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La Poune noir et blancIl y aura vint ans cette année que s’éteignait Rose Ouellette, mieux connue et appréciée des Québécois comme La Poune, la reine du burlesque. Née dans le Faubourg Québec en 1903, dans le quartier qui allait devenir le Village, elle a fait les belles heures du Théâtre National, la plus vieille salle de spectacles encore ouverte du quartier, coin Sainte-Catherine et Beaudry. C’est la belle époque du burlesque, avant l’arrivée de la télévision, et La Poune y devient légendaire avec son personnage coiffé d’un chapeau de matelot et sa voix rude qui peut facilement passer pour masculine. C’est le célèbre Olivier Guimond père qui lui apprend son métier et la surnomme très tôt La Poune pour que ça rime avec son propre nom de scène, Ti-Zoune. Ce duo connaît d'énormes succès aussi bien à Montréal qu'à Québec et Ottawa.

C’est ainsi qu’en 1928, Rose Ouellette devient directrice du Théâtre Cartier à St-Henri et forme une troupe de burlesque qui compte dans ses rangs Juliette Pétrie qui sera sa partenaire durant plusieurs décennies. Après huit ans au Théâtre Cartier, Rose Ouellette devient en 1936 directrice du Théâtre National et devient la première femme en Amérique du Nord à avoir dirigé deux théâtres. Elle acquiert un statut de célébrité nationale et remporte d'immenses succès. Pendant 17 ans, la foule se pressera tous les soirs aux portes du National pour entendre La Poune entonner sa chanson-thème C'est d'la faute à poupa et présenter, dans des numéros de comédie et de chant, de nouvelles vedettes, dont Alys Robi qui y fait ses débuts.

Tous les grands acteurs burlesques de cette génération ont joué au Théâtre National dirigé par Rose Ouellette, les Manda Parent, Paul Desmarteaux, Juliette Huot, Olivier Guimond fils, Jacques Normand, Léo Rivest et bien d’autres. Quand la télévision de Radio-Canada entre en ondes, Rose Ouellette quitte le Théâtre National en 1953 pour se joindre à la troupe de Jean Grimaldi pour laquelle elle effectuera, durant quelques saisons, des tournées dans tout le Québec.

Rose Ouellette femme

Il faudra attendre les années 1960 pour que la télévision et le cinéma québécois naissant passent par-dessus leurs préjugés et fassent appel à Rose Ouellette en lui accordant des rôles dans des téléromans ou des films. Elle se produira par la suite pendant vingt ans et demeurera la grande reine du burlesque québécois jusqu'aux derniers moments sur scène au Théâtre de Variétés de Gilles Latulippe pour ne prendre sa retraite qu’à l’âge vénérable de 90 ans, trois ans avant sa mort. Elle sera décorée de l’Ordre national du Québec en 1990.

Après un court mariage duquel naîtra une fille, Rose Ouellette est toujours demeurée discrète sur sa vie sentimentale. Mais plusieurs racontent qu’elle aura été la première lesbienne à faire sa marque dans ce qui est maintenant le Village.

guilda

Guilda, aussi connu sous le nom de Jean Guilda, est une figure mythique des belles heures du quartier des Spectacles des années 1950 et 1960. Né Jean Guida de Mortellaro à Paris en1924, décédé à Montréal en 2012, il est vraiment le père du travestisme au Québec. Après avoir débuté sa carrière en France où il est la doublure de Mistinguett et personnifie à la perfection Marlene Dietrich, une tournée solo aux États-Unis l’amène en Amérique du Nord et il s’installe finalement à Montréal en 1955. C’est la belle époque des cabarets montréalais concentrés sur les rues Ste-Catherine et Saint-Laurent qui reçoivent les grands noms de la chanson française et américaine. Guilda y fait rapidement les belles heures de la Casa Loma (aujourd’hui le Club 281) avec ses spectacles de cabaret où, vêtu de toilettes extravagantes, il imitait parfaitement les Marlene Dietrich, Rita Hayworth, Mistinguett, Édith Piaf et autres Marilyn Monroe, Bette Davis, Lucille Ball.

