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MichelMarc

N é à Saint-Cœur-de-Marie, un village du lac Saint-Jean maintenant annexé à Alma, Michel-Marc Bouchard compte parmi les plus grands dramaturges du Québec. Dès l’âge de 24 ans, il crée Les Feluettes ou la répétition d’un drame romantique, un véritable Roméo et Juliette gai dont il situe l’action à Roberval, dans son Lac Saint-Jean natal au début du siècle dernier, un pièce coup de poing qui le fera connaitre du grand public. Encore aujourd’hui, rares sont les pièces mettant en scène un tel drame romantique où deux jeunes Roméo se retrouvent séparés par l’homophobie. Traduite en plusieurs langues, portée au cinéma par le réalisateur canadien John Greyson, cette oeuvre demeure un fleuron de notre culture. L’Opéra de Montréal présente en mai 2016, l’adaptation de sa pièce pour l’opéra sur une trame musicale du compositeur australien Kevin March.

Depuis son arrivée en 1985 dans le paysage dramaturgique, Michel Marc Bouchard a bouleversé les conventions. Instigateur d’une parole théâtrale gaie, on lui doit certains des plus grands succès du théâtre québécois. À la différence de Michel Tremblay, l’oeuvre de Bouchard s’intéresse à la vie gaie en dehors des grands centres. Le jeune réalisateur Xavier Dolan a choisi d’adapter sur grand écran avec succès Tom à la ferme, l’une des pièces de ce prolifique auteur (une vingtaine de pièces à son actif). Il raconte l’histoire d’un jeune homme qui, venu à la campagne pour assister aux funérailles de son amant, découvre sur place que ce dernier avait caché son orientation sexuelle à sa famille.

Ces autres pièces sont régulièrement à l’affiche comme Christine, la reine garçon en 2012, Les Muses Orphelines et Tom à La Ferme qui poursuit ses chemins cinématographiques et théâtraux en accumulant des prix dans le monde entier.

La carrière de Michel Marc Bouchard a été ponctuée de nombreuses reconnaissances. Boursier du Conseil des Arts du Canada et de celui de l’Ontario, il fut trois fois finaliste au prix littéraire du Gouverneur-général du Canada et au gala des Masques dans la catégorie meilleure texte original. Il a été honoré du prix du CNA en 1992 et a été reçu officier de l’Ordre du Canada en 2005. En 2014, Michel Marc Bouchard a reçu le prix Laurent-McCutcheon, anciennement appelé Prix de Lutte contre l’Homophobie, par la Fondation Émergence.

 

Pierre_Lapointe_2015_-_2_(credit_Shayne_Laverdiere)

S’il est né à Alma, c’est à Gatineau que Pierre Lapointe a grandi et a développé sa passion pour la chanson. C’est là qu’après avoir complété un diplôme en arts plastiques il s’inscrit au concours de la chanson Tout nouveau, tout show, avant de remporter en septembre 2001, le Premier Prix de la catégorie auteur compositeur interprète au Festival international de la chanson de Granby. Ce succès lui permet de présenter en novembre 2002 deux spectacles à Montréal, spectacles acclamés par la critique, puis de préparer son premier album. Sa carrière est lancée et elle franchit bientôt l’océan pour connaître un net succès en France.

Son œuvre s'inscrit dans la tradition de la chanson française avec des chansons aux textes travaillés, mais Pierre Lapointe est aussi influencé par la musique pop qu’il utilise pour la renouveler. Les arts graphiques et en particulier l’art numérique colorent l’univers de ses vidéoclips, un univers onirique et paradoxal, entre chansons mélancoliques et obscures sur fond de scénographies colorées voire provocatrices.

S’il se définit lui-même comme un chanteur populaire, il s’est d’abord fait connaître en se construisant un personnage de dandy égocentrique qui lui a permis de créer un décalage volontaire entre l'artiste sur scène et sa production largement biographique.

Si les relations amoureuses sont un des sujets de prédilection des chansons de Pierre Lapointe, il est demeuré jusqu’à tout récemment assez discret sur sa vie amoureuse. Après avoir parlé pour la première fois publiquement de son homosexualité en 2013, il s’est confié au journal parisien Libération en 2015. «C’est clair que j’aime les hommes, mais je n’en fais pas une cause à défendre, je ne veux que pas que ça prenne le dessus. J’ai mis du temps avant d’en parler au Québec. Je voulais qu’on pense d’abord à l’artiste avant de penser à son orientation sexuelle. C’est ce qui s’est passé. A notre époque, on n’est plus obligé de crier son homosexualité, il suffit de la vivre.»

