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Automne 2020. En pleine pandémie de COVID. La plupart d’entre nous étions bien en sécurité à la maison, espérant que le tout se termine rapidement. Pour leur part, le couple Raphaëlle Imbault et Laurence Latraverse se « magasinaient » un commerce de vêtements dans le Village. Fallait le faire. Fallait oser.

Osez
Justement, c’est la boutique « OSEZ » de la rue Wolfe, en opération depuis 2004, qui était dans leur mire. Le propriétaire, Simon, les informe alors qu’il est en processus pour mettre fin aux affaires. À moins qu’elles acceptent de l’acquérir et de prendre la relève. D’autant plus qu’elles y achetaient plusieurs de leurs vêtements déjà depuis quelques années.
Raphaëlle était déjà familière avec le Village et ses particularités. Elle a travaillé au Cabaret Mado, au bar, pendant quelques années et fréquentait les établissements et commerces du secteur régulièrement. C’est chez Mado d’ailleurs qu’elle a rencontré celle qui est devenue sa conjointe depuis maintenant 13 ans. Ni une ni l’autre n’avait d’expérience en gestion de commerce.
Pourtant, étant donné qu’elles connaissaient bien cette boutique et son offre de vêtements, dont une grande partie unisexe, elles ont décidé de faire le saut, avec le support de leur ami Simon. « Nous n’avions pas l’intention de la changer, de la transformer. Notre souhait le plus cher, c’était de la garder ouverte. Avant tout. Nous croyons à ce quartier. Nous étions prêtes à nous engager pour contribuer à son maintien, et peut-être ainsi à améliorer le sort de chacun de ceux et celles qui y vivent, qui y viennent chercher des produits et services », explique Raphaëlle.
En octobre 2020, elles prennent possession des clefs de la boutique et font les premières commandes de vêtements, dont une série pour femmes, qui s’avéreront de tailles trop petites, à leur grand désarroi. Elles choisissent d’en faire don au magasin Le Chaînon, en partie, et à un autre organisme communautaire.
Comble de malchance, à l’hiver 2021, les vitrines de la boutique sont l’objet de vandalisme, à deux reprises en l’espace de quelques semaines, et un certain nombre de vêtements exposés en vitrine disparaissent. Pourtant, jamais rien de tel n’était arrivé au cours des 14 années précédentes.
Qu’à cela ne tienne, le couple se relève les manches et poursuit son engagement à servir la clientèle composée à 70% d’hommes. Les étalages proposent des vêtements tout aller haut et moyen de gamme, dont certains proviennent de grandes marques comme Lacoste et Diesel. Autant les femmes que les hommes y trouvent de quoi satisfaire leurs goûts. Certains produits leur sont exclusifs dans un environnement de quelques kilomètres. Elles cherchent à maintenir des prix abordables même si la récession a généré une certaine augmentation des coûts chez les fournisseurs.

Osez
La variété des items offerts est vaste : hauts et bas divers (sport et classiques), accessoires, kangourous, sacs, casquettes, chandelles, aromathérapie, savons, etc.
La non-binarité étant socialement en vogue dans les discours, l’idée de « dégenrer » ou du moins de mélanger/neutraliser les genres dans le vêtement est aussi présente au niveau de plusieurs collections de sportwear et de streetwear, notamment avec la marque Scotch and Soda.
Elles donnent du travail occasionnel à deux autres personnes. Les heures d’ouverture sont aménagées en fonction des saisons. Jusqu’à la piétonisation en mai, la boutique est ouverte à midi du lundi au samedi. Ensuite elles seront étendues à la faveur de l’achalandage grandissant de l’été.

Osez
Disons-le, l’endroit est agréable, bien localisé à moins de 50 mètres de l’intersection de la rue Sainte-Catherine. Le décor est simple, lumineux, et sympathique. Des cabines d’essayage attendent les clients à l’arrière et de larges miroirs couvrent des sections de murs, créant un effet de grandeur.
Raphaëlle et Laurence sont toujours fières et heureuses de leur décision et entendent poursuivre leur présence, rue Wolfe, encore longtemps. Elles ont osé et on ne peut que les féliciter pour l’avoir fait dans un contexte aussi difficile et risqué.

