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Le 17 mai 2019, à l'occasion de la journée internationale contre l'homophobie et la transphobie, Val d'Or s'est jointe à la liste des villes québécoises célébrant la Fierté LGBT.

Après avoir souligné pendant six ans le 17 mai, cette année, c'est pour la première fois un véritable festival de trois jours qui s'est amorcé avec un défilé dans les rues du centre-ville de la place du Marché Agnico-Eagle à l'hôtel de ville auquel ont participé environ 200 membres de la communauté LGBT abitibienne.

Le défilé était suivi d'un souper communautaire dans la salle de la place du marché et la soirée se terminait en soirée karaoké. 

Le festival se poursuit samedi 18 avec la journée communautaire au Parc Albert Dumais au centre-ville avec des kiosques, prestations culturelles et T-Dance en fin de journée avec les Karao Kings Dale et Stéphane. La journée communautaire accueille un enfant prodigue de l'Abitibi, le chroniqueur et romancier Samuel Larochelle. En soirée, Fierté Val d'or organise une soirée de financement avec Rita Baga qui promet d'être le plus gros spectacle de drag queens et kings hors Montréal. 

Le dimanche 19 mai, Yannick Brouillette, nouveau directeur de la Société de développement commercial du Village à Montréal, originaire de Val d'Or, sera le conférencier du Brunch à Matante Rita en clôture de festival.

Fierté Val d'Or  bannière

fromage route

Bois francs et fromages fins

Au cœur des Bois-Francs, cette vaste plaine couverte d’érables et d’autres arbres de bois dur, Victoriaville est le chef-lieu de la MRC d’Arthabaska. La ville est considérée comme le « Berceau du développement durable » au Québec puisqu'on y a vu naître d'importantes préoccupations environnementales (récupération des matières résiduelles, voitures hybrides pour les services municipaux, plantation d'arbres, etc.) et sociales. Cette charmante ville de 45,000 habitants est le lieu de naissance du dramaturge Serge Boucher, mais de façon beaucoup plus notoire du premier francophone à avoir accédé au poste de premier ministre du Canada, Sir Wilfrid Laurier dont on peut aujourd’hui visiter la maison transformée en musée.

Pour les épicuriens, la ville accueille en mai le Festival des Fromages Fins de Victoriaville, un événement fromager incontournable pour les amateurs de fromages et de produits du terroir québécois, qui vous permet de découvrir le fromage d’ici sous toutes ses formes.

Les amateurs de musique ne sont pas en reste. Le Festival International de Musique Actuelle présenté en mai offre des concerts inédits, des musiciens de réputation internationale, de l'art visuel et un circuit d'installations sonores dans l'espace public. Le FIMAV est un laboratoire de musiques contemporaines , jazz, rock, électroacoustique et improvisée. Le festival se veut le plus important événement du genre en Amérique du Nord. En juillet, c’est autour du blues de faire vibrer la ville lors du Festival de blues de Victoriaville. Les noctambules voudront poursuivre la fête au Complexe Évasion avec ses bars, disco et restos au centre-ville. Il y a quelques années, les mêmes promoteurs avaient donné à la région son premier bar gai, une tradition homosympa qui ne se dément pas.

À proximité de la ville, le parc du Mont Arthabaska offre un point d'observation magnifique avec belvédère sur l'ensemble de la région. Vous y trouverez un parc très reconnu des ornithologues, avec aire de pique-nique, sentiers pédestres et un paradis du vélo de montagne. En hiver, les sentiers de ski de fond et raquette, les glissades permettent de profiter de l’hiver.

À 12 km de Victoriaville, la petite ville de Warwick, bien connue pour son industrie laitière et de transformation agroalimentaire serait l'endroit où a été inventée la poutine. Warwick se proclame capitale des fromages fins du Québec. En périphérie de Warwick, il faut visiter la Fromagerie du Presbytère et découvrir ses fromages fins. Et pourquoi pas faire un saut au vignoble des Côtes de Gavet pour accompagner la dégustation des meilleurs vins de la région.

