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Archive du blog pour 2017

De passage à Sainte-Anne-des-Monts, il ne faut pas manquer de faire un arrêt au bistro La Broue dans l’Toupet. Le menu est ouvert sur les tendances culinaires du monde, mais bien ancré dans le terroir gaspésien. Le modeste bistro urbain ouvert par le chef Daniel Gasse originellement à Mont-Louis s’est établi à Sainte-Anne-des-Monts en 2015 alors qu’il revampait un ancien motel pour en faire le seul hôtel 4 étoiles de la région, Hôtel & Cie.

Si vous souhaitez plutôt dîner avec vue sur mer, le pub Chez Bass sur la 1ère avenue est un incontournable. Chez Bass propose une cuisine bistro inspirée du terroir gaspésien avec grillades et fruits de mer et une belle sélection de bières locales. L’été, sa terrasse permet de profiter pleinement du bord de mer et de l’animation urbaine.

Si vous préférez une cuisine gastronomique dans une atmosphère feutrée et une vue époustouflante sur la ville et la mer, allez faire un tour à l’Auberge Château Lamontagne. Dans cette superbe résidence bourgeoise du XIXe siècle, le chef Jérôme Paquet propose un menu évolutif avec poissons et fruits de mer, boeuf, agneau et foie gras. L’été, sa vaste terrasse fleurie saura vous ravir.

En vous promenant au cœur de la ville, découvrez les chocolats fins de Couleur Chocolat faits avec passion, des chocolats faits maison aux algues, caramel maison, truffes ou aux saveurs forestières de la Gaspésie. Ou allez prendre un verre au bar de l’ancienne Poste à la Seigneurie des Monts.

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Rosemont-La-Petite-Patrie, au cœur de la ville et de l’Ile de Montréal, est un arrondissement qui attire de plus en plus de gais et lesbiennes au fur et à mesure que le Plateau-Mont-Royal se sature. Le mouvement s’est amorcé avec le redéveloppement du pôle Angus où bon nombre de gais se sont installés, et avec le débordement vers le nord de la forte présence lesbienne sur le Plateau.

Plus distants du centre-ville, ce sont des quartiers d’abord et avant tout résidentiels au cœur de l’identité montréalaise. Culturellement, c’est l’univers du groupe Beau Dommage et de son légendaire 6760, Saint-Vallier, Montréal, un des groupes musicaux à avoir le mieux exprimé la culture montréalaise. Ce Montréal familial était jusqu’à la fin du XXe siècle un Montréal où la communauté gaie et lesbienne était plutôt invisible, se résumant à la présence de saunas gais. Un Montréal traditionnel où comme dit la chanson de Beau Dommage les ‘garçons agaçai(en)t les filles et s’appelai(en)t tapette’. Pour moi, c’est le quartier où j’ai grandi au moment où, comme les gais et lesbiennes maintenant, les jeunes familles dans la deuxième moitié du XXe siècle débordaient du Plateau ou d’Hochelaga-Maisonneuve vers Rosemont. C’est aussi le quartier développé il y a un siècle largement par mon grand-oncle, le promoteur immobilier Ucal-Henri Dandurand, un quartier qui doit son nom à la mère de celui-ci, Rose Philipps.

D’un point de vue architectural, surtout dans sa partie ouest, c’est un quartier où l’architecture résidentielle est dominée par cet élément montréalais bien spécifique de la première moitié du XXe siècle, une période de grande expansion de Montréal qui a donné à la métropole sa couleur originale, qu’est l’escalier extérieur en fer forgé menant aux étages. Le visiteur peut s’imprégner de cette vie urbaine où la ruelle était un lieu de socialisation et où on entendait crier aux enfants qui y jouaient comme dans la chanson de Beau Dommage ‘Manon vient souper, si tu viens pas, tu pourras t’en passer. Attends pas que môman soit tannée, pis qu’a descende.’ En arpentant ses rues et ruelles, vous décrirez cette atmosphère qui a marqué la vie montréalaise et qu’on retrouve dans les œuvres des auteurs urbains de Tremblay à Beau Dommage en passant par Yvon Deschamps. Si vous rencontrez encore un hangar autrefois si commun, ayez une pensée pour tous ces jeunes qui y ont fait du touche-pipi, joué au docteur et découvert leur sexualité. Les nombreuses initiatives de l’arrondissement pour verdir ses rues déjà bien souvent bordées d’arbres d’âge mûr, rendent la ballade agréable d’un jardin de rue à l’autre, d’une ruelle verte à l’autre. C’est d’ailleurs dans cet arrondissement qu’on compte le plus grand nombre de ruelles vertes à Montréal.