Boutique OSEZ boutiqueosez.com
1320 Rue Wolfe
Montréal, QC H2L 3J3
(514) 521-2004


La vieille ville, le secteur touristique par excellence de Québec, compte la plus grande concentration de restaurants et de tables gastronomiques de Québec. Dans la tradition de Serge Bruyère, on y trouve parmi les plus grands chefs du Québec. Pensons aux Jean-Luc Boulay (Le Saint-Amour et Chez Boulay) Arnaud Marchand (Chez Boulay), Daniel Vézina (Laurie Raphaël) et Louis Pacquelin (Panache). Jean-Luc Boulay et Arnaud Marchand vous feront vivre l’expérience de la cuisine boréale mettant en valeur les produits typiquement québécois Chez Boulay au rez-de-chaussée de l’élégant Manoir Victoria, rue Saint-Jean. Non loin de là, le chef Jean-Luc Boulay préside aux destinées du Saint-Amour, une figure de proue de la gastronomie québécoise qui rend hommage aux fines denrées de notre terroir. Le Saint Amour se veut une figure de proue pour le rayonnement de la gastronomie québécoise. Dans le Top 10e des restaurants gastronomiques au Canada selon TripAdvisor, le Saint-Amour est un rendez-vous des stars de passage dans la capitale.

Sur la rue Saint-Stanislas, le chef Stéphane Roth veille aux cuisines du Patriarche, un établissement classé cinq-diamants. Du côté du Vieux-Port, le restaurant Panache installé dans un ancien entrepôt du XVIIIe siècle et intégré à l’Auberge Saint-Antoine, vous fera découvrir la cuisine raffinée du chef Louis Pacquelin digne des Relais et Châteaux. Au passage, découvrez les artéfacts mis en valeur dans les murs du bâtiment, rappelant la riche histoire des lieux qui ont vu naître la colonie.

Les touristes apprécient aussi Les Anciens Canadiens , un restaurant établi dans un bâtiment patrimonial qui vous permet de découvrir ou de revisiter les classiques de la cuisine traditionnelle québécoise. Non loin du Château Frontenac, le Continental est réputé pour ses flambés. Le Parmesan à deux pas met à l’honneur les classiques de la cuisine italienne.

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Au cœur du village de Knowlton, le Café Buzz est l'une des tables les plus appréciées de la région. Chaleureux et inspirant, ce petit café est le coup de cœur de la comédienne et écrivaine Francine Ruel, qu'elle qualifie d’épuré et raffiné. Les propriétaires Peter et Normand aux commandes de la cuisine et du café vous préparent des sandwichs, soupes, plats du jour, salades ainsi que des gourmandises sucrées, avec une touche européenne et une préoccupation pour une alimentation saine qui valent le détour et qu’on peut manger sur place ou en traiteur!

Juste à côté, Panissimo vous offre une grande sélection de pains préparés à partir d'ingrédients naturels et biologiques, ainsi que des petites douceurs pour vous charmer. Le pain multigrains, le chocolat et zeste d'orange, le pain aux noix et le pain aux raisins, cardamome et gingembre, des délices sont entièrement fabriqués sur place tous les jours et cuits sur sole.

Dans l’ancien village de Foster, L'Auberge du Joli Vent est une table d'exception dans une auberge centenaire. Le chef Hans Christiner propose un menu saisonnier de tradition européenne avec une touche asiatique.

Du côté de l’ancien village de West Brome, le Bistro de l’Auberge West Brome saura vous mettre l'eau à la bouche avec son menu créatif et inspiré, aux accents gastronomiques, fait de plats savoureux avec des ingrédients frais et locaux, avec une carte des vins étoffée comprenant plusieurs vins de la région.