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Au nord de Magog, le parc national du Mont-Orford, d'une superficie de près de 60 km carrés, est une des principales attractions de la région. Le mont Orford, haut de 853 mètres, et le mont Chauve, de 600 mètres dominent son territoire. Le Parc du Mont-Orford est une aire protégée du Québec. Toute activité menée sur son territoire doit protéger ses écosystèmes, et les activités de récréation doivent se dérouler à l'intérieur d'un territoire délimité. Un centre consacré à la musique, le Centre d'art Orford, y est installé, tout comme la Station de ski du Mont Orford. Près de 500 sites de camping sont aussi accessibles.

La randonnée est sans aucun doute la meilleure façon de découvrir le parc national du Mont-Orford. C'est l'occasion parfaite d'accéder à de nombreux points de vue qu'on dit parmi les plus spectaculaires de la région des Cantons de l'Est. Le parc abrite, notamment, des cerfs de Virginie et des grands hérons, observables dans leur habitat naturel. Aux abords des deux plages, plusieurs activités sont au programme pour le plaisir des vacanciers. L'hiver venu, le parc devient un incontournable des adeptes de ski de fond et de raquette. Le Mont Orford est le quatrième plus haut sommet skiable au Québec et le plus haut des Cantons de l'Est. Il offre les meilleurs dénivelés de la région, satisfaisant les désirs des débutants comme des plus expérimentés.

Un peu à l’ouest de Magog, Eastman accueille depuis 2003 un festival littéraire assez unique. Les Correspondances d’Eastman sont engagées dans une action de revalorisation de l'écriture et de la lecture. L’objectif de ce festival est de donner le goût d’écrire et de lire. Il rend l’écriture vivante en permettant de rencontrer des auteurs et de célébrer le livre et le travail des écrivains. Au programme, des rencontres informelles avec des écrivains au hasard des activités du village, des inspirations vivantes lors des causeries et spectacles en soirée et aussi des révélations d’écrivains en herbe chez les lauréats du concours de la Poste restante. Tous les grands noms de la littérature québécoise y ont participé. La romancière Francine Ruel établie à Lac Brome tout près en est une abonnée.

À l’est, c’est au lac Magog, dans la villa de Luc Plamondon, qu’il y a trente ans Denys Arcand campa l’action du Déclin de l’empire américain. On se souvient du personnage de Claude, le prof d’université homosexuel, un des premiers personnages gais hors ghetto et non caricatural du cinéma québécois.

Le Village, comme dans beaucoup de villes du monde, s’est développé à partir des années 1970 dans un quartier en déclin de la métropole. Le Faubourg Québec, comme on l’appelait à l’époque, est l’un des plus anciens quartiers de la métropole, ainsi nommé parce qu’il s’était développé dès la fin du XVIIIe siècle autour de la porte contrôlant le chemin menant à Québec lorsque ce qui est maintenant connu comme le Vieux-Montréal était une ville emmurée. Au XIXe siècle, c’est près du tiers de la population de la ville qui habitait le Faubourg Québec et le Faubourg à m’lasse plus à l’est. C’était aussi le principal quartier industriel de la ville à cause de la proximité du port, un quartier couvert de manufactures où s’entassait une classe ouvrière venue des campagnes environnantes à la faveur de la révolution industrielle. La rue Sainte-Catherine devint dès la 2e moitié du XIXe siècle la principale artère commerciale qui, partant de ce quartier, traversait la ville d’est en ouest. C’est dans ce quartier que nait ce qui deviendra le premier grand magasin de l’Est, Dupuis & Frères en 1868.