Depuis des décennies, ce sont des quartiers vers où les Montréalais convergent, que ce soit pour s’approvisionner au Marché Jean-Talon, magasiner rue Saint-Hubert, aller voir un film au cinéma Beaubien ou visiter le Jardin Botanique. Après des décennies de concurrence féroce des centres commerciaux de banlieues, ces pôles se revitalisent à la faveur d’un retour des commerces de quartier et des produits frais et de qualité, du terroir. Ce renouveau est perceptible sur les rues commerciales de l’arrondissement.

La Plaza Saint-Hubert compte plusieurs adresses homosympas. C’est là qu’on trouve le seul établissement spécifiquement gai de l’arrondissement, le Sauna Saint-Hubert. À proximité, la succursale de la Plaza de la librairie Raffin tient depuis 2005 un rayon consacrée à la littérature gaie et lesbienne. Non loin, Isabelle Lehoux offre ses bijoux et créations. Presqu’à l’extrémité nord de la Plaza, Il Boléro est un lieu couru par les fans de fétichisme et de vêtements sexy pour elle et lui.

Parc Molson

Si vous magasinez sur la Plaza, il faut faire un détour aux Délires du Terroir. Cette microboutique aux allures d’épicerie de village, offre un voyage des sens, à la découverte du terroir québécois : fromages, confitures, gourmandises et bières de micro-brasserie sont à l’honneur.

Si vous voulez casser la croûte, le Fixe Café offre d’excellents cafés et des brunchs gargantuesques d’inspiration espagnole très inspirés. Non loin, à la Casa do Alentejo, c’est plutôt la cuisine du Portugal qui est à l’honneur avec ses grillades et un rapport qualité/prix inégalé à Montréal. Pour finir votre visite en beauté, faites un saut à La Récolte, rue Bélanger à deux pas de la Plaza, Ici, on mange bio, équitable et responsable, avec des produits frais du marché. La carte change selon l’humeur des chefs et les saisons.

Au-delà du pôle commercial majeur qu’est la Plaza Saint-Hubert la transformation du quartier est aussi très perceptible sur la rue Beaubien. C’est là qu’à pignon sur rue depuis quatre ans un bar un peu spécial sur la scène alternative, dans une ancienne salle de quilles, très homosympa, Notre-Dame-des-Quilles. Tout le long de la rue jusqu’aux alentours du cinéma Beaubien, les boutiques spécialisées, cafés, restos et bars de quartier se sont multipliés. L’été, la rue s’anime de terrasses installées sur le domaine public. La dernière coqueluche du quartier, c’est le bistro Les Beaux-frères sur Beaubien où la cuisine méditerranéenne revisitée est à l’honneur dans un décor branché avec vue sur le splendide Parc Molson. Recommandé avant ou après un excellent film du cinéma Beaubien voisin.

La rue Masson, juste au nord du pôle Angus, a connu aussi depuis vingt ans une revitalisation et plusieurs établissements homosympas y ont ouvert. Certains parlent d’une ‘plateauisation’ du quartier, mais il s’agit d’une exagération. Les commerces et leur densité répondent encore principalement aux besoins de l’arrondissement, un arrondissement aussi populeux que la plupart des grandes villes régionales du Québec avec ses 137,000 résidants.

francois cormier-2011

François Cormier a permis au cinéma de prendre une toute autre place à Percé, voire même en Gaspésie. L’événement, devenu désormais un rendez-vous incontournable pour les amateurs de culture dans l’Est du Québec, donne à l’enfant du pays un statut forcément particulier. Depuis huit ans, au mois d’août alors que les cieux se remplissent des étoiles filantes dites perséides, Percé voit toutes les stars briller sur grand écran avec les Percéides.