L'artiste transformiste devient une célébrité des cabarets de Montréal et une des plus grandes vedettes québécoises de l’époque. À la suite de son succès au Québec, il fait des tournées un peu partout au Canada et aux États-Unis. Alors que s’amorce le déclin des cabarets, en avril 1965, Guilda présente un spectacle à la Place des Arts, salle surtout réservée jusqu’alors aux vedettes étrangères de passage à Montréal. Il incarnera par la suite le Chevalier d'Éon dans le feuilleton télévisé Les Grands Esprits à Radio-Canada. Il tient aussi régulièrement l’affiche au Théâtre des Variétés de Montréal pendant des décennies.

Bisexuel, marié, deux fois à une femme, tout en entretenant des relations difficiles avec des hommes, il a alimenté par son ambigüité sexuelle les journaux à potins québécois qui ont publié régulièrement des articles sur sa vie privée. Les célébrations de la fierté LGBT de Montréal 2010 où il s'est présenté sur la scène pour un court moment et a suscité l’enthousiasme, ont souligné l'importance et la grande carrière de cet homme qui a été le premier travesti à se montrer au Québec dans les années 1960.

Plage de Cacouna au XIXe siècle

Après l’Ile d’Orléans, l’eau du Saint-Laurent devient progressivement salée. Cette transition s’op`re dans le Bas-Saint-Laurent aussi appelé le Bas du fleuve. On entre ici dans la vaste zone du Québec maritime qui s’étend sur plus de 1,000 km. À l’activité agricole traditionnelle de la Vallée du Saint-Laurent, s’ajoute ici les pêcheries, une activité bien plus ancienne que l’agriculture dans cette vaste aire maritime qui était fréquentée par les intrépides pêcheurs basques venus d’europe d`s le XVe si`cle comme le rappelle la région dite ‘des Basques’ autour de Trois-Pistoles.

Le tourisme s’y est développé dès le XIXe siècle avec le développement du chemin de fer transcontinental. De Kamouraska à Métis-sur-mer au début de la Gaspésie voisine, la bourgeoisie montréalaise aimait y séjourner pour fuir la pollution de la révolution industrielle en milieu urbain. Dans ces jolis villages, vous retrouverez beaucoup de ces villas bourgeoises du XIXe siècle qui avaient transformé la côte en riviera du XIXe si`cle.

Issu d’une famille bourgeoise, c’est à Cacouna que le prodigieux poète Émile Nelligan passait ses étés. C’est certainement dans les légendes  des nombreux naufrages qui ont marqué son histoire, qu’il a trouvé l’inspiration de son plus cél`bre po`me Le Vaisseau d’Or.

Avec le développement du réseau automobile et des stations balnéaires américaines, cette rivera a été peu à peu abandonnée par les plus fortunés. Plusieurs anciennes villas sont devenus des auberges de charme et les visiteurs peuvent y jouir des paysages spectaculaires de cette région entre le fleuve et la mer.

Pour ceux pour qui la mer rime avec plage, cette région compte les premièeres véritables plages de sable en eau salée du Saint-Laurent. Les amateurs doivent découvrir Sainte-Luce-sur-mer, cette destination balnéaire voisine de Rimouski.

Dans cette région peu peuplée qui s’étend sur 200 km en bordure du Saint-Laurent, où Rimouski avec ses 50,000 habitants est le plus important centre urbain, la vie gaie n’a pas pignon sur rue malgré une vie associative depuis plus de deux décennies. Mais vous y trouverez plusieurs établissements homsympas où vous pourrez profiter de cette vie paisible et renouer avec la nature et la mer.

Boum Défense à Gaspé

Si vous êtes amateur de plages sablonneuses pour la bronzette ou le naturisme, c’est dans la baie de Gaspé que vous trouverez les plus belles plages de sable de toute la Gaspésie. Comme la baie est orientée vers le golfe, les vagues y sont plus importantes que sur l’estuaire. Dans la baie de Gaspé, trois plages sont à ce titre dignes d’intérêt. De chaque côté de la baie, les plages Haldimand et de Cap-aux-Os sont les plus facilement accessibles.

