Actualités



Il faut s’y rendre pour en mesurer toute l’ampleur. Le Centre de l’émeu de Charlevoix, à Saint-Urbain, c’est beaucoup plus qu’une ferme d’élevage de ce grand oiseau qui ne vole pas.
Pour la présidente et fondatrice du Centre, Raymonde Tremblay, c’est une histoire qui a débuté en 1997, lors d’un salon alimentaire tenu à Québec. Raymonde Tremblay y découvre l’émeu, animal exotique. Elle développe un véritable intérêt pour cet oiseau originaire de l’autre bout du monde. Cette femme visionnaire, diététiste-nutritionniste et détentrice d’un diplôme MBA, décide, en partenariat, de se lancer dans un projet d’entreprise inusité.
Aujourd’hui, la ferme d’élevage est passé au stade de site agrotouristique qui offre un monde de découvertes via une expérience élargie et intégrée. De la quarantaine d’émeus arrivés à la ferme en 1997, on parle maintenant d’une production importante et d’une mise en marché qui dépasse la région et même le Québec. Au Centre de l’émeu de Charlevoix, on trouve un site intégré d’activités : l’élevage d’émeus, la transformation, l’interprétation, la restauration et la commercialisation, incluant un Économusée.
Avec des chefs cuisiniers de la région, on a d’abord entrepris de faire connaître la viande de l’émeu, qui est faible en gras, riche en protéine, en fer, sans gluten. La viande d’émeu est localisée uniquement dans les cuisses. Aujourd’hui, on peut trouver une variété de produits à partir de sa viande. Au Centre, on peut consommer sur place à l’aire gourmande.
Puis, s’amorce, en 2005, le projet de développer un processus unique de fabrication d’huile d’émeu 100% pure avec une démarche structurée de R&D. En 2012, commence la transformation du gras d’émeu en huile. Après avoir acquis les connaissances, Raymonde Tremblay devient huilière à part entière.
Son huile ÉMEUCHARLEVOIX, aux propriétés exceptionnelles, et sa gamme de produits, occupe désormais une place grandissante dans le marché des soins du corps. Ce qui lui fait dire aujourd’hui que « l’émeu est un cadeau de la nature à votre peau ».
De passage dans la région, une visite au Centre de l’émeu de Charlevoix s’impose. Vous en sortirez étonnés et épatés. Une expérience unique.

Centre de l’émeu de Charlevoix
fermeemeu.com

706, rue Saint-Édouard
Saint-Urbain, Qc G0A 4K0
418.639.2205

Il est un peu passé midi. Matthew Tremblay, le propriétaire de l’Authentique Auberge de Charlevoix, au cœur du pittoresque village des Éboulements, est fébrile. Lui et son équipe se préparent à accueillir un autocar bondé d’une cinquantaine de jeunes touristes qui viennent découvrir la région et ses particularités.
Les tables sont montées, la cuisine laisse déjà échapper quelques effluves de ce qu’on y prépare pour cette joyeuse bande d’affamés qu’on va accueillir sous peu. Le décor est simple, mais chaleureux. Des fenêtres sur chaque mur de la grande salle à manger, puis une porte coulissante qui donne sur une galerie extérieure.

Authentique auberge vue
Et là, oh merveille : le décor est à couper le souffle. Aucun voisin arrière, sauf une marmotte qui se montre le bout du nez au milieu de ce paysage où trônent le grand fleuve et l’Isle-aux-Coudres tout en bas, qu’on admire dans son entièreté.
Outre sa table offrant des mets aux saveurs régionales et internationales et un bar proposant bières régionales, vins et alcools divers, on peut aussi y dormir dans l’une des cinq chambres confortables et accueillantes, toutes avec foyer, baignoire et toilette privée.
Aperçu sur le menu, un burger à l’alpaga des Éboulements, qui doit certainement attirer les amateurs de goûts hors de l’ordinaire. Celui au pavé de saumon frais doit aussi avoir ses fans ! Poisson et entrecôte côtoient les autres plats de la table d’hôte du midi et du soir. Le dimanche, le brunch attire son lot de clients désirant profiter de l’ambiance, tout comme du panorama unique.
Bref, l’endroit porte bien son nom et son propriétaire s’investit à en assurer la « postérité ».