Celui qui avait quitté sa région natale pour « apprendre son métier » à Montréal, a ensuite voulu revenir sur ses terres pour faire vivre aux habitants de son coin des émotions artistiques qu’on pense souvent réservées aux grandes villes. Après avoir été impliqué dans le milieu culturel comme commissaire, programmateur et collaborateur pour le Festival des Grandes Écoles de Cinéma du Monde, le Festival Vues d'Afrique et pour le Festival international du Jeune Cinéma de Montréal, en 1992, il fonde Champ Libre, un diffuseur montréalais dans les domaines des arts électroniques et de l’architecture dont il a assumé la direction artistique de 1992 à 2007. En 2008, il crée en Gaspésie un tout nouvel événement dans les domaines du cinéma et de l’art contemporain, Les Percéides, festival international de cinéma et d’art de Percé, et La Nuit du cinéma à Percé, une activité de diffusion hivernale en plein air sur le site historique Charles Robin sur la plage de Percé.

Avec cette initiative, François Cormier fait la part belle à un genre méconnu pour le grand public qui l’assimile parfois à un art obscur, le cinéma d’auteur, qu’il soit québécois ou international. Il met également en avant la création 100% gaspésienne, rêvant doucement à donner l’impulsion nécessaire pour l’éclosion d’une jeune génération de cinéastes du coin qui n’auraient pas besoin de partir, à Montréal ou ailleurs, pour réussir.

www.perceides.ca

guilda

Guilda, aussi connu sous le nom de Jean Guilda, est une figure mythique des belles heures du quartier des Spectacles des années 1950 et 1960. Né Jean Guida de Mortellaro à Paris en1924, décédé à Montréal en 2012, il est vraiment le père du travestisme au Québec. Après avoir débuté sa carrière en France où il est la doublure de Mistinguett et personnifie à la perfection Marlene Dietrich, une tournée solo aux États-Unis l’amène en Amérique du Nord et il s’installe finalement à Montréal en 1955. C’est la belle époque des cabarets montréalais concentrés sur les rues Ste-Catherine et Saint-Laurent qui reçoivent les grands noms de la chanson française et américaine. Guilda y fait rapidement les belles heures de la Casa Loma (aujourd’hui le Club 281) avec ses spectacles de cabaret où, vêtu de toilettes extravagantes, il imitait parfaitement les Marlene Dietrich, Rita Hayworth, Mistinguett, Édith Piaf et autres Marilyn Monroe, Bette Davis, Lucille Ball.

L'artiste transformiste devient une célébrité des cabarets de Montréal et une des plus grandes vedettes québécoises de l’époque. À la suite de son succès au Québec, il fait des tournées un peu partout au Canada et aux États-Unis. Alors que s’amorce le déclin des cabarets, en avril 1965, Guilda présente un spectacle à la Place des Arts, salle surtout réservée jusqu’alors aux vedettes étrangères de passage à Montréal. Il incarnera par la suite le Chevalier d'Éon dans le feuilleton télévisé Les Grands Esprits à Radio-Canada. Il tient aussi régulièrement l’affiche au Théâtre des Variétés de Montréal pendant des décennies.

Bisexuel, marié, deux fois à une femme, tout en entretenant des relations difficiles avec des hommes, il a alimenté par son ambigüité sexuelle les journaux à potins québécois qui ont publié régulièrement des articles sur sa vie privée. Les célébrations de la fierté LGBT de Montréal 2010 où il s'est présenté sur la scène pour un court moment et a suscité l’enthousiasme, ont souligné l'importance et la grande carrière de cet homme qui a été le premier travesti à se montrer au Québec dans les années 1960.

Route des Gerbes d Angelica

En 1969, le premier ministre canadien Pierre Elliott Trudeau a pris trois décisions controversées. Avec le bill Omnibus, il a décriminalisé les actes homosexuels en privé entre adultes consentants, avec la loi sur le bilinguisme fédéral il a fait du français et de l’anglais les deux langues officielles du Canada … et il a choisi le site de Sainte-Scholastique pour le nouvel aéroport international de Montréal en plein territoire agricole. Il ne s’attendait probablement pas à ce que ce soit cette dernière décision qui soit la plus controversée.