Moules frites

Du côté de Sainte-Luce-sur-mer,  le café-bistro de l’Anse-aux-Coques est une véritable institution. Bien situé juste en face de l’Anse aux coques et de sa promenade, on y sert une cuisine du terroir mettant en valeur les spécialités régionales, ainsi qu’un menu végétarien. Si près de la mer et avec un tel nom, on s’imagine bien que les poissons, fruits de mer  sont à l’honneur. On y sert aussi des pâtes actualisées et fines pizzas, des grillades, déjeuners santé, des oeufs bénédictine en terrasse ou dans la superbe salle à manger. On s’y affale volontiers pour voir les visiteurs passer.

Sur un petit cap à côté de l’église et profitant d’une vue remarquable sur l’anse et le village, le Bistro des Ancrés  propose comme son nom l’indique un menu bistro où moules & frites, homard, fish & chips, crevettes, pétoncles, côtes levées, filet mignon, salades, pâtes sont à l’honneur.

Mouton Blanc

De passage dans le Kamouraska, il faut goûter aux saveurs du pays.  À Kamouraska, les occasions sont trop belles. Vous ne manquerez pas de goûter à l’anguille fumée, une spécialité de la région, disponible dans divers établissements. La boulangerie Niemand est  une institution depuis vingt ans avec ses pains et pâtisseries faits avec des farines du pays avec une touche allemande du boulanger-meunier. Juste à côté, le Café-bistro Côté Est  est devenu un incontournable  gourmand depuis cinq ans.  Pour une vue imprenable sur l’eau, derrière le Magasin Général, l’Amuse-bouche avec ses tapas méditerranéennes vous ouvre tout grand sa terrasse. L’Auberge des iles de Kamouraska qui jouit d’une des plus belles vues sur les iles, offre aussi les repas dans cette authentique auberge du XIXe siècle

Durant la belle saison, il faut découvrir la table gourmande de Martine aux fourneaux. Martine Mounier, une passionnée de Kamouraska, vous invite à découvrir ou redécouvrir les saveurs d'un pays, d'une région ou d'un produit au cours d'un repas thématique cinq services, accompagné d'un vin que vous aurez choisi d'apporter. Que ce soit pour rencontrer d'autres amateurs de bonne chère, passer une soirée en amoureux, entre amis ou en groupe, tout en admirant le coucher du soleil, prenez soin de réserver à l’avance.

Si vous voulez seulement faire le plein de saveurs du pays, vous pouvez faire un saut au Jardin du Bedeau, une épicerie fine au coeur du Village. À la Ferme Gijamika , vous pourrez vous procurer de la viande d’agneau du Kamouraska .

Du côté de La Pocatière, depuis 25 ans, le restaurant Café Azimut offre une cuisine de bon goût, n'utilisant que d'excellents produits qui font toute la différence. Dégustez-y des plats inspirés de la cuisine du monde, tels que les fruits de mer, les grillades, les produits régionaux et le délicieux saumon.

Si les vertus fromagères du lait de brebis, au goût doux, riche et légèrement sucré, sont connues depuis la nuit des temps, il n’y a qu’à la fromagerie Le Mouton Blanc, une exploitation unique en son genre au Bas-Saint-Laurent que vous pourrez déguster ces merveilles. Le Mouton blanc fabrique à la ferme des fromages fins au lait cru de brebis, exclusifs au terroir kamouraskois dont le célèbre Tomme.  Directement à la ferme, vous pourrez découvrir plus de 40 fromages artisanaux, viandes et charcuterie et produits d'épicerie fine du Bas-Saint-Laurent.

Reconnu comme une étoile montante dans le monde de la direction d’orchestre, Yannick Nézet-Séguin dirige l’Orchestre Métropolitain de Montréal depuis 2000 et l’Orchestre philharmonique de Rotterdam en 2008 et devient la même année chef d'orchestre invité principal de l’Orchestre philharmonique de Londres. Le 18 octobre 2012, à 37 ans, il devient chef principal du prestigieux Orchestre de Philadelphie. Il a aussi dirigé quelques opéras au Metropolitan Opera de New York avant de succéder au directeur musical du Met, James Levine, en septembre 2018.