La Plage Haldimand dans l’ancien village du même nom sur la rive sud de la baie, est la plus longue, la mieux aménagée et la plus fréquentée. Elle est située à 8 km du centre-ville de Gaspé, dans un décor fabuleux, avec le Parc national de Forillon comme toile de fond. Avec son vaste stationnement, son chalet de services avec casse-croûte et douches, c’est la seule des trois à s’adresser à un large public.

Sur la rive nord de la baie, dans le village de Cap-aux-Os enclavé dans le parc national de Forillon, la plage municipale est toute aussi sablonneuse,  mais plus courte et les services sont plus rudimentaires et elle est moins fréquentée.

La plage de Boom Défense est plus difficile d’accès, les véhicules ne pouvant s’approcher à proximité. C’est un long banc de sable à travers la baie et on y a accès par le côté sud. On a alors le choix entre la plage du côté de la ville ou celle du côté du golfe. Mais il n’y a ici aucun service, c’est la plus naturelle des trois plages de la baie. Cette plage possède une très ancienne tradition de naturisme et de nudisme. C’est l’une des sept plages recommandées par la Fédération québécoise de naturisme. Il importe toutefois par les amateurs de trouver la section où celui-ci se pratique.

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Une nuit au Gîte à la Petite Marguerite, c'est reculer dans le temps. De la demeure ancestrale juchée sur la Côte du Passage - avec bien sûr une vue sur Québec! -, à l'accueil chaleureux, à la disponibilité des hôtes et aux petits déjeuners bien de chez nous, ça rappelle des souvenirs d'enfance ou goûte le Québec. Ici, rien est emprunté. Dans l'univers de la Petite Marguerite, on nage dans l'authenticité. Une terrasse accueille votre 5 à 7. Pour les amoureux des fleurs et des oiseaux, un espace a été aménagé, telle une retraite pour vos vacances. De là, confortablement assis, vous jouirez de l'ombre, du paysage, de la vue et de la détente, au risque de ne plus vouloir en partir. Le beau risque, non?

Les chambres sont à l'étage. Toutes joliment décorées et très confortables, vous y dormirez comme un ange. La douche est revigorante et les lieux communs d'une propreté irréprochable. Summum du petit plaisir? La clé de la chambre, bien ancienne. Lorsque vous l'aurez en mains, vous penserez comme moi qu'un passage à la Petite Marguerite, c'est véritablement voyager dans le meilleur des temps.

122, Côte du Passage, Lévis, QC, G6V 5S9, 418 835-4606.

alapetitemarguerite@hotmail.com

photo_le village

Avec sa vingtaine de bars, pubs, clubs et discothèques, le Village est le principal centre de la vie nocturne gaie au Québec. Certains établissements sont de véritables institutions. Le Complexe Sky avec son pub, son club, sa terrasse sur le toit où on trouve aussi une piscine, est un incontournable depuis vingt ans. Il se dresse dans la même bâtisse que l'ancienne Boîte En-Haut, le premier bar gai du Village, ce qui en fait le plus vieux lieu de rencontres gaies toujours ouvert depuis plus de 40 ans.

Une visite du Village gai ne saurait être complète sans une soirée au Cabaret Mado où règne la célèbre drag queen Mado Lamotte sur une cour de personnificateurs féminins et autres artistes défiant les genres. Vous le trouverez facilement avec le personnage clownesque de Mado sur la devanture.

Le Unity et le Play Montréal sont deux discothèques des plus populaires. Le Stéréo, célèbre afterhours reconnu pour la qualité de son système de son, accueille une clientèle branchée mixte, gaie et hétéro, ce qui témoigne de l'ouverture d'esprit de la métropole. Ces clubs accueillent régulièrement les meilleurs DJs du circuit gai.

Les amateurs d’hommes barbus et poilus, de cuir et de jeans se retrouvent à l'Aigle Noir ou au Stud, alors que les filles se donnent rendez-vous au Cocktail, le vendredi. Pour un verre entre amis dans une atmosphère chaleureuse, le Lounge L’Un & L’Autre, rue Amherst, est fort apprécié.