L’Authentique Auberge de Charlevoix
aubergeauthentiquedecharlevoix.com

2210, route du Fleuve
Les Éboulements, QC G0A 2M0
418.635.1401

Toute parée de blanc et de bleu sur son promontoire, l’Auberge Fleurs de Lune inspire luxe et charme. Au Cap-à-l’Aigle, à La Malbaie, dans un décor champêtre qui offre une vue spectaculaire sur le Saint-Laurent, ses proprios d’origine française vous mettent à l’aise dès l’arrivée. L’endroit respire le confort douillet et le bon goût. Le matin, bonne odeur du petit déjeuner que cuisine le chef propriétaire lui-même se répand dans les espaces communs au décor invitant à la détente.

Fleurs de lune

L’hébergement offre deux volets : chambres et suites exceptionnelles dans l’auberge, ou chalet voisin tout équipé pour gens autonomes, incluant deux chambres, une cuisine avec toutes les commodités, avec accès internet sans fil et télé par câble.
Plusieurs chambres jouissent d'une vue sur l'estuaire et d'un accès au grand balcon qui s'étend sur tout le devant de l'auberge, au deuxième étage. Chacune des chambres porte le nom d'une fleur et est décorée selon le thème. Une suite est disponible pour ceux qui recherchent un peu plus, comme une baignoire tourbillon, une section salon et bien sûr le foyer.
Des forfaits sont offerts incluant un souper table d’hôte dans un restaurant voisin de l’auberge. En toutes saisons on y accueille les visiteurs qui veulent profiter d’un séjour hors du commun.

Auberge Fleurs de Lune
fleursdelune.com

301, rue Saint-Raphaël,
La Malbaie QC G5A 2N6
418.665.1090

Le bâtiment qui a abrité pendant plus de 50 ans l’Hôtel Saint-Siméon a une nouvelle vocation : café-bistro et hébergement. L’immeuble avec vue panoramique sur le fleuve accueille depuis le début de mai le Mont Café Bistro.
Richard Lemieux, un Charlevoisien ancien propriétaire du casse-croûte Saint-Fidèle, et sa conjointe, ont développé un concept qu’ils présentent comme « Entre fleuve et montagnes ». Stratégiquement situé juste en haut de la côte menant au terminal du traversier Saint-Siméon / Rivière-du-Loup, le grand bâtiment blanc fait partie du paysage local depuis fort longtemps. Il offre un vaste espace de stationnement derrière.

Mont Café
On y propose un menu évolutif frais et convivial, qui plaira en famille ou entre amis. Sandwiches, salades, nachos, ailes, et plus encore. Les meilleurs cafés spécialisés, des bières artisanales locales et d’ailleurs, avec comme décor le Saint-Laurent. Et pour ajouter à tout ça, la crème glacée sous diverses formes.

Mont Café

Sa grande terrasse promet un moment parfait dans un décor actuel, moderne, avec une touche de nature.

Par ailleurs, les propriétaires font aussi la location de condos (au 2e étage) et d’un chalet selon la formule ArBnB.