Avec le déplacement des activités manufacturières vers les parcs industriels dans la 2e moitié du XXe siècle, le quartier se désindustrialise et s’appauvrit. Sous l’administration du maire Jean Drapeau, la Ville entreprend de ‘nettoyer’ ce quartier devenu malfamé en en rasant des pans entiers au sud de la rue Ste-Catherine pour élargir d’abord la rue Dorchester (maintenant le boulevard René-Lévesque), construire l’Autoroute Ville-Marie, puis la Maison de Radio-Canada.  En y installant le diffuseur public, la Ville  souhaite y consolider une Cité des Ondes à l’Est du centre-ville où est déjà installée Télé-Métropole. Avec le déclin de la population du quartier environnant résultant de ces expropriations massives, la rue Ste-Catherine bat bientôt de l’aile et les locaux commerciaux peu coûteux sur cette artère bien desservie par la ligne verte du métro inauguré en 1966, à proximité de la station de correspondance Berri-UQÀM, attirent les nouveaux clubs gais, alors que les grands logements peu coûteux  sont convoités par les jeunes gais qui s’installent autour.

C’est ici que s’installe la boutique érotique gaie Priape dès 1974, puis le premier bar gai, La Boite en Haut, en 1975 dans l’immeuble où se trouve aujourd’hui le Complexe Sky, alors que le bar lesbien Les Ponts de Paris est déjà installé plus à l’Ouest sur la rue St-André.

Mais le Village connait son véritable élan en 1982 lorsque trois nouveaux bars gais voient le jour : le 1681, les 2R et le Max. Le Nouveau Village de l’Est (par analogie avec l’East Village new-yorkais)) était né et deviendra bientôt connu simplement comme le Village. C’est aujourd’hui, sur un km  et une quinzaine d’intersections de long  le plus grand Village gai au Canada et l’un des plus grands dans le monde.

Métro Beaudry

Un peu comme cette jeune fille de province qui rêve de devenir une grande vedette à Montréal ‘entourée de fourrures et de tapettes’ dans Demain matin, Montréal m’attend, la comédie musicale de Michel Tremblay, beaucoup de jeunes hommes et de jeunes femmes de province sont ainsi venues s’installer à Montréal pour pouvoir y vivre leur homosexualité, contribuant à dynamiser la vie gaie de la métropole et à développer le Village.

Depuis les OutGames de 2006, la rue Sainte-Catherine devient piétonnière l’été sous la canopée de boules roses qui sont devenues sa marque. L’événement Aires Libres qui se tient cette année du 5 mai au 26 septembre, est un moment estival très attendu où Montréalais et touristes profitent des terrasses ensoleillées des bars et restaurants qui s’installent sur la voie publique. Se greffent à cet événement les festivals qui animent le Village l’été, le Festival Montréal en Arts, Fierté Montréal et le Week-end Fétiche durant la Fête du Travail.

Ironiquement, c’est dans ce quartier où Starmania, l’opéra rock de Luc Plamondon et Richard Cocciante où Marie-Jeanne suit le DJ Ziggy pour aller ‘danser dans des endroits très très gais’, fut présenté pour la première fois à Montréal en 1980 à l’ancienne Station C. Cet immeuble patrimonial qui a accueilli il y a 25 ans le premier complexe de bars gais autour du légendaire KOX, est toujours un endroit ‘très, très gai’ où la nouvelle génération vient danser.

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La grande gastronomie se concentre à Québec dans le Vieux-Québec où on retrouve le plus grand nombre de grands chefs et des restos réputés. La plupart ont été formés en France d’où ils sont originaires. C’est le cas de Jean-Luc Boulay, l’actuel président de la Fondation Serge-Bruyère. Ce chef plusieurs fois médaillé préside aux destinées de Chez Boulay bistro boréal, ainsi que du Saint-Amour, deux grandes tables dans l’enceinte de la vieille ville fortifiée. Le Saint-Amour se veut une figure de proue du rayonnement de la gastronomie québécoise. Alliant tradition et innovation, ses professionnels en cuisine misent sur les plus récentes techniques pour rendre hommage aux fines denrées de notre terroir.