Le quartier ne manque pas à la réputation de ville ouverte de Montréal avec ses saunas, ses bars de danseurs nus, sans parler des lieux de drague. Les touristes apprécient beaucoup les bars de danseurs nus comme le Stock et le Campus qui dénudent depuis des décennies les plus beaux garçons de la ville. Avec de nombreux hôtels, auberges et gîtes à proximité, il est facile de profiter de sa vie trépidante 24 heures sur 24. Avec sa centaine de cafés et restaurants, les visiteurs trouveront toujours une table et une atmosphère à leur goût. Il est littéralement possible d’y faire le tour du monde dans votre assiette. Pour faire des emplettes, l’homme gai trouvera tout l’essentiel dans les boutiques du Village.

André Gagnon pianiste

Avec ses 4,000 habitants, La Pocatière est la principale ville du Kamouraska, cette région rurale qui s’étend sur 60 km aux tout-débuts du Bas-Saint-Laurent. Elle compte une importante population estudiantine étant le siège du cégep régional et de l’Institut des technologies agricoles.La salle de spectacle du cégep sur le campus de l’impressionnant Collège de La Pocatière, un ancien collège classique fondé en 1827, a pris le nom d’André Gagnon, le pianiste de renommée internationale originaire du village voisin de Saint-Pacôme., Sur le campus collégial au cœur de la ville, le Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation fait découvrir aux visiteurs la vie traditionnelle des villages agricoles. C’est aussi une ville industrielle, siège de l’usine de matériel ferroviaire de Bombardier Transport, la célèbre multinationale québécoise. Construite principalement sur la côte, la ville offre un panorama extraoridanaire sur l’estuaire et la côte charlevoisienne en face.

Cette petite ville a déjà compté un bar gai il y a une dizaine d’années et elle est une escale fréquente pour les touristes qui se dirigent vers la Gaspésie.

La présence de l’ITA n’est certes pas étrangère àa la vigueur du renouveau agroalimentaire vigoureux du Bas-Saint-Laurent. À La Pocatière, allez faire un tour à la fromagerie artisanale Le Mouton Blanc qui produit le fameux fromage Tomme du Kamouraska et d’autres fromages de brebis tout aussi goûteux, ainsi que des produits de viande d’agneau.

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Rosemont-La-Petite-Patrie, au cœur de la ville et de l’Ile de Montréal, est un arrondissement qui attire de plus en plus de gais et lesbiennes au fur et à mesure que le Plateau-Mont-Royal se sature. Le mouvement s’est amorcé avec le redéveloppement du pôle Angus où bon nombre de gais se sont installés, et avec le débordement vers le nord de la forte présence lesbienne sur le Plateau.

Plus distants du centre-ville, ce sont des quartiers d’abord et avant tout résidentiels au cœur de l’identité montréalaise. Culturellement, c’est l’univers du groupe Beau Dommage et de son légendaire 6760, Saint-Vallier, Montréal, un des groupes musicaux à avoir le mieux exprimé la culture montréalaise. Ce Montréal familial était jusqu’à la fin du XXe siècle un Montréal où la communauté gaie et lesbienne était plutôt invisible, se résumant à la présence de saunas gais. Un Montréal traditionnel où comme dit la chanson de Beau Dommage les ‘garçons agaçai(en)t les filles et s’appelai(en)t tapette’. Pour moi, c’est le quartier où j’ai grandi au moment où, comme les gais et lesbiennes maintenant, les jeunes familles dans la deuxième moitié du XXe siècle débordaient du Plateau ou d’Hochelaga-Maisonneuve vers Rosemont. C’est aussi le quartier développé il y a un siècle largement par mon grand-oncle, le promoteur immobilier Ucal-Henri Dandurand, un quartier qui doit son nom à la mère de celui-ci, Rose Philipps.