Les expropriations massives d’agriculteurs qui s’ensuivirent dans les limites ce qui est maintenant la ville de Mirabel, née de la fusion des anciens villages du territoire, expropriations qui visaient quinze fois plus de terrains que ce qu’occupa l’aéroport au fait de sa gloire, allaient amener une longue saga juridico-politique qui allaient durer plus d’un tiers de siècle. Ce n’est en effet qu’en 2006, après la fermeture définitive de l’aéroport aux vols de passagers, que les dernières rétrocessions de terres furent complétées.

Aujourd’hui, le fan de Starmania ne retrouvera plus en l’an 2016 le Mirabel auquel Luc Plamondon fait référence dans sa chanson Monopolis. L’aérogare vient d’être démolie et les pistes d’atterrissage servent désormais aux entreprises de l’industrie aéronautique maintenant installées autour de l’ancien aéroport comme Bombardier. L’agriculture a repris largement sa place malgré le développement rapide de la nouvelle ville de Mirabel dont la population a quadruplé durant les 45 dernières années passant à plus de 42,000 habitants. Ironiquement, c’est aujourd’hui l’ancien aéroport de Dorval, à ne pas confondre avec Mirabel, qui porte le nom de l’ancien premier ministre décédé.

Regarder le beau

Certains soutiennent que Mirabel vient de l’occitan et voudrait dire ‘regarde le beau’, soit une vue panoramique pour admirer la beauté du paysage. En poursuivant de Saint-Eustache vers Mirabel votre exploration du terroir laurentien, le rang de la Fresnière vous amènera jusqu’à Intermiel, un de ses joyaux. L’entreprise se démarque par son originalité et son côté innovateur. Au fil des ans, plusieurs gammes de produits, issus des matières premières de la ferme ont vu le jour : des miels bien sûrs, mais aussi des hydromels, du sirop et des produits de l’érable, des produits et du moût de pomme, ainsi que des cidres de glace.

Un peu plus loin sur le rang Saint-Vincent, la Route des Gerbes d’Angélica vous fait découvrir dans un cadre champêtre enchanteur sur sept âcres quatorze magnifiques jardins thématiques, une merveille pour les sens . Des aires de pique-nique, de jeux, un pavillon couvert, boutique et petit bistro offrant de nombreux produits du terroir.

fima-festival-arts-village-montreal-2012

Événement précurseur dans le domaine des arts visuels, Montréal en Arts soulignera sa 17e édition du 29 juin au 3 juillet 2016 et regroupera 170 artistes au total pour célébrer les arts visuels

dans la rue. Sur cinq jours, 110 artistes professionnels et émergents  issus des arts visuels toutes disciplines confondues présenteront leurs oeuvres lors de la désormais célèbre expo-vente de la rue Sainte-Catherine. Parmi les gagnants des prix décernés en 2015, les artistes Melsa MONTAGNE, Etienne MARTIN ou Zoltan VEEVAETE participeront à l’édition.

Les nouveautés 2016

Les festivaliers auront la possibilité d’être au coeur de la démarche créative en prenant part aux nombreux ateliers participatifs proposés. En clin d’oeil au 1er juillet, jour de déménagement au Québec, le projet Ça déménage permettra à quelques chanceux de voir leurs meubles décorés sur place. Autre nouveauté, un concept de boxe picturale spécialement conçu pour l’occasion permettra au public de voter pour la meilleure oeuvre lors de matchs endiablés confrontant les artistes.

Les emblèmes du festival

Quelques projets phares feront leur retour cette année. Suite au succès du projet Amène ton char, Jason BOTKIN et son collectif En Masse reviendront décorer neuf véhicules. Le festival réitère également la réalisation en direct de trois Totems urbains, structures de 12 pieds de haut sur lesquelles viendront peindre les artistes Gene PENDON, WAXHEAD et Cheryl VOISINE. Les enfants ne seront pas en reste avec le retour des ateliers Ma Première Exposition mais aussi du concept Ma Première Galerie d’art Québecor qui leur donnera la possibilité d’acquérir leur toute première oeuvre d’art !