Au cœur de Cowansville, le restaurant Carrément bon vous accueille dans un décor exclusif intégrant le travail d’artistes et artisans de la région. La cuisine est d’inspiration française et toute aussi raffinée. Que ce soit en salle à manger ou sur la terrasse, vous pouvez apporter votre vin.

À la boulangerie artisanale La mie bretonne, vous pourrez vous procurer trente choix de pains avec des farines québécoises pétris dans la tradition française : pains blancs, des pains spéciaux, des pains méditerranéens, des pains au levain et leurs traditionnelles brioches. On y trouve aussi plusieurs viennoiseries, des pâtisseries, des macarons, des sandwichs, du café espresso de qualité, des fromages artisanaux du Québec et des produits d'épicerie.

Entre Cowanswille et West Brome, la pâtisserie Crème et Myrtilles vaut le détour. Pour déguster de délicieuses pâtisseries françaises, du millefeuille à la tarte au citron, ou encore des gâteaux concoctés avec des ingrédients locaux si vous souhaitez une pause sucrée avec un bon café. Vous pouvez aussi faire une pause salée et déguster une quiche savoureuse, une salade délicieuse ou la pizza cuite au four à bois

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La région de Joliette fut longtemps au Québec au cœur de la production du tabac, une habitude que les premiers colons français avaient emprunté aux Premières Nations qui le cultivaient. Les Amérindiens rencontrés par Jacques Cartier cultivaient déjà le tabac qu'ils faisaient sécher au soleil avant de le fumer dans une pipe. Le Québec devint ainsi jusqu’au début du XXe siècle le premier producteur canadien de tabac. La culture du tabac était surtout concentrée au nord de Montréal, dans Lanaudière.  Le déclin du tabagisme et la concurrence des tabacs produits à l’étranger à meilleur coût entrainèrent à partir de 1980 le déclin de cette production agricole.

Par un curieux retour des choses, la vigne venue d’Europe a remplacé le tabac indigène qui lui est maintenant produit à travers le monde. La reconversion d’anciennes terres à tabac de la région a permis la naissance d’une industrie viticole florissante depuis une vingtaine d’années. À Saint-Thomas de Joliette, c’est le cas du Vignoble Le Mernois. Dans son pavillon de dégustation, vous pourrez découvrir ses vins issus d’un terroir riche et distinctif. Il produit des vins uniques et savoureux à partir de cépages du nouveau monde qui se déclinent en blanc, rosé, rouge et fortifié.

Mais c’est un peu à l’es, du côté de Lanoraie qu’on trouve le plus de vignobles dans la région. Le Vignoble aux Pieds des Noyers a été un des premiers vignobles à s’implanter sur la rive nord du Saint-Laurent. Il se distingue par son caractère unique et particulier en procédant à la culture de cépages nobles. Un service de traiteur et de table gourmande personnalisée sont disponibles sur réservation.

Au Vignoble Carone, l’héritage et le savoir-faire italiens adaptés à la situation québécoise font des produits Carone des vins de haute qualité respectés dans le milieu. Médailles internationales en poche, les vins Carone sont reconnus et appréciés un peu partout dans le monde. son Cabernet Severnyi  est le seul vin rouge québécois à figurer parmi les cent meilleurs vins disponibles au Québec. Trois autres vins rouges du vignoble  figurent parmi les vingt meilleurs vins du Québec.

Le Vignoble Mondor a emprunté son nom de la compagnie qui était à l’époque une entreprise renommée, cultivant du tabac de grande qualité. Ses terres fertiles, chargées de l’histoire de la région, renaissent désormais grâce à la viticulture. L’entreprise est toute récente et les premières cuvées ont été élaborées en 2009. Le vignoble produit des vins rouges et blancs, secs et fruités , ainsi qu’un vin de glace.

