du Québec. Bien qu'atteint de fibrose kystique, il a mené une brillante carrière d'interprète en danse contemporaine avant que les limitations de sa maladie l'obligent à se tourner vers la chorégraphie. Après une greffe des poumons qu’il a raconté à la caméra dans le documentaire de Brigitte Poupart Over my dead body en 2012, il a poursuivi sa carrière qui l’a amené à se produire à travers le monde.

Le très audacieux danseur et chorégraphe a accumulé une impressionnante feuille de route, notamment avec Brouhaha Danse, de 1990 à 1996. Il a dansé par la suite pour plusieurs chorégraphes québécois, dont Harold Rhéaume, Daniel Léveillé et Jean-Pierre Perrault parcourant le Canada, les États-Unis et l’Europe. Dave St-Pierre a aussi foulé les planches dans plusieurs créations dont la comédie musicale Notre-Dame de Paris. Au cinéma, il a participé à deux productions de Cinéquanon Film, dont L’enfant de la musique, dans lequel il incarne Mozart, le rôle principal.

En 2004, il fonde sa propre compagnie. Dave St-Pierre crée alors des pièces à la fois sauvages et ébouriffées, déjantées et provocatrices, touchantes et tragiques. Sa trilogie amorcée avec La pornographie des âmes s’est inscrite comme le porte-étendard de l’énergie brute. C’est avec cette pièce que Dave St-Pierre fait sa marque. La pièce, présentée cinq fois à Montréal remporte le prix du Meilleur spectacle 2004 à Francfort. La pornographie des âmes a également été présentée en Europe à Munich, Berlin, Salzbourg, Wolfsburg et Amsterdam. Autant saluée par la presse que par le public, elle a été présentée de nombreuses fois à l’international. La pornographie des âmes (2004), Un peu de tendresse bordel de merde ! (2006) et Foudres (2012) ont été vues dans plusieurs festivals d’envergure tels que Le Festival d’Avignon et de prestigieux théâtres tels que le Théâtre de la Ville de Paris et le Sadler’s Wells (Londres). Ces pièces La Pornographie des âmes et Un Peu de tendresse bordel de merde!, deux oeuvres de groupe fortes, provocatrices, poétiques, créées dans l'urgence, ont connu un vif succès.

En parallèle, la compagnie a produit les spectacles Over my dead body (2009), Bibelot (2010) et Fake (2015). Dans Fake, Dave St-Pierre rencontre Céline Dion interprétée par un jeune acteur travesti et il s’interroge sur le vrai et le faux dans la démarche artistique.

La danse de la compagnie Dave St-Pierre est brute, toujours en alerte. Des mouvements saccadés, des attrapées violentes, des étreintes fragiles, faisant la plupart du temps appel à la nudité. Ne pas cacher la difficulté d’exécution, la fatigue, l’effort. Elle veut plutôt montrer, sans fard, en simplicité.

On a pu voir le travail chorégraphique de Dave dans plusieurs pièces de théâtre à Montréal, dont Le traitement, mise en scène par Claude Poissant à l’Espace Go en 2005. Brigitte Poupart l’approche pour travailler sur son spectacle Cérémonials et le Théâtre du Nouveau Monde fait appel à lui pour signer la direction de mouvement dans le classique La Tempête, mis en scène par Victor Pilon et Michel Lemieux.

Parallèlement, il collabore avec le Cirque du Soleil. En 2004, il signe la chorégraphie du méga-spectacle Soleil de Minuit, présenté à plus de 200 000 personnes dans le cadre du Festival international de jazz de Montréal. Au cours de la même année, il remanie certaines sections chorégraphiques du spectacle Zumanity. En 2011, Love marque sa troisième collaboration avec le Cirque du Soleil.