D’un point de vue architectural, surtout dans sa partie ouest, c’est un quartier où l’architecture résidentielle est dominée par cet élément montréalais bien spécifique de la première moitié du XXe siècle, une période de grande expansion de Montréal qui a donné à la métropole sa couleur originale, qu’est l’escalier extérieur en fer forgé menant aux étages. Le visiteur peut s’imprégner de cette vie urbaine où la ruelle était un lieu de socialisation et où on entendait crier aux enfants qui y jouaient comme dans la chanson de Beau Dommage ‘Manon vient souper, si tu viens pas, tu pourras t’en passer. Attends pas que môman soit tannée, pis qu’a descende.’ En arpentant ses rues et ruelles, vous décrirez cette atmosphère qui a marqué la vie montréalaise et qu’on retrouve dans les œuvres des auteurs urbains de Tremblay à Beau Dommage en passant par Yvon Deschamps. Si vous rencontrez encore un hangar autrefois si commun, ayez une pensée pour tous ces jeunes qui y ont fait du touche-pipi, joué au docteur et découvert leur sexualité. Les nombreuses initiatives de l’arrondissement pour verdir ses rues déjà bien souvent bordées d’arbres d’âge mûr, rendent la ballade agréable d’un jardin de rue à l’autre, d’une ruelle verte à l’autre. C’est d’ailleurs dans cet arrondissement qu’on compte le plus grand nombre de ruelles vertes à Montréal.

Depuis des décennies, ce sont des quartiers vers où les Montréalais convergent, que ce soit pour s’approvisionner au Marché Jean-Talon, magasiner rue Saint-Hubert, aller voir un film au cinéma Beaubien ou visiter le Jardin Botanique. Après des décennies de concurrence féroce des centres commerciaux de banlieues, ces pôles se revitalisent à la faveur d’un retour des commerces de quartier et des produits frais et de qualité, du terroir. Ce renouveau est perceptible sur les rues commerciales de l’arrondissement.

La Plaza Saint-Hubert compte plusieurs adresses homosympas. C’est là qu’on trouve le seul établissement spécifiquement gai de l’arrondissement, le Sauna Saint-Hubert. À proximité, la succursale de la Plaza de la librairie Raffin tient depuis 2005 un rayon consacrée à la littérature gaie et lesbienne. Non loin, Isabelle Lehoux offre ses bijoux et créations. Presqu’à l’extrémité nord de la Plaza, Il Boléro est un lieu couru par les fans de fétichisme et de vêtements sexy pour elle et lui.

Parc Molson

Si vous magasinez sur la Plaza, il faut faire un détour aux Délires du Terroir. Cette microboutique aux allures d’épicerie de village, offre un voyage des sens, à la découverte du terroir québécois : fromages, confitures, gourmandises et bières de micro-brasserie sont à l’honneur.

Si vous voulez casser la croûte, le Fixe Café offre d’excellents cafés et des brunchs gargantuesques d’inspiration espagnole très inspirés. Non loin, à la Casa do Alentejo, c’est plutôt la cuisine du Portugal qui est à l’honneur avec ses grillades et un rapport qualité/prix inégalé à Montréal. Pour finir votre visite en beauté, faites un saut à La Récolte, rue Bélanger à deux pas de la Plaza, Ici, on mange bio, équitable et responsable, avec des produits frais du marché. La carte change selon l’humeur des chefs et les saisons.

Au-delà du pôle commercial majeur qu’est la Plaza Saint-Hubert la transformation du quartier est aussi très perceptible sur la rue Beaubien. C’est là qu’à pignon sur rue depuis quatre ans un bar un peu spécial sur la scène alternative, dans une ancienne salle de quilles, très homosympa, Notre-Dame-des-Quilles. Tout le long de la rue jusqu’aux alentours du cinéma Beaubien, les boutiques spécialisées, cafés, restos et bars de quartier se sont multipliés. L’été, la rue s’anime de terrasses installées sur le domaine public. La dernière coqueluche du quartier, c’est le bistro Les Beaux-frères sur Beaubien où la cuisine méditerranéenne revisitée est à l’honneur dans un décor branché avec vue sur le splendide Parc Molson. Recommandé avant ou après un excellent film du cinéma Beaubien voisin.

La rue Masson, juste au nord du pôle Angus, a connu aussi depuis vingt ans une revitalisation et plusieurs établissements homosympas y ont ouvert. Certains parlent d’une ‘plateauisation’ du quartier, mais il s’agit d’une exagération. Les commerces et leur densité répondent encore principalement aux besoins de l’arrondissement, un arrondissement aussi populeux que la plupart des grandes villes régionales du Québec avec ses 137,000 résidants.