Mont Café-Bistro
montcafebistro.com

320, rue Saint-Laurent,
Saint-Siméon, Qc, G0T 1X0
418.564.6005


Élever des canards dans Charlevoix? Isabelle Mihura et de son mari, Jean-Jacques Etcheberrigaray, étaient bien loin de se douter qu’ils s’adonneraient à cette activité et seraient propriétaires d’une ferme d’élevage quelques années après leur arrivée au Québec.
Ils sont tous deux originaires du Pays basque français, mais c’est à Québec qu’ils se sont connus. Après que Jean-Jacques fut muté au Manoir Richelieu, ils ont décidé de s’installer dans Charlevoix. C’est finalement en 2002 qu’ils ont acheté la ferme située à Saint-Urbain, qui deviendra l’année suivante un élevage de canards. Pour se former, le couple professionnel du milieu de l’hôtellerie s’est rendu dans le Béarn, région française proche du Pays basque, chez des amis qui possèdent un élevage de canards pour la production de foie gras. Ils leur ont appris tout ce qu’il fallait savoir, puis sont revenus appliquer ce savoir dans leur production.
Ils ont tenu à garder leur production à l’échelle humaine. « Notre philosophie d’entreprise repose sur des valeurs fondamentales : une agriculture durable, respectueuse du bien-être animal et de l’environnement et des produits de qualité. Nous avons fait le choix de privilégier la qualité au rendement, dit Isabelle. C’est pourquoi nous n’élevons pas plus de 5000 canards par an ». Près de 1000 sont destinés à la viande. Le reste sert à la production de foie gras. Cette variété est le Mulard, une espèce reconnue dans cette industrie.


Ferme Basque

Durant la belle saison, du mois de mai au mois de novembre, les canards sont élevés à l’extérieur, sur parcours herbeux, et bénéficient de grands espaces pour se développer au rythme normal de la nature. Il faut les voir déambuler, boire aux abreuvoirs et jacasser joyeusement. Durant la période de gavage, les canards sont placés en petits groupes dans des parcs collectifs plutôt que dans des cages individuelles. Ils peuvent ainsi marcher, se lisser les plumes, s’ébattre et se taquiner à leur guise.
À la Ferme Basque, les méthodes de production sont basées sur le maintien des traditions ancestrales. Forts d’une nourriture saine tout au long de leur croissance, les canards sont ensuite gavés au maïs en grains entiers, gage de qualité, conférant ainsi au foie gras, souplesse et couleur dorée.
La ferme reçoit son lot de visiteurs intéressés par ce type d’élevage et curieux de constater les résultats et aussi, se procurer des produits à la boutique.

La Ferme Basque de Charlevoix
lafermebasque.ca

813, rue Saint Édouard
Saint-Urbain, Qc G0A 4K0
418.639.2246

On dit souvent qu’on ne change pas une formule gagnante. Même si celle de la boutique Péchés Mignons de Rimouski connaissait des succès depuis 1991, les nouveaux propriétaires depuis 2019, Céline Bilodeau et René Landry, y ont apporté leur touche personnelle à leur arrivée.
La boutique située dans un petit centre commercial de la rue Saint-Germain Ouest a des airs de librairie où tout est bien classé et répertorié selon un ordre bien établi. Pas étonnant, puisque tous deux ont travaillé pendant longtemps dans le monde des librairies, d’abord à Lévis, puis plus récemment dans une succursale de Rimouski. C’est en voyant que le commerce était à vendre qu’ils ont décidé de se lancer.

Péchés Mignons
Péché Mignons offre du bonheur à sa clientèle. Chocolat haut de gamme, pâtisseries, vaste variété de thés et tisanes en vrac et en sachets, bon choix de confiseries fines, bubble tea et limonades glacées, crème glacée et sorbets. Et tout ça mise d’abord sur la qualité des artisans d’ici ou d’ailleurs qui les produisent. On propose aussi des exclusivités dans certains produits. Les confiseries européennes y sont également à l’honneur.

Péchés Mignons
Il faut voir l’immense étalage de contenants de thés en métal blanc, tous de même forme et format dès l’entrée par le mail. On ne peut faire autrement que d’aller voir les étiquettes pour en mesurer la diversité. La vitrine de chocolats fins vaut à elle seule un petit détour. Et que dire des croustilles Brets importées de France et offertes en 17 saveurs différentes.