CELINE-DION-FEATURECéline Dion est certainement la québécoise la plus connue à travers le monde. La p’tite fille de Charlemagne, petite ville de Lanaudière, a chanté pour la première fois en public ici dans le resto-bar de son père Le Vieux Baril. Sa vie aura été bien différente de la Céline du chanteur français Hugues Aufray à qui elle doit son nom. La cadette de quatorze enfants aura eu la carrière la plus extraordinaire qui soit. Une carrière qui aura débuté par la chanson composée pour elle par sa mère Ce n’était qu’un rêve, mais son rêve de devenir chanteuse s’est réalisé de la manière la plus merveilleuse qui soit. Elle fait aujourd’hui partie avec plus de 230 millions d’albums vendus dans le monde de la courte liste des cinq chanteuses les plus populaires de tous les temps.

Après des débuts plutôt conservateurs avec un premier album intitulé La voix du bon Dieu et comme premier succès la chanson Une colombe interprété au Stade Olympique de Montréal lors de la visite du pape Jean-Paul II, Céline Dion amorce un virage après son premier grand succès Incognito en 1988.

Mais c’est en 1991, il y aura 25 ans cette année, avec son premier grand succès international francophone l’album Dion chante Plamondon qu’elle devient une icône dans la communauté gaie alors qu’elle reprend le succès de Starmania Un garçon pas comme les autres et qu’elle interprète pour la première fois L’amour existe encore en plein épidémie du sida. Elle consolide son rôle d’icône en n’hésitant pas au fil des ans à s’associer à des festivités de la fierté gaie et à sortir de sa réserve sur les enjeux politiques pour se prononcer en faveur du mariage gai et de l’adoption par les couples gais et lesbiens.

Son succès L’amour existe encore prend un sens tout personnel quand elle résonne en 2016 aux funérailles nationales de son mari et gérant René Angélil, décédé du cancer, dans la même église Notre-Dame de Montréal où elle s’était marié vingt-et-un ans plus tôt.

La modeste maison d’enfance de Céline Dion où elle a appris en famille à chanter, au 130, rue Notre-Dame à Charlemagne, qui avait été transformé en commerce avant d’être rachetée par la famille, a fait place en 2015 à une nouvelle bâtisse qui loge notamment la Fondation Maman Dion. En juillet et août 2016, la tournée qui suivra la parution d’un nouvel album francophone l’amènera au Québec pour le plus grand plaisir de ses fans.

Culture

Bien avant l’émergence du Village, la rue Ste-Catherine était au cœur du Faubourg Québec un pôle culturel et de sorties à Montréal avec ses théâtres et cinémas. Témoin de la riche histoire du quartier, vous remarquerez sur la rue Sainte-Catherine le Théâtre National fondé en 1900 et qui fit les belles heures du burlesque avec les Rose Ouellette, Juliette Pétrie, Alys Robi et tant d’autres. C’est lorsque le Théâtre National fut transformé brièvement en Cinéma du Village dans les années 1980 que l’appellation Village apparut pour la première fois dans l’espace urbain. À côté du Théâtre National, le Ouimétoscope fut en 1906 le premier cinéma à Montréal. Il demeura  en opération jusque dans les années 1980 en se consacrant au film de répertoire.

Témoin de la riche culture alternative de ce faubourg en marge, c’est dans un café de la rue Amherst que fut lu pour la première fois en public le manifeste du Refus Global en 1948. L’auteur de ce manifeste artistique des Automatistes considéré précurseur de la Révolution tranquille des années 1960, Paul-Émile Borduas, y remettait en question les valeurs traditionnelles et rejetait l’immobilisme de la société québécoise. Blasphématoire pour l’époque, il déclarait que le surréalisme ne pouvait coexister avec le dogme religieux et souhaitait plus que tout soustraire les contraintes morales afin de laisser s’épanouir la liberté individuelle. Le gite artistique La Loggia perpétue cette tradition et loge dans l’ancienne résidence et atelier d’un des signataires, l’artiste peintre et sculpteur Marcel Barbeau, décédé au début de 2016.