Ceci n’est qu’un aperçu de l’édition 2016 qui promet bien d’autres agitations  urbaines à venir...

st-patrice

Rivière-du-Loup compte plusieurs bonnes tables homosympas. Plusieurs ont pignon sur la rue Lafontaine, au cœur de la ville. 

À quelques coins de rue, L'Intercolonial offre une section Grill qui saura charmer l'amateur de viande en vous, en plus de spécialités telles que brochettes, sautés, foie de veau, etc. Le Bistro offre aussi une carte des vins des plus complètes, ainsi que la plus belle terrasse des environs. Un peu plus loin, L’Estaminet est un café-bistro offrant d'excellents déjeuners, de fines pizzas, burgers, moules et frites, sauté thaï et grillades, et un large éventail de bières importées et québécoises et vins d'importation primée.

Toujours sur Lafontaine, la boutique du Pain Gamin se remplit quotidiennement de fabrications artisanales de produits boulangés. N’utilisant que des ingrédients de qualité supérieure et les meilleures farines québécoises de grains entiers ou tamisés, découvrez-y une sélection de pains au levain et à l’ancienne, pizzas, fougasses, viennoiseries pur beurre, petits gâteaux, bouchées sucrées et biscuits. On y sert un café à l’italienne et des breuvages chauds équitables et biologiques, ainsi que des repas légers.

Faisant écho à son célèbre quartier historique de villégiature qui accueillait les premiers ministres du Canada, le Saint-Patrice, rue Fraser, à proximité de tous les principaux hôtels, est l’une des meilleures tables de la ville. Au menu, des mets copieux d'inspiration française préparés avec des ingrédients locaux et servis dans un cadre chaleureux. Tous les plats gourmands peuvent maintenant être dégustés selon le type d’ambiance recherchée. La section Saint-Patrice arbore une ambiance chic et détendue, tandis que la section Novello revêt un look plus moderne.

bRUCE hORLIN 
La rédaction a appris ce matin le décès de Bruce Horlin, figure légendaire et pionnier du Village depuis plus de 30 ans. Dans les années 1980, Bruce Horlin à son retour de New York où il avait vécu dans Greenwich Village, alors le cœur de la vie gaie de la métropole américaine, avait ouvert le bar KOX, sur la rue Montcalm. Impressionné par l’existence d’une zone pour les queers et la contreculture, il s’est impliqué dans le développement d’un tel quartier à Montréal dans ce quartier en déclin qu’était l’ancien Faubourg Québec. Il y ouvre alors à l’image des bars tendance new-yorkais le KOX, un bar ‘underground, sans néon flashy à l’extérieur, avec une équipe chaleureuse et des bons prix, un bar qui puisse contribuer à la communauté’ comme il le définissait. En 1991, face au succès de ce nouveau bar, il le déménage dans l’ancienne succursale postale C, au coin de Ste-Catherine et Plessis, alors le Théâtre Félix-Leclerc. C’est le début d’une nouvelle ère avec l’ouverture du premier complexe de bars pour gais et lesbiennes dans le Village. Le nouveau KOX est cependant devenu victime de son propre succès. Bruce Horlin s’en désengage. ‘’Le K.O.X a décliné quand il n’était plus question que de l’argent roi, quand la bonne énergie s’était échappée. Les propriétaires de bars ne font plus de grandes fêtes parce qu’ils n’y croient plus. J’ai dépensé mon argent et fait de la publicité dans de nombreuses publications gaies jusqu’aux États-Unis. Pour investir ainsi, vous devez y croire.’’ Expliquait-il au magazine RG en 2011. Depuis quelques années, Bruce Horlin expliquait largement par le contingentement des permis de bars le déclin du Village. Selon lui, les détenteurs de permis étaient assis sur leurs permis, un monopole de facto que leur confère le contingentement des permis de bar. Il souhaitait aussi que la Ville clarifie de façon définitive le plan d’aménagement urbain de façon à reconnaître le quartier comme un pôle de vie nocturne. Après l’aventure du KOX, Bruce Horlin a continué pendant plusieurs années à œuvrer dans la vie nocturne du Village. Il ne travaillait plus depuis trois ans, aux prises qu’il était avec plusieurs problèmes de santé.