Céline et René y ont investi tout leur cœur et toute leur âme depuis trois ans pour que la clientèle puisse toujours y trouver un accueil chaleureux, mais aussi les produits qu’ils viennent chercher, pour s’assurer qu’ils reviennent. Ils savent qu’ils détiennent une bonne partie de la recette du bonheur sur cette terre. Ils ont bien l’intention de la conserver et de l’entretenir encore longtemps.

Péchés Mignons
facebook.com/pechesmignonsrimouski
119, rue Saint-Germain Ouest
Rimouski (Qc) G5L 4B6
418.725.5707

La vaste zone du Québec maritime couverte par ce Guide s’étend sur plus de 1 000 kilomètres, de l’estuaire du Saint-Laurent aux îles du golfe et à l’Acadie du Nouveau-Brunswick. Du fjord du Saguenay aux Îles de la Madeleine, vous découvrirez les paysages les plus spectaculaires où la terre s’enfonce dans la mer, où l’horizon se dégage pour vous offrir de magnifiques levers et couchers de soleil. Régions encore faiblement peuplées avec à peine plus d’un million d’habitants—vingt fois moins la densité de la vallée du Saint-Laurent—c’est l’occasion d’aller à la rencontre de la nature et de découvrir une diversité humaine qui nous replonge dans les racines de ces nations, où les Innus côtoient les Québécois, les Micmacs, les Acadiens et aussi les descendants des Loyalistes qui ont donné naissance au Canada anglais. Ces contacts ont créé autant de métissages et d’identités régionales, des Brayons du Témiscouata et du Madawaska aux Madelinots. Avec seulement deux agglomérations de plus de 100 000 habitants, Saguenay et Moncton, le village reprend ici son sens originel et la vie LGBT y a peu pignon sur rue. Mais ce Guide vous propose plus de 200 adresses homosympas où vous serez accueillis avec toute la chaleur propre à ces régions où la solidarité humaine repose encore sur les contacts directs. Aussi pour découvrir ces régions d’une infinie beauté, il faut laisser derrière soi le rythme trépidauberge ant de la vie urbaine et prendre le temps de vivre. Il faut quitter les autoroutes et les routes nationales pour passer et s’arrêter au coeur des villages. Ici, c’est largement les marées et la vague qui rythment la vie. C’est ainsi que j’ai découvert les superbes villages de Kamouraska, Notre-Dame-du-Portage, de Cacouna, de Témiscouata-sur-le-lac, de Bic, de Sainte-Luce-sur-Mer, de Métis-sur-Mer, de Baie-des-sables, de Grande-Vallée, pour n’en nommer que quelques-uns. C’est ici l’endroit rêvé pour vous déconnecter du stress de la vie moderne… car à bien des endroits il vous sera impossible de vous connecter à internet ou de recevoir vos appels sur votre cellulaire. Allez-y, prenez le temps de vivre et de vous reconnecter avec les plaisirs simples et la chaleur des relations humaines.
André Gagnon, éditeur


Du côté de Sainte-Luce-sur-Mer, le café-bistro de l’Anse-aux-Coques est une véritable institution. Bien situé juste en face de l’Anse-aux-Coques et de sa promenade, on y sert une cuisine du terroir mettant en valeur les spécialités régionales, ainsi qu’un menu végétarien. Si près de la mer et avec un tel nom, on s’imagine bien que les poissons, fruits de mer sont à l’honneur. On y sert aussi des pâtes actualisées et fines pizzas, des grillades, déjeuners santé, des oeufs bénédictine en terrasse ou dans la superbe salle à manger. On s’y affale volontiers pour voir les visiteurs passer. Sur un petit cap à côté de l’église et profitant d’une vue remarquable sur l’anse et le village, le Bistro du Nipigon propose comme son nom l’indique un menu bistro où moules¬–frites, homard, fish & chips, crevettes, pétoncles, côtes levées, filet mignon, salades, et pâtes sont à l’honneur. Le café LeZ Assoiffés de l’Auberge Sainte-Luce offre des déjeuners légers et d’excellents cafés au rez-de-chaussée de cette auberge centenaire qui offre à l’arrière une large fenestration vers la mer.