Le Village est largement le lieu qui a permis l’émergence des arts visuels gais, marqués par la mise en valeur du corps masculin et de l’homoérotisme. Yvon Goulet est un artiste recycleur qui peint notamment à l’endos d’anciennes affiches électorales des personnages et scènes de la vie du Village. Outre les nus masculins, Jean Chainey reproduit de façon hyperréaliste des bâtiments urbains en y ajoutant parfois une touche surréaliste. À chaque année depuis plus de vingt ans, les artistes en arts visuels prennent la rue à l'occasion de Montréal en Arts au début de l'été. Ce festival d’art montréalais célèbre au coeur du Village la créativité locale, la richesse de la diversité et le dynamisme de la relève. Accessible, gratuit, inclusif et festif, l'événement a pour mission de soutenir, de promouvoir les arts visuels grâce à plusieurs activités participatives et de créer un lien avec le grand public.

En face du Théâtre National, vous remarquerez la station de métro Beaudry, le premier édifice public au monde à arborer de façon permanente les couleurs de l’arc-en-ciel. En empruntant son long tapis roulant incliné, vous revivrez la situation étrange qui faisait paniquer Laura Cadieux, le célèbre personnage de Tremblay chaque fois qu’elle se rendait à son rendez-vous hebdomadaire chez le médecin.

fiermonde

et Patrimoine

Pour plonger dans la riche histoire de ce faubourg en marge, il est fortement conseillé  d’explorer la rue Atateken, artère qui traverse le Village du Sud au Nord jusqu’au Parc Lafontaine. Des galeries, antiquaires, designers de mode, services d’esthétiques s’y sont installés en nombre pour ajouter à la qualité de vie du quartier. Pour découvrir l’histoire de cet ancien quartier industriel, un pôle majeur de la révolution industrielle au Canada au XIXe siècle, ne manquez pas de visiter l’Écomusée du Fier monde, voué à l’histoire du quartier et de cette époque charnière.

Le Village est plus qu’une artère commerciale. C’est un véritable quartier où la communauté gaie et lesbienne est très présente. Pour explorer le Village résidentiel, empruntez la petite rue Sainte-Rose des rues de la Visitation à Papineau et découvrez l’architecture unique de ce faubourg construit avant l’ère de l’automobile avec portes cochères et logements principaux aux étages. Vous y verrez des portes cochères donnant accès aux cours où se trouvaient les écuries avant l’adoption de ce mode d’urbanisme bien britannique qu’est la ruelle dans la 2e moitié du XIXe siècle.

Ici l’urbanisme antérieur à l’automobile fait se côtoyer les classes sociales et vous noterez près des églises et autres bâtiments conventuels, une architecture bien bourgeoise avec façades en pierre de taille et plus vous vous en éloignerez, plus l’architecture simple des maisons ouvrières basses en brique prendra le dessus. C’était avant que l’automobile permette aux gens aisés de s’éloigner des quartiers centraux enfumés par les nombreuses manufactures de l’ère industrielle vers l’air plus sain des flancs de la montagne qui sont encore aujourd’hui les quartiers par excellence de la grande bourgeoisie montréalaise.

Faites un détour par l’Église Saint-Pierre et tout le complexe conventuel qui l’entoure, autrefois au cœur de la vie du Faubourg Québec. Explorez les ruelles Dalcourt et Lartigue, promenez-vous dans les rues Logan et Lafontaine dominées par les mansardes où les arbres centenaires ont déformé les trottoirs.

Au sud du Village, en bordure du fleuve, la Maison du Gouverneur,  l’ancienne prison du Pied-du-courant (1836) où furent pendus les Patriotes de 1837-38, et la brasserie Molson (1786) témoignent de la longue histoire du Faubourg Québec.

lalibellule

Quelques suggestions pour casser la croûte à St-Jean-Port-Joli, Si vous avez envie d’un bon café torréfié sur place, d’un bon thé, accompagné d’un croissant ou d’un muffin, d’un déjeuner continental ou d’un excellent dessert, allez faire un tour au Café Bonté Divine. Vous serez dans un endroit de saveurs uniques et pourrez prendre le temps de relaxer avant de vous rendre aux abords du fleuve ou de visiter les artisans.

La Libellule est un resto convivial offrant une cuisine maison depuis 33 ans où on peut apporter son vin. Son secret ? De la soupe réconfortante, du pain frais de notre boulangère, des ingrédients frais pour cuisiner une ribambelle de pitas et de pizzas, de sandwichs et de salades bien garnis, une farandole de mets végétariens, le tout, saupoudré de créativité et de sourires.