Sa rencontre avec Arnaud Marchand à l’émission Les chefs en 2010 l’amène à se lancer dans l’aventure gastronomique de Chez Boulay bistro boréal autour d’une même passion qui s’exprime aujourd’hui dans leur menu d’inspiration boréale. La cuisine du nord propose une redécouverte unique de nos produits régionaux, au rythme des saisons. Wapiti, poisson, fleurs de sureau ou thé du Labrador s’invitent au menu d’une table inventive. Un métissage surprenant de traditions culinaires et d’influences internationales. Il vous recommandera lui-même de découvrir les produits du Canard Goulu et les pâtisseries et pains de Chez Paillard.

Dans le même secteur du Vieux-Québec, tout près de la porte Saint-Jean, le chef Stéphane Roth, originaire de Montbéliard en France combine plaisir, découverte et créativité, et partage sa passion par multiple de trois grâce à ses célèbres trilogies du terroir au Patriarche. Lové au coeur du Vieux-Québec, à proximité de la porte Saint-Jean, Le Patriarche offre une ambiance intime dans le décor raffiné d’une belle maison de pierres datant de 1827. Maître Cuisinier de France, son restaurant est côté cinq diamants. Il nous offre depuis l’an dernier dans un autre registre les plaisirs de la rôtisserie à la française au Tournebroche toujours sur la rue Saint-Jean.

Au Château Frontenac, hôtel phare du Vieux-Québec, le chef Stéphane Modat met en œuvre son savoir-faire au restaurant Champlain. Né à Perpignan, France, il nous propose une gastronomie française et continentale dans une atmosphère intime au charme historique et au service attentionné. Les ingrédients locaux les plus frais marient les saveurs du passé avec l’élégance et la modernité d’aujourd’hui dans un décor élégant et luxueux avec une majestueuse salle à manger donnant sur le Saint-Laurent. Stéphane Modat est coauteur du livre de recettes Papilles et Molécules et de la collection Papilles pour tous!, qui a remporté le prix du meilleur livre d’harmonies mets et vins au monde.

Un artiste unique

Né à Drummondville en 1954, Claude Bibeau a poursuivi une carrière de peintre pendant plus d’une vingtaine d’années. En 1973, l'artiste se fait connaître en fondant le Mouvement Bonbon avec le peintre Colin Chabot. Tantôt étiquetés hyperréalistes, tantôt naïfs, tantôt surréalistes, les tableaux de Claude Bibeau révèlent surtout une personnalité d’artiste unique et une vision incisive et originale de la société. Doté d’une grande maîtrise du dessin et des coloris, Bibeau a laissé derrière lui une œuvre riche, mature et malheureusement inachevée. Deux de ses tableaux majeurs, « Figure de tragédie » et « Sébastien», font partie de la collection permanente du Musée national des beaux-arts du Québec. Il a exploité les thèmes de l’art naïf; paysages, objets et personnages sont ainsi stylisés ; il a été inspiré par le pop art dont il fut l'un des seuls représentants au Québec, par l'imagerie psychédélique, l'hyperréalisme et le surréalisme. Ses œuvres ont été exposées en France, au Mexique et au Canada. La plupart se retrouvent dans des collections privées en Europe et en Amérique du Nord

Malheureusement diagnostiqué séropositif au début des années 90, la santé de Claude Bibeau commence à décliner après 1996. Avec son compagnon de vie depuis 17 ans, Uwe von Harpe, il effectuera quelques voyages en Europe. Mais en 1997, le décès soudain de son amant et le déclin progressif de sa santé le forcent à abandonner la peinture. Le 30 juillet 1999, après plusieurs mois de lutte contre le sida, il s'éteint entouré de ses plus proches amis.

On peut découvrir cet artiste unique en visitant L’Espace Claude Bibeau du site web www.galeriecb.com, géré par Christian Bédard.

Créée pour la première fois en 1981 au Théâtre de Quat'Sous à Montréal, cette pièce qui n’est pas une œuvre majeure dans la production de Michel Tremblay, constitue toutefois un excellent tableau des relations qui suivent une séparation entre deux hommes qui ont connu le bonheur ensemble pendant sept ans.