La Maison Nesbitt

La ville de Lac Brome, née de la fusion de sept villages dont le plus connu est Knowlton, doit son nom au lac qu’elle entoure. Cette étendue d’eau de 15 km carrés avec ses 20 km de berges est le plus rapproché des grands lacs qui font la plaisir des Montréalais à la recherche de lieux de résidence secondaire dans les Cantons de l’Est. C’est ici que la rivière Yamaska trouve sa source. Ce lac majestueux sait attirer les amateurs de plein air et les sportifs. L’été, il se prête aux joies de la baignade, du pédalo, de la planche à voile et du catamaran. Il sait aussi ravir les amants de la nature avec ses zones écologiques et ses habitats fauniques.

Les Cantons de l’est comptent une foule de villages ravissants dont plusieurs sont marqués pour l’influence de leurs fondateurs loyalistes, ces réfugiés de la Révolution américaine demeurés fidèles à la Couronne britannique qui colonisèrent les premiers la région après 1783. Knowlton, sur le lac Brome, est un de ces pittoresques villages des Cantons de l'Est où la population francophone côtoie les descendants de ces loyaux sujets qu’on appelle les Townshippers. À seulement 100 km de Montréal, Knowlton est reconnu pour ses boutiques et antiquaires bien achalandés, ses restaurants et cafés, ses auberges et gites. Situé sur la Route des Vins qui méandre dans la campagne de Brome-Missisquoi, Knowlton est l'arrêt idéal au début ou à la fin de votre périple pour savourer un bon repas arrosé d'un des vins régionaux dans un des restaurants du village. Le pittoresque village des Cantons de l'Est a été choisi par le magazine L'Actualité comme un des plus beaux villages du Québec. L’élégant village victorien est reconnu pour son héritage loyaliste et la richesse de son patrimoine bâti. L'Auberge Knowlton s'enorgueillit d'ailleurs d'être la plus ancienne auberge toujours en activité des Cantons de l'Est, depuis 1849. Les luxueuses résidences situées au pourtour du lac, le Musée de Brome et le circuit patrimonial rappellent la prospérité d'antan et l'héritage anglophone. Le cœur du village s'illumine tous les mois de décembre pour les Fêtes. Les Printemps meurtriers célébrant la littérature policière animent le village avant la haute saison touristique.

C’est dans ce charmant village que l’écrivaine et comédienne Francine Ruel, bien connue des téléspectateurs québécois, trouve son inspiration pour ses romans. Cela fait maintenant douze ans que l'écrivaine et comédienne habite dans un petit carré vert de Knowlton et qu'elle participe année après année aux Correspondances d'Eastman.

Autour du lac, l'agrotourisme est à l'honneur avec la ferme du célèbre Canard du Lac Brome qui se spécialise dans l’élevage du canard de Pékin, des canards élevés naturellement pour leur viande, et ce, sans gavage. C’est aussi un excellent point de départ pour explorer la route des vins de Brome-Missisquoi avec une visite chez Léon Courville au vignoble du Domaine Les Brome. Ou pour découvrir les nombreux créateurs de saveurs du terroir des alentours. La campagne environnante est riche de pittoresques auberges, fermettes et de petites routes panoramiques qui peuvent être découvertes à vélo.

Le charme victorien de Cowansville

Ville aux quatorze ponts, la ville voisine de Cowansville est la plus importante ville de Brome-Missisquoi. En plus du lac Davignon, en plein cœur de la ville, le quartier historique de Sweetsburg fait le charme de Cowansville grâce à son empreinte loyaliste et à ses magnifiques édifices et résidences cossues de style victorien, qui bordent les rues Principale et du Sud. La Maison Bruck (1875), le circuit d’œuvres murales « Les belles disparues », les nombreux restaurants et le Café de village de la boulangerie artisanale La mie bretonne offrent aux visiteurs un cadre agréable pour flâner et prendre le temps de vivre. La place Nelsonville révèle une vue splendide sur la rivière et, la nuit tombée, on peut y admirer les vestiges éclairés du vieux moulin à farine datant de 1837.