Pour un repas un peu plus substantiel, la Coureuse des Grèves a pignon sur rue en plein cœur du village de St-Jean-Port-Joli. Elle loge dans une superbe maison ancestrale entièrement restaurée. La Coureuse camoufle ses charmes gastronomiques sous des airs de petit café urbain.   Avec son menu à la carte quatre saisons, la Coureuse des Grèves vous convie à une table constamment réinventée aux saveurs locales. Avec sa terrasse couverte, spacieuse et chauffée, il n’y a pas meilleur endroit pour profiter d’un doux moment saisonnier en associant bonne chair et bon vin. Le chef Patrick Gonfond harmonise ses arômes au rythme des saisons. Elle offre des mets savoureux et colorés d’une cuisine constamment réinventée.

À quelques km de Saint-Jean-Port-Joli, dans l'un des plus beaux villages du Québec, L’Islet-sur-Mer,  est un bistro à la cuisine gastronomique, une halte gourmande, sur la route de vos vacances, qui vous permettra de découvrir une cuisine inventive concoctée avec les produits des artisans d'ici mettant en valeur nos fruits de mer et poissons, le canard et la caille avec une carte des vins d'importation privé et en prime une terrasse avec vue sur le fleuve.

08IMG_6414

Avant que les gais choisissent le Village comme lieu de prédilection et que le Plateau devienne à la mode, la communauté lesbienne s’en était servi comme lieu de rassemblement, à tel point que le grand nombre de bars lesbiens de la rue Saint-Denis l’avait fait rebaptiser «rue Sainte-Denise» ! On y trouvait alors des librairies féministes, lesbiennes et gaies, et plusieurs établissements tenus par des lesbiennes. Des années plus tard, l’expansion du Village, au sud du parc Lafontaine, a incité de nombreux gais à s’installer sur le Plateau, ce qui fait qu’aujourd’hui les communautés gaie et lesbienne s’y côtoient plus que n’importe où ailleurs à Montréal.

D’ailleurs, c’est certainement l’arrondissement montréalais qui compte la plus grande population homosexuelle à Montréal, en chiffres absolus. À la différence du Village, la vie gaie et lesbienne y est beaucoup moins apparente et plus intégrée à la vie du quartier. À part trois saunas, le quartier compte peu d’établissements spécifiquement gais, mais c’est principalement là que fleurit la vie nocturne hors Village. En visite, vous y découvrirez plusieurs gîtes, cafés, restos et boutiques homosympas, souvent tenus par des gais et des lesbiennes. Et si vous voulez être certain de rencontrer des gais, allez faire un tour durant l’été du côté sud-est de l’étang du parc Lafontaine, la «plage gaie» par excellence.

Le Mile-End, au nord-ouest de l’arrondissement, est de plus en plus le lieu de rencontre de la communauté queer, avec une forte présence lesbienne. Pour toutes ces raisons, on ne se surprendra pas de trouver sur le Plateau le siège de plusieurs organismes qui se consacrent au mieux-être de nos communautés, comme Image & Nation ou La Chambre de commerce LGBT du Québec, ainsi que le Centre de solidarité lesbienne.

L'Estérel

À quelques km à l’est de Sainte-Adèle, plus à l’écart de l’autoroute, Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson est un havre de paix bien connu depuis des décennies par la communauté gaie. Fondé en 1864 par Édouard Masson, le fils du dernier seigneur de Terrebonne, le village agricole ne prend vraiment un essor touristique que lorsque le baron belge Louis Empain en 1935 achète 17 000 acres de terres autour du Lac Masson pour y construire un hôtel, un centre commercial et un centre sportif. Il donne alors au projet le nom de Domaine d'Estérel.

Interrompu par la Seconde Guerre mondiale, le vaste projet est racheté par un promoteur de l’Abitibi, Fridolin Simard qui y établit une nouvelle municipalité basée sur la villégiature, la Ville d'Estérel, une enclave de Sainte-Marguerite, mais qui obtient un statut de municipalité distincte.