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Dans sa préface du livre paru en 1981, Guy Ménard, philosophe, théologien, docteur en ethnologie / anthropologie avec une thèse portant sur « Une rumeur de Berdache : contribution à une lecture de l’homosexualité masculine au Québec », explique que « L'auteur a tenté de faire accéder à l'universel des personnages que la culture réduit souvent " à l'unique dimension de leur être (homo)sexuel ".


Les journalistes et critiques n’ont jamais ménagé leurs mots pour qualifier cette œuvre de Tremblay au fil du temps. « La pièce se rapproche déjà de la confidence tant elle s'en tient aux dialogues intimes, presque chuchotés de bouche à oreille, avec des éclats plus bruyants quand ils ne peuvent plus être contenus. » Vincent Desautels, Voir, du 16 au 22 mars 1996. « Pièce intimiste […] et premier pas d'une entreprise de banalisation de l'homosexualité. » Rémy Charest, Le Devoir, 8 mai 1995. « Michel Tremblay vient de s'affirmer dans un nouveau cycle qui, loin des certitudes des comportements passés, interroge un devenir plein de hasards et ces interrogations portent le germe d'une vie passionnante à recommencer. » André Dionne, Lettres Québécoises, n°25, printemps 1983.

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L’histoire que propose cette œuvre théâtrale est la suivante : Alors que son père est en phase terminale à l'hôpital, un jeune comédien vient chercher réconfort auprès de l'amant qu'il a quitté après quelques années de vie commune. Ce sera pour eux l'occasion de dresser un bilan lucide de leur relation et de leur vie respective. Car depuis la fin de leur relation, ils se sont retrouvés seuls et ont dû affronter chacun à sa manière leurs démons quotidiens : Jean-Marc en se montrant raisonnable et en oubliant le grand amour ; Luc en choisissant de retomber en amour dix fois par jour.


Les Productions Jean-François Quesnel, qui a déjà proposé la pièce Hosanna du même auteur, qui a lui-même assisté à une des nombreuses représentations présentées à Montréal et ailleurs en région depuis deux ans, en remet avec cette œuvre culte de Tremblay. Cette fois-ci, seulement trois représentations des Anciennes odeurs sont au programme, dans un premier temps : les 16, 17, 18 mai à la Comédie de Montréal. La présentation du 17 mai offrira une interprétation en langue des signes québécoise : tarif spécial pour les personnes sourdes et malentendantes.

Odeurs
Il n’y a pas de supplémentaires à l’agenda pour le moment. Voilà donc une autre raison de profiter de ces représentations pour découvrir cette œuvre, avec Jean-François Quesnel et François Dallaire comme acteurs et co-metteurs en scène.

Odeurs
Prolifique romancier et chroniqueur, dramaturge dont les pièces sont jouées dans le monde entier, Michel Tremblay est l'un des écrivains les plus importants de sa génération. Conteur, adaptateur, traducteur, scénariste, parolier, librettiste, metteur en scène et, bien sûr, auteur dramatique largement diffusé, au Québec et à l'étranger, Michel Tremblay a signé 26 pièces de théâtre, traduites en plus de 26 langues, trois comédies musicales, 11 romans, un recueil de contes, trois recueils de nouvelles, sept scénarios de films, 17 traductions et adaptations et un livret d'opéra.

Les anciennes odeurs
16, 17, 18 mai 2024
Théâtre La Comédie de Montréal
1113 Boul. de Maisonneuve E, Montréal, QC H2L 1Z6
Billetterie : zeffy.com

À un peu plus d’un mois de son lancement, l'équipe du festival Mtl en Arts, un festival urbain, inclusif et immersif qui démocratise les arts, annonce que c’est l’humoriste et animateur 𝐃𝐚𝐧𝐲 𝐓𝐮𝐫𝐜𝐨𝐭𝐭𝐞 qui agira comme nouveau 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞-𝐩𝐚𝐫𝐨𝐥𝐞 𝐝𝐞 pour sa 25e édition qui se tiendra du 27 juin au 1er juillet 2024 sur la rue Sainte-Catherine rendue piétonnière, dans le Village!