Alors qu’il grandit dans Ahuntsic, Yannick Nézet-Séguin étudie le piano dès l'âge de cinq ans et s'intéresse au métier de chef d'orchestre dès l'âge de dix ans. Alors qu’il poursuit ses études au Collège Mont-Saint-Louis, puis au Collège Bois-de-Boulogne, il est admis au Conservatoire de musique et d'art dramatique du Québec à Montréal, puis étudie la direction chorale au Westminster Choir College à Princeton au New Jersey, auprès de Joseph Flummerfelt.
Nommé directeur musical du Chœur polyphonique de Montréal en 1994, il obtient le même poste au Chœur de Laval en septembre 1995. En 1995, il fonde son ensemble vocal et instrumental, La Chapelle de Montréal, avec lequel il dirige de deux à quatre concerts par année jusqu'en 2002.
À l'Opéra de Montréal, de 1998 à 2002, il occupe les fonctions de chef de chœur, d'assistant chef d'orchestre et de conseiller musical et dirige plusieurs productions et galas. En mars 2000, il prend la direction de l'Orchestre Métropolitain à Montréal, avec lequel il réalise de nombreux enregistrements, sous étiquette Atma classique
Le 31 décembre 2009, il fait ses débuts au Metropolitan Opera (Met) de New York avec une nouvelle production de Carmen de Bizet. Il retourne au Met, en décembre 2010, pour Don Carlos de Verdi et, en novembre 2011, pour Faust avec Jonas Kaufmann. En juin 2011, il fait ses débuts à La Scala de Milan dans Roméo et Juliette de Gounod. En février 2012, il dirige Rusalka de Dvorak au Royal Opera House de Londres.
Longtemps discret sur ses amours, Yannick Nézet-Séguin profite en 2020 du Mois de la Fierté pour dévoiler au monde l’homme de sa vie, le musicien alto Pierre Tourville avec qui il est en couple depuis 20 ans, en incitant ses abonnés à soutenir la communauté LGBT et à lutter contre toute forme de discrimination, de harcèlement et de violence.

L'arrondissement de Ville-Marie a dévoilé des images de la future place du Village, cet espace public situé à l'angle des rues Sainte-Catherine Est et Wolfe. "Dès ce printemps, le quartier jouira d'un espace fonctionnel et végétalisé, au design épuré et sobre : un canevas parfait pour évoluer au gré des besoins du milieu et pouvant accueillir des événements de toute sorte durant la saison estivale, de jour comme de soir."

Avec cette place publique, Ville-Marie réaffirme la nécessité de créer des lieux de rassemblement et d'expression, de culture et de rencontres humaines alliant ainsi l'appropriation et l'animation de l'espace public à la cohabitation sociale.

« Ce projet concrétise une volonté commune d'intervenir dans l'aménagement d'espaces publics afin d'améliorer l'expérience des visiteuses et visiteurs et des résidentes et résidents du Village tel qu'identifié dans notre Stratégie d'intervention collective pour le Village. Il s'inscrit également dans une série de projets et d'interventions qui seront prochainement dévoilés pour favoriser la mise en valeur de ce quartier emblématique de Montréal », a commenté M. Robert Beaudry, conseiller de la Ville pour le district de Saint-Jacques dans l'arrondissement de Ville-Marie.

Une place publique polyvalente, intégrée à son milieu


Destiné à devenir une place publique permanente, ce projet d'aménagement transitoire propose un concept qui, selon l'arrondissement,. se mariera à la piétonnisation de la rue Sainte-Catherine Est cet été en  créant un prolongement naturel entre l’artère et la place. L'aménagement retenu permettrait  aussi de recréer le lien de passage entre la rue Sainte-Catherine Est et la rue Atateken, bloqué depuis plusieurs années.

Pour agrémenter l'expérience usager, des tables et des chaises bistros colorées occuperont l'espace. La place accueillera également un conteneur aménagé en un espace d'accueil dans lequel il est prévu d'y offrir boissons et nourriture. Enfin, une programmation culturelle diversifiée animera la place tout l'été.