Un petit creux à combler avant ou après le spectacle ou les emplettes? L’axe de la rue Saint-Joseph offre d’excellentes tables. Essayez Le Cercle pour sa cuisine à base de produits locaux, son ambiance éclectique et sa programmation d’événements culturels. À moins que vous n'ayez un penchant pour le bistro du Clocher Penché? C’est toujours un réel plaisir de s’attabler dans cet irréductible bistro qui échafaude son art autour de produits d’artisans d’ici. Au brunch, les becs salés se régalent de mets uniques en ville, telles la tarte à l’endive ou la brouillade d’œufs au maquereau fumé. Le midi, le classique bistro du jour rameute plusieurs affamés. Et le soir, la carte se veut rassembleuse, forte de plats gorgés d’amour qui semblent s’être encanaillés. Une valeur sûre.

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Vous cherchez un endroit bien branché pour prendre un verre en fin de journée? Le Versa Resto-bar à deux pas sur Du Parvis vous offre une carte des vins exclusive, un bel éventail de mojitos et l’unique bar à huîtres de Québec. Vous découvrirez la cuisine bistronomique du chef Benoit Poliquin. Des plats savoureux : pétoncles poêlés, bavette de bœuf, arrivages de poissons frais, avec un style et des saveurs gastronomiques à des prix raisonnables.

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Un peu plus loin sur Saint-Joseph, Les Sales Gosses proposent une cuisine travaillée et goûteuse, influencée par la France et Italie. Le restaurant se trouve dans un local tout en longueur où le noir et le blanc sont de véritables accessoires qui contribuent à rehausser les différents plats au menu. Les clients apprécieront l’aspect épuré du resto, sans compter l’immense banquette de la salle à manger, ainsi que le vaste bar qui permet à la clientèle de manger sur le pouce ou d’apprécier une soirée entre amis.

Les amateurs de bières artisanales, eux, souhaiteront étancher leur soif à la micro brasserie La Barberie, qui a atteint le stade d'institution dans le quartier. À moins que ce ne soit chez la petite dernière, Korrigane Brasserie Artisanale. Rue Saint-Vallier, on raconte que vous pouvez croiser Robert Lepage aux Salons d’Edgar.

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Au cœur de l’ancien territoire de chasse de la nation abénaquise, Dunham a été le premier territoire érigé en canton par la Couronne britannique après l’arrivée au Québec de quelque 8,000 loyalistes fuyant la Révolution américaine.

Réfractaires au système seigneurial français maintenu dans la colonie après le Traité de Paris, ces loyalistes ne souhaitaient pas s’installer dans la vallée du Saint-Laurent où ils auraient été soumis à ce régime. Quant à elles, les autorités britanniques souhaitaient créer un tampon entre les nouveaux États-Unis et la Province de Québec.

Après la fondation de villages illégaux dans la région de la Baie Missisquoi, la Proclamation royale de 1791 ouvrit de nouvelles concessions dans le territoire abénaquis qui devint les Eastern Townships (Cantons de l’Est) en opposition aux Western Townships du Haut-Canada (Ontario actuel). Après avoir racheté la seigneurie de Saint-Armand, le juge Thomas Dunn obtint finalement le droit de sa concession en 1796 créant ainsi le premier «Township» qu’il nomma Dunham.

Deux siècles plus tard, ce canton jouera de nouveau un rôle de précurseur lorsque le Domaine des Côtes d'Ardoise (1979) et le Vignoble de l’Orpailleur (1982), pionniers de leur industrie au Québec, ont planté leurs premières vignes en dans la belle vallée de Dunham. Aujourd’hui, le village est au cœur de l’industrie viticole québécoise et Dunham est un arrêt incontournable sur la route des vins de Brome-Missisquoi.

C’est dans ce cadre enchanteur que Xavier Dolan a tourné le clip de la chanteuse britannique Adèle, Hello.

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La petite ville voisine de Sutton compte de nombreux attraits touristiques. La présence du mont Sutton et de sa station de ski attire de nombreux skieurs durant la saison hivernale. Le mont Sutton fait partie des stations majeures du Québec. Son concept unique de ski en sous-bois toute catégorie est réputé dans tout l'est de l'Amérique du Nord.