Le Conseil des arts et des lettres du Québec a décerné son Prix - Artiste de l'année sur la Côte-Nord à l'artiste multidisciplinaire Johanne Roussy. Ce prix, assorti d'un montant de 10 000 $, lui a été remis par Nataly Rae, chargée de programmes à la Direction du soutien aux artistes, aux communautés et à l'action régionale au Conseil des arts et des lettres du Québec, à l'occasion d'une soirée organisée par Culture Côte-Nord au Musée régional de la Côte-Nord, à Sept-Îles.

Johanne Roussy 8e Île
« Artiste engagée qui déstabilise dans la bienveillance, Johanne Roussy conscientise ses concitoyens et concitoyennes aux écueils du développement de sa région par le biais de ses activités artistiques. L'Atelier de la 8e île qu'elle a fondé est devenu une halte sociale et culturelle indispensable, visant le rapprochement des artistes, du public et des communautés environnantes. Par-dessus tout, les activités de cette artiste collent à son discours », ont mentionné les membres du jury réunis par le Conseil. 

Originaire d'une famille installée sur la Côte-Nord depuis plusieurs générations, Johanne Roussy se définit comme une sculpteure sociale. Elle aborde sa pratique artistique de façon socialement engagée et multidisciplinaire. Avec à son CV une vingtaine d'expositions à travers le Québec et en Afrique du Sud, elle s'intéresse notamment à l'implication de l'humain au sein de ses œuvres. Elle a aussi pris une direction résolument sociale, politique et postcoloniale après un voyage en Afrique du Sud (2000) où elle a rencontré plusieurs groupes d'artistes militants pour les droits de la personne. L'amour, dans son sens neurologique et endocrinien, est alors devenu son intentionnalité première dans l'élaboration de ses scénarios d'art-action. Après son retour de voyage, elle est revenue s'implanter dans sa ville natale, Sept-Îles, et a fondé l'Atelier de la 8e île, un concept culturel autonome et autofinancé ayant comme mandat de recevoir des artistes en résidence de création ainsi que le partage des savoir-faire.

Atelier de la 8e Île
Pour l'artiste septilienne, le concept de la 8e île est l'œuvre d'une vie. Dans une volonté de créer des ponts entre les peuples et les artistes de tous les horizons, elle développe ce lieu de recherche, création, production, diffusion et médiation culturelle en arts multidisciplinaires dans une ancienne église biconfessionnelle catholique et protestante d'une base radar désaffectée de l'armée canadienne sur la Pointe de Moisie.

Pour découvrir le travail de Johanne Roussy, une vidéo portant sur sa démarche artistique sera disponible prochainement sur La Fabrique culturelle, la plateforme culturelle numérique de Télé-Québec.

Lorsqu’on se présente devant les étalages de la boulangerie Le Farinographe au centre-ville de Rimouski, on sent tout de suite qu’il se passe quelque chose d’exceptionnel derrière ces grandes vitrines qui nous permettent de voir le personnel et le proprio à l’œuvre.

Farinographe
Ici on prépare les chocolatines, là-bas on enfourne les baguettes qui vont s’envoler plus tard « comme des petits pains chauds », pour reprendre l’expression populaire. À l’accueil, le sourire de la préposée qui connaît par cœur le nom et les saveurs des produits en étalage, ajouté aux bonnes odeurs diverses qui émanent de l’endroit, font titiller nos papilles gustatives sans même avoir goûté à rien.

Originaire de Mont-Joli, Rémi Bélanger a toujours œuvré dans le domaine alimentaire, avec un intérêt marqué pour les aliments biologiques, ce qui l’amena à exploiter une petite ferme maraîchère biologique à St-Octave-de-Métis dans les années 80, avant de faire un retour aux études et à l’enseignement dans les années 90.