MtlArts2024 
Pour cet important anniversaire, l’organisme voulait faire les choses en grand en s'associant à une personnalité publique qui partage les mêmes valeurs et la même passion pour l’art.


« Ça fait déjà quelques années que je suis ce festival, que j’ai toujours bien aimé d’ailleurs, et j’y vois une opportunité d’aider à redorer le blason du Village qui a beaucoup écopé lors des dernières années. En outre, j’aurai l’occasion de donner à nouveau de la visibilité à un organisme comme Interligne qui me tient encore à cœur. J’ai déjà très hâte au 27 juin », a déclaré Dany Turcotte.

 MtlArts2024
« C’était très important pour nous d’avoir un porte-parole qui partage nos valeurs concernant l’inclusion et la diversité. Quelqu’un qui connaît aussi l’importance de soutenir le Village. Nous avions déjà des discussions avec Interligne avant d’approcher Dany Turcotte et lorsqu’il a accepté, nous étions vraiment heureux. Disons que c’était un beau hasard. Nous sommes très choyés de pouvoir compter sur un porte-parole de sa trempe », explique Stéphane Mabilais, directeur général de Mtl en Arts.

MtlArts2024 MtlArts2024
Mtl en Arts, c’est entre les rues St-Hubert et Papineau, dans le Village à Montréal : 5 jours, 50 artistes en arts visuels et en métiers d’art, artistes émergents et professionnels d’ici et d’ailleurs. C’est de l’animation, des jeux, des concours, des espaces participatifs, des organismes communautaires, des styles artistiques diversifiés, et plus encore.

MtlArts2024
L’atmosphère conviviale et décontractée de l’événement permet un terreau fertile d’échanges et de rencontres public-artiste et permet un exercice de sensibilisation et d’initiation à l’art. Mtl en Arts permet de rendre l’art accessible au grand public. Plusieurs des artistes exposants participent à son imposante expo-vente, tandis que d’autres offrent une série de performances multidisciplinaires et interactives.


Mtl en Arts 2024
25e édition
27 juin au 1er juillet 2024
mtlenarts.com
(514) 370-2269

Tôt un matin du début de mai, autour d’un café au Adorable Chocolat de Shediac, en Acadie, sa ville de résidence, Julien Cadieux accepte de livrer un pan de sa déjà vaste expérience de cinéaste, scénariste, réalisateur et monteur.

Cadieux
Rapidement, la question de l’inclusion surgit et devient presque le point central de cet entretien. Parce que pour lui, c’est ça qui le motive dans son œuvre de cinéaste : donner la parole et exposer le vécu de gens qui vivent des enjeux reliés à leur identité, à leurs origines, à leur sexualité, à leurs démêlés avec les institutions et organisations, à la justice sociale, entre autres.

 
Depuis 2008, après des études en cinéma à l’Université Concordia à Montréal, il a enfilé les projets et les réalisations, dont certaines ont été primées et ont connu un vif succès auprès d’une diversité de communautés. « Le cinéma en Acadie a un réel impact dans la communauté. Il faut que les gens se voient dans le cinéma. C’est ce qui m’anime d’abord dans mes productions », assure-t-il.

Cadieux
Il a personnellement scénarisé, fait le montage et réalisé une douzaine de productions, la plupart reliées à des sujets acadiens, dont les plus connus sont Y’a une étoile (2023), Daniel Le Tisserand (2023), Farlaques (2021), Métisser une rivière (2020). Au Québec, son documentaire Guilda : elle est bien dans ma peau (2014) sur ce célèbre artiste transformiste montréalais, d’origine française, véritable précurseur de la diversité sexuelle pendant une soixante d’années.