 

12CindySpaJour600X400Essayer de résister au charme de la cour et des jardins, c'est tenter l'impossible. Magnifiquement paysagé et parfaitement entretenu, profitez au parterre de l'ombre des arbres pour prendre le pouls des lieux. Le spa, à proximité; la piscine au sel; le tourbillon... Tout invite aux délices et à la détente.

Stéphane, l'hôte, est aussi serviable qu'accueillant. Inévitablement, il vous fera visiter les lieux qu'il a créés. Volubile, il vous explique le soin qu'il a pris à créer cet univers aussi singulier que lui, le plaisir qu'il prend à partager son petit coin de paradis agréablement privé.

Ne vous étonnez pas de vous faire offrir un massage, puisque l'aubergiste pratique la massothérapie depuis longtemps. Laissez-vous gâter! Massage sur le toit, dans le bain tourbillon ou sur la table, vous vivrez autrement l'expérience pour peu que vous lui fassiez confiance. Osez!

L'auberge est chaleureux. On s'y sent à l'aise, rapidement comme chez soi. Des services sont là pour faciliter votre séjour, comme le réfrigérateur et la machine à glace. Surtout, n'hésitez pas à lâcher votre fou dans la salle de jeux. De grands éclats de rire, c'est aussi ça les escapades!

À l'étage, lorsque vous irez au lit (vibromassant), le sommeil vous gagnera en un rien de temps et au matin, vous n'aurez plus qu'à vous remplir la panse pour conclure votre passage. Inévitablement, vous repartirez avec l'adresse en vous promettant d'y revenir. N'est-ce pas cela l'irrésistible attrait d'un oasis!

3461, avenue des Églises, Charny, Qc, G6X 1W5, 418.832.9292

www.aubergespaetdetentecharny.com

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À à peine 10 minutes en auto du Village, le Vieux-Longueuil est un lieu de sortie appréciée par les gais et lesbiennes de Longueuil et de la Rive-Sud. Autour de la rue Saint-Charles, on trouve un large éventail de bonnes tables et de bars branchés. L’été, l’atmosphère y est très festive.

Dans cette partie ancienne de la ville, parfois dans des bâtiments centenaires, les produits locaux sont souvent à l’honneur, Longueuil ne manquant pas de mettre en valeur sa position de ville principale de la Montérégie. Comme la ville se trouve à quelques minutes de la région maraichère la plus importante du Québec, de ses meilleurs vergers et vignobles, les meilleures tables savent mettre à l’honneur les produits d’ici. C’est le cas du resto L’Incrédule avec son accueil chaleureux, son chef innovateur et sa terrasse sous les arbres l’été. Non loin de là, le Messina est un resto-bar branché homosympa où vous dégusterez le meilleur de la cuisine Italienne. Tout y respire la dolce vita. À l’écart de la rue Saint-Charles, au cœur du quartier, Les Copains Gourmands est un bistro homosympa reconnu autant par la chaleur de son décor que par que la qualité de sa table mettant en valeur les produits du terroir. À l’écart de la rue Saint-Charles, dans le Vieux-Longueuil, le Lou Nissart nous invite à une ballade gastronomique au sud de la France, du côté de la Provence et de la Côte d’Azur. On se régale ici de spécialités de cette France méditerranéenne avec des plats simples comme des salades, des tartares ou des pizzas, mais aussi d’assiettes sophistiquées comme la caille farcie aux marrons.

Autrefois dans le Vieux-Longueuil, mais opérant maintenant uniquement en mode traiteur, l’Échoppe Gourmande s’est mérité le prix des meilleurs cupcakes de Montréal. Les cupcakes sont déclinés en plusieurs saveurs, du Tiramisu au sucré-salé Érable et bacon en passant par le vibrant Red Velvet. Les gâteaux sur commande sont de véritables créations artistiques signées de la pâtissière elle-même. Le nouveau Quartier Dix30 plus à l’ouest est aussi très apprécié par les gais et lesbiennes des banlieues de la Rive-Sud. On y compte un nombre croissant de bons restos.

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