« Le réaménagement de la place du Village, véritable cœur du quartier, est une étape importante dans la revitalisation du Village. La SDC du Village est ravie de voir cette initiative prendre forme, et nous sommes convaincues et convaincus que cet espace public revitalisé renforcera le sentiment d'appartenance, favorisera les échanges au sein de notre communauté et sera le théâtre d'une multitude d'activités et de rencontres pour les commerçantes et les commerçants, les résidentes et les résidents et les visiteuses et visiteurs du Village », a ajouté Mme Gabrielle Rondy, directrice générale de la Société de développement commercial (SDC) du Village - Village Montréal.

La seule évocation de son nom inspire le respect et la noblesse de sa profession. L’architecture, Phyllis Lambert, née Phyllis Barbara Bronfman en janvier 1927 à Westmount, en a fait une mission de vie. Son nom de Lambert lui vient d’une brève union en France avec l’écrivain Jean Lambert en 1952, dont elle a préféré conserver le nom.
D’abord engagée dans les arts et pratiquant la sculpture, c’est en 1954, installée à New York, qu’elle commence à s'intéresser à l'architecture, pour enfin obtenir, en 1963, un diplôme à l'Illinois Institute of Technology, à Chicago.
Héritière de la riche famille Bronfman, elle est vite devenue une philanthrope remarquée et appréciée en s’engageant à la défense des intérêts de divers groupes citoyens ou de secteurs de la ville menacés par le développement.
Dans les années 1960, Phyllis Lambert fut l'initiatrice et la conceptrice du Centre des arts Saidye-Bronfman à Montréal, nommé en l'honneur de sa mère. Elle consacre une bonne partie de sa vie et de sa fortune à la promotion de l'architecture et du patrimoine en fondant en 1979, le Centre canadien d'architecture (CCA), un centre de recherche et d'exposition sur l'architecture de classe mondiale dans un bâtiment historique au cœur du Village Shaughnessy.
Elle contribue aussi à la fondation de l'organisme voué à la protection du patrimoine Héritage Montréal en 1975 et participe à de nombreux projets, dont la protection et la valorisation du Golden Square Mile, au cœur de la ville.
Son regard est à la fois celui de l’architecte et de l’amoureuse des vieilles pierres, mais aussi de celle qui s’intéresse à la vie urbaine et aux êtres humains qui en font partie. « L’architecture, c’est d’abord l’environnement », dit-elle. Celle qu’on a surnommée Jeanne d’Architecture, mais aussi Citizen Lambert, ne démord toujours pas de ce credo : la ville doit être à l’image de ceux qui l’habitent.
Même après plus de 80 ans de travail et de militantisme dans une ville qu’elle chérit plus que tout et dont elle a contribué à façonner le visage, Phyllis Lambert poursuit sa mission : placer l’environnement architectural montréalais sous la loupe.

Née en 1925 dans le faubourg Ste-Marie où son père tenait commerce, Janette Bertrand est une femme de cœur, de lettres et d’idées, une personnalité québécoise parmi les plus admirées de tous les temps, Janette Bertrand a été plusieurs fois honorée pour son impressionnante carrière, tour à tour littéraire, radiophonique, télévisuelle et théâtrale, amorcée au début des années 1950. Que ce soit à titre de journaliste, d’écrivaine, d’animatrice ou de scénariste, elle a passé, avec beaucoup de justesse, ses messages engagés en faveur de l’émancipation et de l’épanouissement des femmes, mais aussi des personnes LGBT, des personnes âgées et des personnes vulnérables. Elle a écrit plus d’une vingtaine de livres, dont la plupart concernent les relations de couple et les réalités de la femme. Communicatrice accomplie, dépassant les préjugés, «brassant la cage» avec doigté et douceur, elle a marqué l’histoire du Québec et celle des femmes. Avec une profonde empathie et une volonté sincère de mieux comprendre les réalités humaines, elle a mené sa propre révolution. Janette Bertrand a eu le courage d’ouvrir le dialogue à une époque où c’était improbable. Elle a encouragé publiquement les femmes à sortir du carcan qui les confinait depuis des siècles. Encore aujourd’hui, Mme Bertrand inspire des générations de Québécoises et de Québécois. En 2003, elle devenait la première récipiendaire du Prix de lutte contre l'homophobie remis par la Fondation Émergence. En 2023, la réalisatrice Geneviève Tremblay nous offre le documentaire Janette Bertrand à l'aube d'être centenaire qui souligne cette remarquable contribution de Janette Bertrand à la démystification des réalités LGBT.

https://youtu.be/gUpgYDYLjyo?feature=shared

Dès notre entrée dans ce resto de plus en plus familier pour les gens du secteur, résidents ou travailleurs, on sent que quelque chose va se passer. Et tout de suite on a droit à deux ou trois bonjours bien nourris et là, on se retrouve devant le chef et proprio qui fait aller sa spanel (spatule en breton) sur deux billigs à la fois.