 
Plusieurs de ces films ont été primés lors de festivals de cinéma ici ou ailleurs, au Québec, au Canada et même en France et aux États-Unis. C’est particulièrement ses films à thématique queer qui connaissent une plus importante visibilité et reconnaissance. Justement parce qu’ils donnent la parole ou mettent en lumière des situations particulières reliées à des membres des diverses communautés LGBT.
Julien Cadieux a aussi contribué au montage et à la scénarisation d’une vingtaine d’autres productions en cinéma ou vidéo depuis 2006.

Cadieux Avec Dan Robichaud,, du film Daniel Le Tisserand


Y a-t-il une vie queer en dehors des grandes villes ? À cette question, Julien Cadieux répond que c’est possible, mais que diverses contraintes peuvent décourager ceux et celles qui souhaiteraient poursuivre leur vie en milieu rural, par exemple en Acadie, où les services de santé adaptés aux clientèles LGBT sont presque inexistants. Plusieurs choisissent donc de quitter les régions pour aller vivre en milieu urbain, comme à Moncton, même si tout n’y est pas facile d’accès. C’est ce genre de problématique qu’il aborde et traite dans plusieurs de ses documentaires.


La question de l’inclusion l’intéresse particulièrement. C’est dans ce contexte qu’il entreprend sous peu un film portant sur un projet d’immigration dans la région de Cap-Pelé où de nombreux travailleurs étrangers temporaires provenant du Mexique, de la Jamaïque et des Philippines, entre autres, sont confrontés à des situations difficiles d’inclusion. Le cas de personnes LGBT parmi elles est aussi préoccupante, selon Julien Cadieux.

Cadieux 
Dans son film « Y’a une étoile », on rencontre Samuel Leblanc, jeune musicien transgenre, qui entreprend un voyage avec ses amis du groupe Écarlate à travers l’œuvre de l’artiste acadienne Angèle Arseneault. Originaire d’un petit village, Samuel s’est longtemps questionné sur son identité queer et son identité culturelle. On y découvre par sa double minorité et le parcours de jeunes comme lui, le constat que malgré les embuches, « il y a une étoile pour chacun de nous ».


Ce film constitue une évocation très franche de ce que Julien Cadieux souhaite démontrer et présenter dans son cinéma documentaire, en lien avec l’Acadie, l’identité queer, la réalité des arts qui le passionnent et des rencontres humaines qu’il fait tout au long de son parcours.

Soulignons que Julien Cadieux a été nommé « artiste de l'année en arts médiatiques », justement pour le film Y'a une étoile lors de la soirée Les Éloizes 2024, le gala annuel de l'Association acadienne des artistes professionnel.le.s du Nouveau-Brunswick, à Shediac le dimanche 12 mai dernier.

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Julien Cadieux, cinéaste
Shediac, NB
facebook.com/julien.cadieux

Rien ne semble freiner les ardeurs d’entrepreneurs de Sébastien Després et Heather Wright (photo), les propriétaires et actionnaires de Shediac Wonderland. Après l’Auberge Le Griffon, le restaurant Moque-Tortue et le café-chocolaterie Adorable Chocolat, voilà qu’ils se lancent en 2024 dans la renaissance du ciné-parc Neptune, de sa cantine, et qu’ils deviennent concessionnaires de celle de la Plage Parlee du parc provincial de Pointe-du-Chêne.


L’annonce de la réouverture du ciné-parc le 17 mai a connu des échos positifs dans la communauté et dans la région. « Cet ajout à notre collection d’établissements inspirés des contes d’Alice au Pays des Merveilles, conservera son nom historique (Neptune) tout en adoptant la fantaisie imaginative qui fait la renommée de Shediac Wonderland, notre entreprise qui chapeaute tous ces établissements », affirment Sébastien et Heather. Dans cet esprit, les cantines du ciné-parc et de la plage s’appelleront Morse et Marteaux.