Au cours des années 1960 et 1970, l'Hôtel Estérel devient une destination par excellence et participe grandement à la promotion de la villégiature dans les Laurentides. Le peintre Jean-Paul Riopelle réside alors à l'Estérel et y construit son atelier. La région est une source d'inspiration pour ce dernier avec ses paysages à couper le souffle et ses forêts majestueuses.

Se démarquant par ses résidences de grande recherche architecturale, Ville d'Estérel offre une grande intimité due à une grande végétation et à sa topographie, un endroit rêvé pour y construire son havre de paix et de loisirs, loin des problèmes de la métropole.

C’est aussi à Sainte-Marguerite que le peintre paysagiste Gordon Harrison établit son atelier et son gite où on peut faire des séjours artistiques et participer à des ateliers de peinture.

Hiver comme été, Ste-Marguerite et l’Estérel autour du lac Masson ont beaucoup à offrir aux visiteurs : le ski de fond, la raquette et la motoneige l'hiver alors que l'été invite à parcourir ses terrains de golf, au tennis, à la randonnée et aux sports nautiques.

Les plus intrépides qui n’ont pas peur d’explorer les cascades de la Rivière du Nord, découvriront d’autres beautés en nature. Les cascades sont fréquentées depuis des décennies par les naturistes gais qui y profitent du soleil et de l’eau fraiche l’été venue.

Maison-lavande

Au nord de Montréal, les Laurentides sont certainement la destination première des citadins de la métropole à la recherche de quiétude et de grand air. Il faut s’hasarder sur l’autoroute 15 au nord de Montréal un vendredi ou dimanche soir pour s’en convaincre.

Pour les visiteurs et grands voyageurs, c’est aussi une région des plus touristiques où la plaine du Saint-Laurent fait vite place aux collines et montagnes des Laurentides.

Sur le bord de la rivière des Mille-Iles, la conurbation qui va de Pointe-Calumet à Bois-des-Filion, avec son quart de million d’habitants, s’est développé en périphérie de Montréal.

Les passionnés d’histoire et de patrimoine prendront plaisir à visiter les différents noyaux villageois à partir desquels cette conurbation s’est développée. Le Vieux-Saint-Eustache est le plus chargé d’histoire de ces anciens villages de campagne. Le Musée de Saint-Eustache rappelle l’histoire des Patriotes de 1837-38 et de leur tragique défaite aux mains de l’armée anglaise qui incendia et pilla le village.

Les amateurs de musique électronique, de plage et de soleil ne manqueront pas d’aller faire un tour de piste au Beachclub de Pointe-Calumet. Profitant de la plage sur le lac des Deux-Montagnes qui lui donne des airs d’Ibiza, le Beachclub rassemble les beaux jours d’été des milliers de danseurs toutes orientations sexuelles confondues qui vibrent au son des meilleurs DJs locaux et internationaux.

Un peu plus à l’ouest, les amateurs de naturisme affectionnent tout particulièrement la plage d’Oka où plusieurs gais se donnent rendez-vous. Non pas que l’eau soit particulièrement claire à cet endroit où l’Outaouais rejoint le Saint-Laurent au Lac des Deux-Montagnes, mais la plage recèle d’autres merveilles.

Un riche terroir

Plage naturiste d'Oka

Sitôt qu’on quitte ces développements urbains, l’agriculture reprend ses droits d’ainesse. Les Basses-Laurentides se démarquent par la diversité et la qualité des produits de son terroir. De la saison des sucres à l’auto-cueillette de pommes, courges, raisins, prunes, poires, les producteurs, vergers, vignobles et champs de lavande vous ouvrent leurs portes.

À Saint-Eustache, il faut visiter deux joyaux du terroir laurentien. Le Vignoble Rivière du Chêne, fondé en 1998, s’étend sur 16 hectares et produit plus de 11 500 caisses de vins annuellement. Ses vins ont été honorés lors de prestigieux concours internationaux,

Le vignoble offre une ambiance unique que ce soit pour un mariage, un souper, un anniversaire, un 5 à 7 ou un vins et fromages.