Sutton accueille également des événements culturels et musicaux, notamment le Festival de Jazz de Sutton à la fin septembre. Chaque année, le 1er août, les Suisses célèbrent la Fête nationale suisse en grande pompe. Chaque été, le samedi le plus près de cette date, la Fédération des Sociétés Suisses de l'Est du Canada organise une imposante célébration au Mont Sutton. Les Cantons de l'Est abritent une importante population de Suisses expatriés qui ont été attirés par les paysages montagneux rappelant leur pays.

Au cœur de la ville, l’ambiance des restos, des auberges, des gîtes et des hôtels font de Sutton un endroit chaleureux, en harmonie avec la nature.

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Au beau milieu de ce vaste terroir, Granby et Bromont comptent plusieurs tables homosympas offrant les produits de la région.

À Granby, le resto Il Piccolo de l’Hôtel Saint-Christophe propose une cuisine internationale aux saveurs méditerranéennes. Malgré le nom italien, le chef est portugais. Aussi des tapas d’inspiration ibérique sont au menu. Le bistro met à l’honneur un belle carte de vins en importation privée. La magnifique terrasse, attenante à la salle à manger, offre une vue prenante sur le lac Boivin.

Avec ses deux restaurants, en à peine 5 ans C’est Belge s’est construit une renommée à Granby une solide réputation pour ses fameux déjeuners gastronomiques mariant recettes européennes classiques aux déjeuners québécois spécialisés dans les œufs bénédictines et les gaufres. Philippe Payen, une figure bien connue du Village aux débuts des années 2000, a donné raison à l’adage qui dit ‘Qui prend mari, prend pays’ en faisant connaître la cuisine belge dans son pays d’adoption. C’est Belge offre des produits naturels et bio, toujours de provenance de producteurs de la région.

À quelques km de Granby, à L’Ange Gardien, le Bistro Colombine vous fera découvrir une fine cuisine avec une touche à connotation française, autant dans l’amalgame des goûts que dans la beauté des plats. À déguster à l’intérieur ou sur la terrasse en été. À la même enseigne, il faut goûter à la finesse et l’authenticité du goût de Chocolats Colombe.

À Bromont, le bistro et steakhouse Le Macpherson loge dans une bâtisse historique, l’ancien hôtel Le Macpherson construit en 1880 au cœur du Vieux Village de Bromont. Son décor allie confort et modernisme en intégrant des éléments patrimoniaux. Le menu bistro s’inspire d’une cuisine du marché aux saveurs variées qui saura plaire à tous les palais, avec de succulentes grillades de première classe et une carte des vins incluant une sélection d’importations privées .

La micro-brasserie Le Brouemont propose plus de vingt recettes de bière artisanale brassées sur place. On raconte que c’est la meilleure micro-brasserie de tous les Cantons de l’Est. Ses bières se marient à la cuisine pub offerte au restaurant qui comprend d’excellents burgers. C’est un rendez-vous recherché en après-ski.

Si vous êtes amateur de chocolat, le Vieux Village de Bromont célèbre fin main la Fête du Chocolat, une fête qui se veut la plus gourmande au Québec.

Parc-des-Ancêtres

L’île d’Orléans est connue comme un lieu exceptionnel pour la richesse de son patrimoine. Les habitants de l’île sont conscients de la dimension nationale du riche héritage patrimonial et historique dont ils ont hérité. Ils sont sensibles à la charge symbolique que l’Île continue de transporter, à leurs yeux mêmes comme à ceux de tous les québécois. Ils ont donc choisi de mettre en valeur les caractéristiques propres de l’Île, qui en font encore aujourd’hui la « terre mémoire » de l’Amérique française.

Patrimoines maritime et naturel, politique et territorial, social et familial, artistique et culturel, toute la chaîne historique, toute l’activité humaine y sont représentées. Les activités d’interprétation offertes dans les cinq lieux historiques de l’Île sont complètes en elles-mêmes, mais elles s’enrichissent en plus du Réseau d’histoire de l’île d’Orléans, une approche intégrée qui fait du patrimoine historique de l’Île une richesse exceptionnelle par sa complémentarité.