Spanel Yann Bris
Des billigs ? Mais qu’est-ce donc ? Un ou une billig, appelé aussi galettoire, est une plaque épaisse circulaire en fonte d'une quarantaine de centimètres de diamètre, utilisée en cuisine bretonne pour faire cuire les crêpes de froment ou de sarrasin, et les galettes.
Et voilà ! Maintenant qu’on en connaît les deux principaux outils de production, aussi bien consulter le menu. Et là encore, tout un défi : quoi choisir ? On veut quand même vous dire un peu du parcours professionnel du proprio, avant de lui laisser mettre les mains à la pâte.

Spanel Yann Bris
Un peu comme ses ancêtres l’ont fait quelques centaines d’années plus tôt, Yann Bris a le goût du large. Il quitte alors sa Bretagne française d’origine, plus précisément Paimpol, un petit port de pêche situé dans les Côtes-d’Armor, pour atterrir en Floride vers 1998 avec en bagage un diplôme en gestion hôtelière et restauration. Il avait aussi l’expérience de quelques séjours en hôtellerie dans le sud-ouest de la France, région renommée pour sa gastronomie. Il y ouvre alors sa première crêperie à Fort Lauderdale, qu’il finira par revendre en 2005.
C’est là qu’il atterrit au Québec, à Montréal plus exactement. Il y découvre une ville cosmopolite, à l’accent français, avec des quartiers qui bougent. Il y trouve aussi l’amour… il n’en faut pas plus pour qu’il reste. Yann ouvre d’abord une boutique de décoration dans le Village, sur la rue Amherst, qu’il nomme Karactère. Malgré le succès, la restauration lui manque. Il décide donc de fermer boutique et de s’engager à nouveau dans un projet plus proche de son amour de la gastronomie : une crêperie dans le nouveau quartier tendance de Griffintown, en voie de devenir un secteur en pleine effervescence. C’est ainsi que naît Spanel – Crêpes et gourmets, rue Notre-Dame ouest, en 2011.
Spanel
L’endroit est chaleureux et accueillant. Comble de bonheur, on peut profiter d’une terrasse à l’arrière utilisée aussi longtemps que les trois saisons le permettent, du printemps jusqu’à l’automne. Devant, une autre terrasse est dressée pour la période estivale. « Chez Spanel, explique Yann Bris, tous les ingrédients sont réunis pour que l’expérience soit toujours optimale. Parce qu’on utilise des farines spécialement apprêtées et qu’on les raffine en cuisine avant de les mélanger à la préparation qui sera versée sur la plaque, les recettes qu’on sert chez Spanel sont toutes vouées au plaisir des clients ».

Spanel
Cuisine française, petit déjeuner, crêpes sucrées ou crêpes salées (une trentaine de choix pour chaque), desserts, omelettes sur billig, sandwichs et tartines : tout ça et plus encore attend les estomacs affamés comme les plus petits appétits. Les crêpes au sarrasin sont sans gluten. On propose quelques versions véganes également. L’endroit possède un permis d’alcool et offre cocktails, vins et autres alcools. Sans oublier les cafés, thés et autres types de boissons rafraîchissantes.

Spanel

Après 12 ans de présence dans le quartier et de satisfaction de la clientèle, Yann est devenu un personnage connu et apprécié. Difficile de garder son attention très longtemps lorsque tout le monde qui entre ou sort s’arrête pour lui parler ou lui raconter quelque chose. Spanel, c’est aussi ça : un lieu où la clientèle peut retrouver chaque fois le patron et l’équipe de service toujours attentive et disponible. Une douzaine de personnes y trouvent un emploi et on est ouvert 7 jours par semaine toute l’année.
Fait à signaler : le patron est d’accord qu’on serve à déjeuner toute la journée. Le site web Time Out, spécialisé dans l’offre de restauration à Montréal, a d’ailleurs désigné Spanel parmi la vingtaine d’établissements où on trouve les meilleurs déjeuners en ville, en mars 2023. On peut se procurer des croissants frais et autres gourmandises chaque matin dès 8 heures chez Spanel, précise le chef.
Des projets d’avenir pour ce Breton entrepreneur ? Pour l’instant, on garde le gouvernail bien droit devant, mais il n’exclut pas que Spanel puisse éventuellement faire des petits dans d’autres secteurs de la ville.