Un peu plus loin, il faut aller se promener dans la grande lavanderaie de La Maison Lavande. L’été, la visite des champs en fleurs est vraiment bucolique. Vous y trouverez des aires de pique-nique et de repos, sentiers de marche, un bistro et même un poulailler. Sa parfumerie et sa boutique gourmande offrent des produits originaux à la lavande faits sur place et des produits du terroir de la région.

À St-Joseph-du-Lac, le vignoble Les Vents d’Ange s’étend sur trois hectares. La montagne qui le protège, crée un microclimat qui le protège lors d’intempérie. Une terre sablonneuse et rocailleuse concède une minéralité qualitative à ses produits. Depuis 2013, le vignoble s’est doublé d’une microbrasserie. L’orge qui pousse dans les champs est maltée sur lace de façon ancestrale dans la malterie. La microbrasserie offre des bières blonde, rousse, rousse forte ainsi qu’aux potimarrons.


Aux portes du Circuit du Paysan qui vous emmènera jusqu’à la frontière américaine, Saint-Jean et le Haut-Richelieu comptent plusieurs excellentes tables homosympas mettant à l’honneur les produits de la région et des cafés, bistros et restos pour tous les goûts. En visite dans le Vieux-Saint-Jean, le bistro L’Imprévu, depuis plus de trente ans, offre une cuisine de haute qualité à prix abordables et des mets plein d’audace. Durant la chaude saison, L’Imprévu s’ouvre à l’extérieur sur une magnifique terrasse où il fait bon de savourer les plaisirs estivaux. Le restaurant-hôtel Chez Noeser vous plonge dans la féérie en vous présentant l’Alsace sur un plateau. Logé dans une maison ancestrale divisée en plusieurs petites salles, c'est un endroit romantique, où l'on mange bien et où l'on apporte son vin. L'ajout d'une chambre unique, qui se présente comme une suite luxueuse avec terrasse, spa et foyer, en fait probablement le plus petit hôtel en Amérique du Nord.

Pour quelque chose de plus léger, le café canin De la tasse au museau vous reçoit avec votre pitou pour un repas léger ou pour un toilettage de votre chien. Parmi les secrets bien gardés des johannais, le bistro La Trinquette est l’endroit tout désigné pour prendre un verre, grignoter une bouchée et relaxer. L’immense terrasse sous les arbres est un oasis de verdure et d’air frais durant la belle saison.

Le long du boulevard du Séminaire. Les Frères Moreau sont une véritable institution depuis plus de 50 ans, réputée pour ses grillades, ses fruits de mer et son rôti de bœuf. Le Steak frites Saint-Paul, sur la même rue, s’adresse aussi aux carnivores dans la formule bistro qui a fait la renommée de cette chaîne.

Toute la vallée est parsemée de belles auberges et tables champêtres installées dans de charmantes maisons anciennes datant du XIXe siècle. Le Domaine des Petits Fruits est un site agrotouristique producteur de bleuets et de cerises de terre. La boutique est reconnue pour ses produits de haute qualité et son authenticité. Vous pouvez aussi manger sur place dans un jardin unique près de l’étang qui peut accueillir des rassemblements corporatifs et familiaux, brunchs ou repas champêtre.

À Sabrevois, dans le Haut-richelieu, il faut visiter la Table champêtre En 1851 qui fait la partie belle aux produits d’ici, déclinés en grillades, fromages d’ici, pâtes fraîches, fruits et légumes frais, vins sélectionnés avec soin selon les plats.