Vestiges d’un patrimoine historique d’une richesse exceptionnelle, parcourez ces six lieux d’interprétation qui vous raconteront, à leurs façons, le passé pertinent de l’île d’Orléans. Ici vous découvrirez le mode de vie des habitants de l’Île à l’époque du Régime seigneurial alors qu’ailleurs vous en apprendrez plus sur l’un des grands poètes francophones, mais partout, vous serez comblés par les connaissances que vous en retirerez.

Les étapes du circuit

Comment vivait-on sous le Régime français, alors que nous n’avions ni électricité, ni eau courante, ni confort ? Venez le découvrir en visitant la Maison Drouin, seule maison de l’île datant du Régime français et non modernisée. Vous y découvrirez comment vivaient vos ancêtres, les habitants de la Nouvelle-France. L’alimentation, l’architecture, le mode de vie, le travail et la famille sont abordés durant une visite guidée de 30 minutes. Vous prendrez conscience du rythme de vie des colons et du travail qu’ils devaient abattre chaque jour pour subvenir à leurs besoins et à ceux du seigneur.

Découvrez le Manoir Mauvide-Genest (1734), résidence Louis XV d’un chirurgien devenu seigneur, restaurée et meublée avec rigueur. Des guides en costume d’époque relatent la vie au temps du régime seigneurial français. Un multimédia, des activités pédagogiques et des conférences complètent la programmation

 

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Depuis les années1960, la route 138 construite sur les berges et battures de la Côte-de-Beaupré, invite les visiteurs à éviter l’ancestrale avenue Royale qui traverse et relie les villages de la Côte. C’est cette avenue facilement cyclable qu’il faut remonter pour découvrir les charmes et toute l’histoire de la Côte qui nous ramène aux tout débuts de la colonie. Si vous arpentez cette avenue historique, le pendant du Chemin du Roy sur la Côte de Beaupré, quelques arrêts s’imposent aux épicuriens.

Tout d’abord à L’Ange Gardien, arrêtez-vous au Domaine de l’Ange Gardien et découvrez ses vignobles et vergers. Depuis 2007, ce vignoble à moins de vingt minutes du centre-ville de Québec offre des produits de grande qualitéà sa clientèle. Que ce soit dans les champs où le viticulteur travaille avec minutie afin de produire des fruits d’une qualité optimale ou encore dans le chai où les vins sont élaborés avec soin, Le Domaine s’engage à vous livrer le meilleur du terroir québécois.

En poursuivant votre chemin jusqu’à l’historique village de Château Richer, il ne faut pas manquer de vous arrêter à l’historique Auberge Baker. Ici la gastronomie québécoise et européenne est à l’honneur. Alvin A. Baker fit, en 1935, une auberge d'une maison cossue datant du 19e siècle. Vous y retrouverez le charme des auberges de campagne et dégusterez les plats classiques de la cuisine québécoise et française en buffet ou en table d'hôte. La carte des vins est des plus élaborée. À quelques pas, les Gagnon et les Doyon retrouveront les terres de leurs premiers ancêtres en Nouvelle-France.

Si vous poursuivez la route jusqu’à Ste-Anne-de-Beaupré, arrêtez-vous au Café-bistro Le Sainte-Anne, à deux pas de la basilique, au cœur du village. L’endroit est chaleureux, les plats savoureux et le service hors pair ! La jeune équipe a su rafraîchir et mettre au goût du jour la formule café-bistro.

En empruntant la route 138 vers Beaupré ou Charlevoix, faites un arrêt au Café-épicerie Les Trois Becs, une cantine gourmande pour fins gourmets. L’ambiance est chaleureuse propice à la dégustation de cafés, thés, chocolats chauds, produits fins mettant à l’honneur les saveurs régionales de la Côte-de-Beaupré. Durant la belle saison, sa vaste terrasse offre une vue sur l’ile d’Orléans et le fleuve.

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