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La cantine du ciné-parc et celle de la Plage Parlee s'appelleront Morse et Marteaux

Un fumoir à viande au feu de bois
Par ailleurs, Sébastien Després rêvait d’un fumoir à viande de style Texan pour alimenter ses cuisines du Moque-Tortue et du café Adorable Chocolat. Après avoir visité de nombreux endroits qui en utilisaient un, il a choisi de construire le sien avec un de ses artisans-bricoleurs. Installé à la cantine du ciné-parc dès le mois de mai, il sera utilisé pour fumer au feu de bois le poulet et les viandes de bœuf qui seront servis autant dans les deux cantines que dans ses deux restaurants de Shediac.


Ce genre d’équipement se vend autour de 30 000 $ dans les entreprises spécialisées. L’entrepreneur acadien entend profiter de l’expérience de ce premier modèle pour en produire un second qui sera mobile et utilisé pour offrir des méchouis sur fumoir à partir de l’automne 2024. Il a déjà des commandes pour ce genre d’activités lors de grands événements.


Ainsi, les menus du Moque-Tortue et du café-chocolaterie Adorable Chocolat se verront modifiés pour y ajouter des plats de viande préparée au fumoir de style Texan. Le second étage du Moque-Tortue se verra libéré de sa cuisine de produits sucrés pour accueillir celle de la préparation des viandes pour tous les établissements. De la même façon, on centralisera la production de tous les produits sucrés dans la cuisine de Adorable Chocolat.


« L’opportunité du Neptune va au-delà du simple ciné-parc accueillant 350 voitures et présentant des films projetés sur un projecteur 4K ultra-moderne. On y a vu l’occasion idéale d’ajouter un équipement qui permettra d’améliorer l’offre de restauration sur place, mais également celle des autres restaurants de notre groupe », précise Sébastien Després.


Une saison de cinéma attendue
Dès le 10 mai, le ciné-parc Neptune accueillera ses premiers cinéphiles depuis deux ans. Ce populaire endroit pendant plusieurs décennies fait déjà le bonheur de bon nombre d’amateurs de cinéma en plein air, beau temps, mauvais temps. Sans compter que les activités en soirée sont peu nombreuses à Shediac l’été.


Les visiteurs profiteront d’une technologie sonore de qualité par le biais de la bande FM des radios des voitures. Les contrats signés avec la douzaine de diffuseurs permettront de projeter les nouveautés en exclusivité ainsi que les grands classiques que les gens aiment revoir durant la période de haute saison touristique. On présentera des semaines thématiques à l’occasion, en plus de préparer une grande fête d’Halloween en fin de saison. On s’attend à accueillir les cinéphiles tôt en soirée pour leur permettre de profiter de la nouvelle offre culinaire tout en s’assurant d’une place de choix pour la projection débutant après le coucher du soleil.

Wonderland Sébastien, Heather et leurs enfants.

Toutes ces transformations dans l’univers de Shediac Wonderland font en sorte que l’entreprise aura à gérer plus de 75 emplois au cours des prochains mois. Moque-Tortue compte une équipe-cuisine de qualité qui réjouit son propriétaire et qui permettra de créer de nouveaux mets, comme les tartes à la viande entre autres. Pour le café-chocolaterie Adorable Chocolat, on se prépare à y offrir un service de bar.
Sébastien Després explique qu’il est confiant que l’année 2024 représentera un tournant majeur pour Shediac Wonderland. S’inquiète-t-il de devoir affronter des défis importants ? « Si je ne peux pas être le meilleur de la région dans ce que j’entreprends, je ne le fais pas », répond-il sans hésitation.


Ciné-parc Neptune
neptunedrivein.ca
506 351-0367
691, Rue Main
Pointe-du-Chêne (Shediac), E4P 4Z9

Cantine Morse et Marteaux
parcsnbparks.info
506 351-0367
Parc provincial de la Plage Parlee
45, Chemin Parlee Beach
Pointe-du-Chêne, NB E4P 8V5

Shediac Wonderland
thewonderland.ca
506 351-0367

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