Le restaurant Alyce est une table champêtre reconnue à Saint-Sébastien. La chef- propriétaire Carole Séguin est passionnée des produits du terroir et offrir aux clients un menu de type table d’hôte adapté aux saisons afin d’offrir la fraîcheur et la qualité du terroir. Le lapin, la pintade, l’agneau, le veau, le bœuf en passant par les produits de la mer plusieurs choix s’offrent à vous sur la carte.

back1

Avec son climat adouci l’hiver quand la masse d’air de l’Atlantique franchit les Appalaches, les Cantons de l’Est comptent plusieurs microclimats qui ont permis l’émergence d’une industrie viticole florissante depuis une trentaine d’années, industrie qui est venue s’ajouter aux vergers et aux cidreries qui sont une tradition aussi ancienne que la Nouvelle-France. Dans Brome-Missisquoi, du Lac Brome jusqu’à Frelighsburg en passant par Dunham , vous trouverez plus de vingt vignobles et un réseau de 140 km, la route des Vins, vous amènera dans sept charmants villages de la région. Vous êtes ici dans la principale région viticole du Québec qui produit à elle seule 60% de toute la production québécoise. Des vins blancs, rouges, rosés, des vins de glaces, fortifiés et tous les autres produits alcoolisés du cidre au gin.

La Route des vins compte plus d’une centaine de partenaires surnommés « les amis de la route des vins ». Vous y trouverez des lieux d’hébergements, des restaurants et de nombreux attraits agrotouristiques, d’arts et de culture et de plein air pour enrichir et compléter votre séjour. Idéal pour faire un pique-nique dans un vignoble agrémenté d’une visite libre ou guidée pour découvrir l’univers viticole ou encore une escapade gourmande pour découvrir les produits du terroir et les bonnes tables de la région. À travers montagnes, collines et vallées, une vingtaine de vignobles vous attendent pour vous faire partager leur amour du bon vin. Certains sont vignerons depuis plus de trente ans alors que d’autres se sont ajoutés tout récemment. Pas un n’est pareil, chacun a sa personnalité propre, mais ce qu’ils ont en commun c’est la passion qui les anime pour fabriquer du bon vin.

Au tout début de ce circuit, à quelques km de l’Autoroute des Cantons de l’Est, le Domaine Les Brome à Lac Brome bénéficie d’un site champêtre exceptionnel avec une vue à couper le souffle, un chai magnifique et moderne. Avec ses 18 hectares de vignes plantées sur des coteaux plongeant vers le Lac Brome, ce vignoble surélevé bénéficie d’un microclimat qui permet de vendanger tard en automne au moment où le raisin atteint une belle maturité. Son sol pauvre, caillouteux, argileux avec un peu de calcaire constitue un terreau fertile et permet le développement de vins typés, expression d’un terroir remarquable.

Le village de Dunham, au cœur de ce circuit regroupe plusieurs vignobles et cidreries dont les doyens, le domaine des Côtes d’Ardoise et le vignoble de l’Orpailleur. Le Domaine des Côtes d'Ardoise, le premier vignoble de la région est un véritable site champêtre. Vous serez charmés par ses jardins, ses bâtiments historiques sans oublier l'exposition des oeuvres d'art. Le vignoble de l’Orpailleur, pionnier lui aussi de son industrie au Québec, a planté ses premières vignes en 1982 dans la belle vallée de Dunham. Il offre aux amateurs de vin une famille de dix vins qui jouissent d’une reconnaissance nationale et internationale grandissante auprès de nombreux experts. Le vignoble compte plus de 140 médailles d’or et d’argent, reçues lors de concours internationaux, un témoignage évoquant bien le soin que le vignoble met à l’élaboration de ses vins.

Juste en face, la cidrerie et vignoble Union libre offre des cidres de feu exquis, produits d’une technique toute différente du cidre de glace. À ses cuvées de cidre de feu, cidre de feu fortifié et cidre de glace, s’ajouteront bientôt ses premiers vins. Un nouveau venu aussi, le Vignoble Centaure vous invite savourer des goûts uniques, un harmonieux mélange de vin traditionnel avec du vin de paille qui est la marque de commerce de la maison. Vous trouverez aussi dans la région le célèbre Domaine Pinnacle dont les cidres de glace, les crèmes et whiskys à l’érable, ainsi que le gin sont réputés.

En auto ou à vélo, vous pouvez découvrir tout sur sa production et découvrir la diversité des produits de notre terroir chez l’un ou plusieurs des 21 vignobles du circuit officiel de la Route des vins.

Flux RSS

Souscrire

Catégories

Mots clés

Autres articles

Archives