Voir aussi cette entrevue avec Bruce Horlin. http://www.etre.net/bruce-horlin-une-autre-idee-du-nightlife/

Les incontournables rendez-vous dominicaux de l'été montréalais sont de retour!
Piknic Électronik dévoile sa programmation de la saison 2016
Montréal, le 10 mai 2016 - Signe officiel du début de l'été pour des milliers de Montréalais qui l'attendent fébrilement, Piknic Électronik® dévoile aujourd'hui la programmation de sa 14e édition. Parce que les beaux moments se savourent en bonne compagnie, tout le monde est convié, tous les dimanches de l'été, à venir danser sous le Calder du parc Jean-Drapeau, du 22 mai au 2 octobre.
 
Des têtes d'affiche internationales tout au long de la saison
Piknic se fait toujours un point d'honneur de convier à Montréal des artistes de renommée internationale et cette 14e édition le confirme avec une liste d'invités venus des quatre coins du monde pour fêter avec nous l'été 2016. Le traditionnel double Piknic d'ouverture lance les festivités le dimanche 22 mai avec l'innovateur bulgare KiNK (BG) qui vient livrer une performance live de house et techno à la scène Solotech. Dès le lendemain, le lundi 23 mai, c'est Four Tet (GB) qui fera vibrer le Calder avec une combinaison éclectique alliant bass et broken beat qui a remodelé la dance music britannique. On termine le mois en beauté (29 mai) avec de la pure techno berlinoise servie par le résident du Berghain Len Faki (DE). L'ambiance monte d'un cran en juin alors que MUTEK se joint à la fête (5 juin) et s'empare des deux scènes avec, entre autres, le légendaire Josh Wink (US). À peine le temps de souffler que dès la semaine suivante arrive la Française Chloé (FR) du label Kill The DJ Records (12 juin). Et c'est avec plaisir que nous annonçons le retour de Crew Love le 26 juin sur la scène principale, avec les grands explorateurs des profondeurs de la dance music américaine : Soul Clap (US) et Wolf + Lamb (US).
 
Lena Willikens (DE) et LOUISAHHH (US) se préparent à faire du 3 juillet une journée de house crue et innovante et de techno bondissante. Le 10 juillet, c'est l'Allemande tINI's (DE) qui fait danser Montréal de ses planantes vibrations inspirées d'Ibiza. Le mois se termine le 24 par la traditionnelle collaboration avec le MEG qui occupe les deux scènes avec, entre autres, le jeune mais néanmoins expérimenté Huxley (GB) et sa house « made in UK ». Les mois d'août et septembre comptent aussi des dignitaires étrangers, et non les moindres, à commencer par l'unique San Proper (NL) de Rush Hour qui nous fera goûter aux saveurs d'Amsterdam (21 août), suivi de près par le Suisse Deetron (CH) et sa vaste sélection techno (28 août). La fête se poursuit de plus belle avec des précurseurs des nouvelles tendances de la house, le Britannique George Fitzgerald (GB) et l'Irlandais Bicep (IE), présentés par nos amis de NEON le 5 septembre. Avec le passage attendu de la légende anglaise du mouvement rave DJ Harvey (GB) (18 septembre) et encore bien d'autres noms à dévoiler, les Pikniqueurs auront l'embarras du choix parmi tant d'artistes internationaux pour cette 14e saison à savourer jusqu'à la dernière note.
 
Saveurs et couleurs locales
Piknic mise depuis sa création sur le talent d'ici. La vitrine qu'il lui offre nous réserve souvent certains des plus éclatants moments et plus belles surprises de l'été. En cette 14e saison, les collectifs locaux Anoma Records, Awsum Kulture, DJ Luv's Records, Moto Made, Samouraïs des Jungles Urbaines et Trash Family feront rayonner une foule d'artistes exclusivement québécois alors que 8Day, Multi Culti et Raw Moments ajouteront un zeste exotique au cocktail avec RULS (MX), Peter Power (IE) et Cinthie (DE).
 