Spanel

Spanel – Crêpes et Gourmets
creperiespanel.ca
1960, rue Notre-Dame Ouest
Montréal, QC
514 507-5017

La 42e édition du Festival International du Film sur l'Art se tiendra en salle à Montréal du 14 au 24 mars et en ligne du 22 au 31 mars. On pourra aussi voir certains films à Québec grâce au partenariat du MNBAQ.

Photographie, architecture, arts visuels, danse, musique classique… Documentaires, courts-métrages, fictions, captations… Avec plus de 160 films de 47 pays, le plus important festival du film sur l'art au monde propose une programmation d'œuvres éclectiques de partout dans le monde, qui satisferont autant les cinéphiles les plus aguerries qu'un public plus large à la recherche de découvertes culturelles et artistiques, expliquent ses organisateurs.

La diversité sexuelle et culturelle prendra une place privilégiée avec la présentation de films sous le thème "La fierté". Une collection de films nommée Fier·e·s met de l’avant des artistes des communautés 2ELGBTQIA+. Cette collection permet de (re)découvrir la réalisatrice américaine Dorothy Arzner, pionnière du cinéma dans les années 20, avant l’ère du parlant, seule femme réalisatrice à Hollywood entre 1927 et 1943. Ses films sont aujourd’hui restaurés par Francis Ford Coppola et Jodie Foster, alors qu’elle demeure encore largement oubliée ; de la même époque, Loïe Fuller a inventé un tout nouveau genre de spectacle combinant danse, lumière, tissu et mouvement de manière inédite ; George Platt Lynes est un photographe américain dont le travail sur la nudité masculine ne fait que commencer à être apprécié pour la révolution qu’il représente ; Leon, performeur polonais âgé de soixante ans et petit ami de Manfred Thierry Mugler, s’immerge dans des performances physiques intenses et flamboyantes ; le fantastique Baby Queen offre une perspective poignante sur les réalités queers à Singapour à travers la vie d’Opera Tang ; film d’ici, Lyne Lapointe — L’art et la matière reflète l’emprise de l’art sur sa vie. Lesbienne et féministe, son travail démontre la difficile place de la femme dans la société et dans le milieu de l’art ; enfin, une carte blanche sur le thème des explorations intimes est donnée au réalisateur Khoa Lê.

Voir la bande-annonce du FIFA ici.

FIFA 2024

Au programme cette année, des portraits d'artistes comme Catherine Deneuve, Van Gogh, Le Corbusier, Edward Hopper, une sélection de films en première nord-américaine réalisés par des cinéastes issues de plusieurs pays arabes et de l'Iran proposés par l'Institut du monde arabe, une carte blanche à l'Opéra national de Paris, un concert inédit de la soprano Suzie LeBlanc en lice pour la 53e cérémonie des prix Juno, un hommage à l'artiste Manon Labrecque et plus encore. 

À signaler, la présentation de plusieurs films du 16 au 31 mars au Musée national des beaux-arts de Québec (MNBAQ).

Une clôture bien spéciale avec Sisyphe

Présenté en salle uniquement, le film Sisyphe sera présenté en tant que film de clôture de la 42e édition du FIFA, à Montréal le 24 mars, puis à Québec le 31 mars.

Muni d’une simple pelle, l’artiste Victor Pilon accomplit l’inimaginable en déplaçant 300 tonnes de sable au cours d’une performance physique et psychologique de plus de 180 heures en plein cœur du Stade olympique de Montréal. Inspiré par Le Mythe de Sisyphe d’Albert Camus, ce tour de force acclamé est magnifiquement capturé dans un film événement qui nous rappelle avec émotion que derrière chaque tragédie humaine se profile un voyage aussi libérateur que salutaire.

 
FIFA 2024

Outre cette programmation, on pourra rejoindre plus de 600 professionnels.les présents.es lors des journées professionnelles. On pourra aussi assister à des projections gratuites présentées dans des espaces de diffusion inédits et célébrer lors de  soirées inoubliables.

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Programmation complète : FIFA 2024

Billetterie (en salle et en ligne) : TicketPro

Programmation à Québec au MNBAQ : FIFA_Québec

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