Farinographe
De fil en aiguille, avec le goût de revenir au bercail après une quinzaine d’années dans la formation en transformation des aliments à La Pocatière et le désir de démarrer à nouveau un projet d’entreprenariat, il analysa le potentiel de lancer une nouvelle boulangerie artisanale à Rimouski. Au même moment la Coop Alina, où son commerce se trouve toujours, songeait à agrandir sa section de produits frais et manifestait un grand intérêt pour y inclure un service de boulangerie. C’est dans ce contexte qu’on a pu assister au démarrage de la Boulangerie Le Farinographe en juillet 2019, un beau « projet de retraite » précise-t-il.

En plus d’une importante gamme de pains, allant des plus légers aux plus denses, Rémi Bélanger et son équipe proposent viennoiseries, pâtisseries et sandwichs variés. Le pain au levain demeure une spécialité de l’endroit quoi plaît grandement aux nombreux restaurants qui s’en approvisionnent.

Boulangerie Le Farinographe
lefarinographe.com
97, rue Saint-Germain Ouest
Rimouski, QC G5L 4B6
418.725.5297

À Rimouski, il existe un endroit unique et particulier au centre-ville. Une première visite débouche très souvent sur une envie d’y retourner très souvent. Mais comment définir précisément l’endroit ? Pas facile. Et pourtant ça l’est en même temps.

A qui le tour?
Manger, boire et jouer à des jeux de société. Ligues et soirées thématiques et plein de promotions pour le plus grand plaisir de ses usagers. Voilà en quelque sorte la définition qu’a choisi d’en faire le grand manitou et concepteur de l’endroit, Jonathan Lessard, qui dirige l’entreprise avec sa conjointe et associée Gisèle Gagnon.

Depuis son déménagement dans les locaux de la rue Saint-Louis, l’offre de services n’a de cesse de s’étendre. Le menu du resto-bar est des plus intéressants. Et il importe de préciser « qu’il est possible d’y venir pour manger ou prendre un verre, sans nécessairement jouer à un jeu de société », rappelle Jonathan. On y offre plusieurs bières, alcools et cocktails, ainsi que cafés, thés et autres breuvages.


À qui le tour

Le complexe À qui le tour propose une ludothèque diversifiée de plus de 300 jeux pour tous les âges et tous les goûts. Plusieurs activités sont organisées chaque mois avec le support d’animateurs chevronnés. On peut même acheter le jeu, s'il nous a plu, à la boutique. Certains soirs, on propose maintenant des animations « live » avec un quizz portant sur des questions de connaissance générale. Il est amusant de voir les gens regroupés aux tables s’activer à trouver rapidement les réponses. On peut consulter le calendrier des activités en tout temps sur le site Web ou la page Facebook.

Fait à signaler, le complexe a maintenant son accréditation pour accès familial et peut accueillir les enfants. L’établissement propose un menu spécial pour sa jeune clientèle comprenant croquettes ou mini-pogos et frites ou mini-poutine. Les 11 ans et moins doivent être accompagnés d’un adulte.
Enfin, Jonathan Lessard et son équipe offrent, depuis l’été 2021, des soirées LGBT avec des spectacles de drag queens et des soirées de jeux. Les folles soirées d’À qui le tour ? ont lieu un dimanche sur deux. « Nous voulons être un lieu où les gens se sentent bien », indique le copropriétaire Jonathan Lessard.
À cet effet, le dynamique homme d’affaires a annoncé avoir repris les opérations du réputé bar-spectacles menacé de fermeture Le Campus en mai dernier et souhaite en faire un autre endroit inclusif et ouvert à tous.

Complexe À Qui Le Tour ?
complexeaquiletour.com/
97, avenue Saint-Louis
Rimouski (Qc) G5L 5P6
418.730.7770

Flux RSS

Souscrire

Catégories

Mots clés

Autres articles

Archives