En outre, cette année, deux journées offrent un programme 100% local dont celle du 19 juin où le label Eresys, véritable institution des tendances minimales, fêtera ses 10 ans avec de savantes sélections deep sous le Calder, alors que Roux Soundsystem roulera en mode jackin' du côté de la scène Vidéotron Mobile. Et bien sûr, Piknic ne serait jamais le même sans la seule et unique Misstress Barbara, grande favorite du public dont le classique rendez-vous de la fête du Travail est toujours un moment fort de la saison (4 septembre). Avec un terroir si riche à partager, Piknic prouve une fois de plus que le talent d'ici ne craint aucune comparaison.
Le retour des Piknic gratuits!
Fort d'un succès immédiat l'été dernier, Piknic reviendra faire danser les foules pour une série de trois soirées gratuites aux Jardins Gamelin, les jeudis 16 juin, 28 juillet et 25 août. De même, la collaboration avec les Week-ends du monde offrira encore cet été deux samedis gratuits au site du parc Jean-Drapeau, les 9 et 16 juillet. Restez à l'affût pour connaître la programmation de ces événements spéciaux.
 
Et ce n'est pas tout! Attendez-vous à d'autres belles surprises pour septembre et pour la grande finale du 2 octobre. Piknic vous réserve encore quelques secrets pour illuminer vos dimanches d'été. À très bientôt sous le Calder!
Les incontournables rendez-vous dominicaux de l'été montréalais sont de retour!
Piknic Électronik dévoile sa programmation de la saison 2016
Montréal, le 10 mai 2016 - Signe officiel du début de l'été pour des milliers de Montréalais qui l'attendent fébrilement, Piknic Électronik® dévoile aujourd'hui la programmation de sa 14e édition. Parce que les beaux moments se savourent en bonne compagnie, tout le monde est convié, tous les dimanches de l'été, à venir danser sous le Calder du parc Jean-Drapeau, du 22 mai au 2 octobre.
 
Des têtes d'affiche internationales tout au long de la saison
Piknic se fait toujours un point d'honneur de convier à Montréal des artistes de renommée internationale et cette 14e édition le confirme avec une liste d'invités venus des quatre coins du monde pour fêter avec nous l'été 2016. Le traditionnel double Piknic d'ouverture lance les festivités le dimanche 22 mai avec l'innovateur bulgare KiNK (BG) qui vient livrer une performance live de house et techno à la scène Solotech. Dès le lendemain, le lundi 23 mai, c'est Four Tet (GB) qui fera vibrer le Calder avec une combinaison éclectique alliant bass et broken beat qui a remodelé la dance music britannique. On termine le mois en beauté (29 mai) avec de la pure techno berlinoise servie par le résident du Berghain Len Faki (DE). L'ambiance monte d'un cran en juin alors que MUTEK se joint à la fête (5 juin) et s'empare des deux scènes avec, entre autres, le légendaire Josh Wink (US). À peine le temps de souffler que dès la semaine suivante arrive la Française Chloé (FR) du label Kill The DJ Records (12 juin). Et c'est avec plaisir que nous annonçons le retour de Crew Love le 26 juin sur la scène principale, avec les grands explorateurs des profondeurs de la dance music américaine : Soul Clap (US) et Wolf + Lamb (US).
 
Lena Willikens (DE) et LOUISAHHH (US) se préparent à faire du 3 juillet une journée de house crue et innovante et de techno bondissante. Le 10 juillet, c'est l'Allemande tINI's (DE) qui fait danser Montréal de ses planantes vibrations inspirées d'Ibiza. Le mois se termine le 24 par la traditionnelle collaboration avec le MEG qui occupe les deux scènes avec, entre autres, le jeune mais néanmoins expérimenté Huxley (GB) et sa house « made in UK ». Les mois d'août et septembre comptent aussi des dignitaires étrangers, et non les moindres, à commencer par l'unique San Proper (NL) de Rush Hour qui nous fera goûter aux saveurs d'Amsterdam (21 août), suivi de près par le Suisse Deetron (CH) et sa vaste sélection techno (28 août). La fête se poursuit de plus belle avec des précurseurs des nouvelles tendances de la house, le Britannique George Fitzgerald (GB) et l'Irlandais Bicep (IE), présentés par nos amis de NEON le 5 septembre. Avec le passage attendu de la légende anglaise du mouvement rave DJ Harvey (GB) (18 septembre) et encore bien d'autres noms à dévoiler, les Pikniqueurs auront l'embarras du choix parmi tant d'artistes internationaux pour cette 14e saison à savourer jusqu'à la dernière note.
 
Saveurs et couleurs locales
Piknic mise depuis sa création sur le talent d'ici. La vitrine qu'il lui offre nous réserve souvent certains des plus éclatants moments et plus belles surprises de l'été. En cette 14e saison, les collectifs locaux Anoma Records, Awsum Kulture, DJ Luv's Records, Moto Made, Samouraïs des Jungles Urbaines et Trash Family feront rayonner une foule d'artistes exclusivement québécois alors que 8Day, Multi Culti et Raw Moments ajouteront un zeste exotique au cocktail avec RULS (MX), Peter Power (IE) et Cinthie (DE).
 
En outre, cette année, deux journées offrent un programme 100% local dont celle du 19 juin où le label Eresys, véritable institution des tendances minimales, fêtera ses 10 ans avec de savantes sélections deep sous le Calder, alors que Roux Soundsystem roulera en mode jackin' du côté de la scène Vidéotron Mobile. Et bien sûr, Piknic ne serait jamais le même sans la seule et unique Misstress Barbara, grande favorite du public dont le classique rendez-vous de la fête du Travail est toujours un moment fort de la saison (4 septembre). Avec un terroir si riche à partager, Piknic prouve une fois de plus que le talent d'ici ne craint aucune comparaison.
Le retour des Piknic gratuits!
Fort d'un succès immédiat l'été dernier, Piknic reviendra faire danser les foules pour une série de trois soirées gratuites aux Jardins Gamelin, les jeudis 16 juin, 28 juillet et 25 août. De même, la collaboration avec les Week-ends du monde offrira encore cet été deux samedis gratuits au site du parc Jean-Drapeau, les 9 et 16 juillet. Restez à l'affût pour connaître la programmation de ces événements spéciaux.
 
Et ce n'est pas tout! Attendez-vous à d'autres belles surprises pour septembre et pour la grande finale du 2 octobre. Piknic vous réserve encore quelques secrets pour illuminer vos dimanches d'été. À très bientôt sous le Calder!

auberge_de_la_tour_du_lac_gastronomie

Val-David et Val-Morin comptent plusieurs bonnes tables. Parmi les adresses homosympas, le Bistro des Artistes, rue de l’Église, au coeur de Val-David s’imprègne de l’âme de ce village artistique. C’est un endroit chaleureux où il fait bon déguster un bon fish & chips, un foie de veau et d’autres plats de style bistro. Le chef Pierre-André Cantin, un maître canardier depuis plus de 35 ans, a une feuille de route impressionnante. En 2013, il réalise son rêve d’ouvrir un petit restaurant sympa à Val-David, un village qu’il affectionne, qui connait un succès immédiat. Le Bistro des Artistes de Val-David se distingue par son rapport qualité / prix et son décor urbain épuré au cœur du noyau villageois. L’été, la terrasse qui donne sur la rue principale du village permet de voir et d’être vu.

Du côté de Sainte-Agathe-des-Monts, l’Auberge La Tour du Lac offre un repas gastronomique six services à 35$ par personne depuis des années et le menu n’a pas changé, sinon pour l’améliorer. Idéal pour un 5 à 7, une simple bouchée, un repas complet aux saveurs équilibrées ou un dessert, tout est entièrement fait sur place. Le souper six services est servi dans la magnifique salle à manger et restaurant datant du siècle dernier.

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